Françoise Puyau-Puyalet, vieille dame de 69 ans, tricote dans la rue et vend ses ouvrages pour arrondir ses fins de mois. devant les
Monoprix du coin. Un dimanche matin, le maire excédé lui aurait dit :
« Dégage. » Françoise ( qui répond un ton au dessus !) assure
qu’elle ne savait pas qu’il était le maire de la ville quand elle l’a
insulté :
« C’était un homme en costume cravate, il ne s’est pas présenté, il m’a tutoyée, il n’avait pas de machin bleu blanc rouge sur la veste, je me suis dit “c’est qui çui-là”. Comment j’aurais pu savoir ? Moi, j’habite Argenteuil, pas Sannois. »
Le maire a porté plainte pour « outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique » et s’est constitué partie civile.
Philippe Métézeau, conseiller général du Val-d’Oise, de droite, en
charge de l’action sociale de la ville, a écrit une lettre en faveur de françoise ,
pour le procès.
Françoise Puyau-Puyalet a été condamnée : 800 euros d’amende avec
sursis et 1 euro symbolique de dommages et intérêts (le procureur avait
requis trois mois d’emprisonnement avec sursis).
« On me remet plus bas que terre pour un mot plus haut que l’autre. »
toujours d'actualité ,
Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.