CONSTRUIRE L'AVENIR ENSEMBLE
 

05/11/2009

le projet de barrage sur l'Auzance

Point de vue sur le projet de barrage sur l'Auzance

Le projet de barrage sur l'Auzance On parle d'une retenue sur l'Auzance depuis trente ans. Ce barrage fait partie du schéma départemental d'alimentation en eau potable adopté par « Vendée eau « le syndicat départemental d'eau potable en 2004 . Toute une série de motions « pro-barrage » ont été orchestrées et adoptées au premier trimestre 2009 par des communes, communautés de communes et autres syndicats d'eau du Nord Ouest inféodées au pouvoir départemental.
Diverses raisons ont de tout temps motivé de tels aménagements : irrigation et lutte contre la sécheresse, alimentation en eau des populations, régulation des crues, et plus récemment production d’énergie électrique et création d’aires de loisirs. Aujourd’hui, sur l’ensemble du globe, environ 40 % des barrages servent à l’irrigation et 40 % à la production d’électricité; un homme sur dix à travers le monde doit sa survie à leur existence.

Mais les bénéfices escomptés de ces ouvrages parfois grandioses ne sont pas toujours au rendez-vous en raison de leurs effets néfastes sur les régimes hydrauliques des rivières, sur la qualité de leurs eaux et sur le fonctionnement des écosystèmes aquatiques. Certains d’entre eux sont même considérés aujourd’hui comme des échecs patents. C’est le cas par exemple des deux barrages aux conséquences funestes construits sur le fleuve Sénégal : aujourd’hui le fleuve se meurt au cœur d’une région qui se désertifie.

Voici quelques effets induits par ces aménagements sur l’environnement. Ils condamnent la flore et la faune de toute la région submergée par le lac de retenue.

Ils transforment un système d’eau courante en un système d’eau dormante, modifiant la composition des peuplements végétaux et animaux du cours d’eau. Certaines espèces de poissons migrateurs notamment disparaissent, leur route vers les frayères étant coupée. La vidange décennale des ouvrages de plus de 20 mètres de haut, imposée par la réglementation française à la suite de la catastrophe du barrage de Malpasset en 1959, exerce-t-elle aussi un effet particulièrement néfaste sur la faune aquatique en aval de la retenue.

Ils perturbent fortement le régime hydrologique du cours d’eau en aval de la retenue, ils suppriment totalement les crues et les zones humides.
Ils sont à l’origine d’importantes pertes d’eau par évaporation, surtout en milieu tropical. Ainsi, le lac Nasser (barrage d'Assouan) perd chaque année 10 milliards de mètres cubes d’eau par évaporation.

Ils retiennent les limons dans les lacs de retenue, ce qui a d’importantes conséquences tant en amont qu’en aval. L’accumulation progressive des limons en amont induit une eutrophisation de la retenue et donc une dégradation de la qualité de l’eau. En aval, l’eau n'est plus naturellement enrichie par ces limons : en Égypte, par exemple, la construction du barrage d'Assouan a supprimé l’apport des limons qui fertilisaient les terres agricoles bordant la vallée du Nil et des engrais artificiels ont dû être substitués à ces engrais naturels. Toujours en aval, le lit du cours d’eau s’enfonce car les sédiments continuent à être charriés plus loin encore sans être remplacés. Enfin, à l’embouchure du cours d’eau, l’arrêt des apports de sédiments conduit au non-remplacement des sables et des limons emportés par les courants marins ce qui diminue la productivité biologique des milieux côtiers.

Ces considérations ont conduit à l’abandon du projet de grand Canal Rhin Rhone en 1997. Il avait été qualifié de « crime contre l’environnement »
Les barrages peuvent aussi entraîner une salinisation des nappes phréatiques côtières en empêchant les apports d’eau douce et en favorisant ainsi les intrusions d’eau de mer.
Il n’est donc pas surprenant que le projet de barrage de Vendée eau se heurte à la loi sur l'eau, moins favorables à ce type d'aménagement.
Cette législation est inspirée de la directive européenne qui met en avant les conséquences sur l'environnement de tels projets : Et on comprend pourquoi.
Sous la pression des évidences écologiques, Vendée eau a dû engager une étude complémentaire, comparant deux solutions : le barrage et le pompage d'eau dans la Loire, en amont d'Ancenis, pour tenter de se réfugier derrière des considérations financières.
Pour le président de Vendée eau « Sur un plan technique, le stockage d'eau à proximité des lieux de consommation s'impose. Avec un niveau adaptable au quotidien, la gestion est plus efficace » Il n’évoque pas les conséquences écologiques. On aurait souhaité son avis.
Au plan financier, Vendée eau affirme sans le démontrer que « la construction d'un barrage revient à 25 millions. Le raccordement à la Loire par un réseau de 120 km de conduites coûterait 60 millions »
Mais la direction départementale de l'équipement et de l'agriculture fait valoir que le barrage ne doit être qu'une solution de repli, après avoir démontré qu'il n'y a pas d'autre solution. » Selon ce service de l’Etat, le coût environnemental du barrage est supérieur à celui de la conduite. Ce coût évalue leur impact sur la faune et la flore, mais aussi sur les activités humaines. « En intégrant les coûts environnementaux, le prix devient comparable avec le pompage en Loire »
Mis en difficulté par les arguments des services de l’Etat, Vendée eau avance les avantages de sa solution en termes de délais de réalisation : « nous sommes propriétaires des 250 ha nécessaires à la réalisation du barrage. Nous sommes dans la capacité de le construire dans les deux ans. Le transfert à partir de la Loire nécessite de contacter tous les propriétaires concernés par le passage des conduites, en Maine-et-Loire et en Vendée. C'est l'affaire d'au moins trois à quatre ans. »

Depuis le mois de septembre 2009, des communiqués alarmistes alimentent cette peur contemporaine. Ainsi le journal Ouest France du mardi 13 octobre relatait en ces termes « Eau : état d'urgence dans le nord-ouest …..Le Marais breton, dans le secteur allant de Challans aux portes des Sables-d'Olonne, est à la limite de la rupture »
On se serait cru au Sahara !!!!!

Ouf, la nature a repris ses droits et on apprend le mardi 03 novembre 2009 que « Les pluies de ces dernières semaines ont permis de recharger certains barrages, en particulier ceux qui tiraient la langue, comme à Apremont » Ouest-France

Devant ce « tapage médiatique » on ne résiste pas à l’envie de rappeler nos leçons de choses apprises depuis que Jules Ferry a institué l’obligation de l’enseignement. Ces leçons sont appelées aujourd’hui « sciences et vie de la terre »
Je ne résiste pas à l’envie de montrer le schéma du cycle de l’eau que nous avons tous appris dans nos écoles primaires voir l'image précédente introductive du débat:
A cette description s’ajoutent les prévisions de réchauffement de la planète. Il y aura donc davantage d’évaporation, donc de précipitations. Certes, celles-ci ne sont pas garanties sur la parcelles X Y ou Z de telle ou telle commune.

Peut-on raisonnablement revendiquer un droit départemental à l’autonomie des approvisionnements pour justifier une demande de retenue d’eau ? La reconnaissance de cette revendication serait une négation des solidarités républicaines dans l’Etat unitaire de la République Française.

Ce projet de coûteuse infrastructure localisée me parait destiné à réduire les risques de variation des revenus d'une poignée de gros producteurs agricoles spécialisés. Ces producteurs savent que le seuil de rentabilité de l'exploitation laitière de demain sera de plus en plus élevé.
La crise actuelle du prix du lait est révélatrice. Eu égard à l’évolution du prix du marché mondial, le seuil de rentabilité de l’exploitation agricole est prévu à au moins mille têtes de bétail, voire deux milles…. Les besoins en eau seraient alors considérables et disproportionnés par rapport aux ressources de certains territoires de la Vendée qui devront recourir de manière encore plus intensive à l’irrigation. L'irrigation L’irrigation présente deux inconvénients majeurs pour les milieux aquatiques : elle est grande consommatrice d’eau et peut accélérer la désertification de certaines régions. Le pompage abusif d’eau fluviale à des fins d’irrigation peut progressivement conduire à l’assèchement des territoires situés plus en aval. Dans ce contexte, la variation saisonnière des ressources en eau devient incompatible avec la production du maïs par exemple.
Le projet de barrage, financé par la collectivité, apparaît comme une tentative de prévention des risques de variations saisonnières de revenus de quelques gros producteurs agricoles. Une tentative seulement car sans pluie suffisante pour maintenir un niveau de remplissage convenable, il ne servirait à rien sinon à entretenir à court terme les faux espoirs d'une clientèle électorale savamment apeurée. Le calendrier du débat est étrangement électoral.

La question fondamentale qui se pose aux vendéens du littoral est de savoir quel est, au regard de l'intérêt général, le secteur de production prioritaire dans le nord-ouest de la Vendée? · Le tourisme ou l'agriculture intensive ? La majorité départementale choisit de donner la priorité à l'agriculture intensive au mépris des directives européennes sur l'environnement et la protection des écosystèmes. N'oublions pas que les pollutions générées par l'agriculture intensive contrarient les perspectives de développement touristique sur le littoral, richesse naturelle de la Vendée.
Pascal Gracia Militant associatif au Château d’Olonne (5/11/2009)

20/10/2009

TMB : questions à l'Assemblée Nationale

COURRIEL ADRESSE le lundi 19 octobre 2009 aux membres de la Commission du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire : 72 membres ! quand même

bonjour,

j'ai découvert récemment qu'en Vendée seraient répandus des déchets sales , triés, criblés, certes avec 20% de déchets verts le tout fermenté pendant 1 mois, et déposés sur des cultures agricoles Cela s'appelle le trimécanobiologique ou TMB .
Un peu intriguée par cette annonce et après documentation, j'ai appris qu'effectivement tous les polluants chimiques et métalliques ne seraient pas *retraités *mais resteraient bien mélangés au futur compost. De plus, monsieur Luc GUYAU à la chambre d'agriculture de Vendée a déclaré par voie de presse que ce compost serait bientôt "recevable" pour les agricultures classiques ...et l'agriculture bio! Dont acte !

Que pouvons nous faire puisqu 'aucune réunion publique avec débat contradictoire (démocratie avons nous cru ?) n’est autorisée par le conseil général et TRIVALIS. Les deux premières enquêtes publiques sont défavorables au projet au 2/3. Les Verts, les associations nature affiliées à la FNE ou non, des associations citoyennes, *des élus*, des partis politiques, des citoyens lors des enquêtes publiques ont refusé ce "process".Ce dernier a d'ailleurs été jugé trop peu"conforme " par l'ADEME, la FNE, le CNIID,des congrès de médecins tirent la sonnette d'alarme sur les maladies induites par l'alimentation frelatée....En Vendée les sols seront irrémédiablement pollués déjà que ...pendant plus de 20 ans ..

Ailleurs aussi puisque 60 TMB sont programmés.

Pourquoi ne pas évoluer vers le biogaz nouvelle formule ou même le remblaiement comme en Allemagne, en Belgique ou ailleurs ? Ces gros tuyaux , jouets , dont rêvent nos élus peuvent peut-être connaître un autre sort sans perte d'argent trop importante...D'ailleurs les dernières nouvelles sur les polluants plastiques font craindre pour la pérennité d'un tel projet. Mais en Vendée, _il faut foncer avant qu'un texte ne sorte _et même s'il sort.ici la légalité est un peu "boulversifiée"

Sommes nous donc des citoyens de seconde zone en Vendée ou ailleurs bientôt...?, si peu respectés pour que des responsables politiques menés par des industriels du tuyau soient devenus aussi hermétiques à nos inquiétudes ?

Nous avons tous émis des projets de traitement différent du déchet, avec l'avantage de ne pas coûter aussi cher, de ne pas polluer notre terre agricole, et de ne pas nous intoxiquer...mais aucune réunion publique aucun débat n'est possible avec les donneurs d'ordre..Seuls les maires et des élus, ont été "convoqués" pour voter non pas en leur âme et conscience mais comme le conseil général le voulait , .et seule la propagande de TRIVALIS a été martelée Surtout pas d’avis d’expert médical ou de santé publique. Seule la voix d'industriels..Quand on connait les tristes affaires de l'amiante, de l'uranium en remblaiement et du sang contaminé ...on peut avoir des sueurs froides. "Veulent-ils nous tuer ?"

J'ai frappé à bien des portes, radio , médias, politiques, journaux .Tous paraissent conscients du problème .Mais la chape de plomb est incroyable. Nous avons menacé d'agir si le principe de précaution était bafoué, mais cela met combien de temps à se déclarer une maladie auto-immune, une SEP, *suite à un empoisonnement alimentaire lent et volontaire *? Et si c'était cela la vraie raison du laxisme politique et industriel ?.. Le temps. Et puis tous ces décideurs sont déjà vieux. Alors les jeunes générations géreront .n'est ce pas !
Quelles démarches nous conseillez vous?
Je vous remercie de m'avoir lue martine Guyot Alternative Citoyenne

08/10/2009

un homme informé est un citoyen

TRIVALIS PRIVE LES HABITANTS DES OLONNES D’UN DEBAT PUBLIC SUR LE TMB ( Trimécanobiologique)



Nous étions nombreux à avoir demandé et obtenu du commissaire enquêteur qu’il prolonge la durée de l’enquête publique, «malencontreusement» programmée en pleine saison estivale.

Nous étions tout aussi nombreux à «réclamer» à ce même commissaire enquêteur qu’il organise LA réunion publique qui aurait enfin permis à nos concitoyens de comprendre de quoi il s’agit.


La réponse vient de nous parvenir : TRIVALIS refuse de débattre !

TRIVALIS décline notre invitation !

Tout était pourtant prêt : la salle étant réservée, J.Y Burnaud avait accepté d’user de son influence et de son statut de maire pour inviter TRIVALIS à participer au débat public que nous avions l’intention d’organiser et à nous expliquer enfin par quel miracle le TMB va transformer le contenu de nos poubelles grises en compost de première qualité…

Nous aurions pourtant bien aimé savoir…

Pour dire la vérité, c’est avec les militants de la FEVE que TRIVALIS a refusé de débattre ; Il est vrai que ces gens-là sont bien audacieux ! Respectueux des conclusions du « Grenelle de l’environnement », ces « irresponsables » martèlent qu’il faut d’abord…responsabiliser le citoyen; ils prétendent que c’est par la mise en place de la redevance incitative et par la formation au tri sélectif que l’on résoudra le problème complexe du traitement et de l’élimination des déchets, et non en produisant ce compost frelaté dont les autres pays européens, qui sont en avance sur le notre, viennent de stopper la fabrication à des fins d’épandage agricole..


Insupportable !


Depuis quand les « petites gens », aussi informés et intelligents soient-ils, s’accordent-ils le droit de contester ?

« Puisque vous n’avez pas voulu d’un incinérateur, vous aurez droit au TMB ! Il est inutile d’en discuter !»

C’est sans doute pour nous éviter cette « vilaine » réponse que TRIVALIS a refusé de se déplacer et de débattre.


TRIVALIS se targue pourtant par ailleurs de faire de la pédagogie.

C’est peut-être vrai ; mais à condition de ne pas confondre « sujet docile » et « citoyen responsable »…


Alfred Sauvy a écrit : « un homme qui n’est pas informé est un sujet, un homme informé est un citoyen »

Alain GUYOT

Conseiller municipal du Château d’Olonne

Président d’Alternative Citoyenne au Château

28/09/2009

Une réaction sur l'intervention d'Alain GUYOT

Serge a écrit

Moi, j'ai beaucoup apprécié l'intervention d'Alain, mardi soir au Conseil Municipal...

Il est important de rappeler, à chaque occasion, qu'il n'y a pas de débat dans notre Commune.

J'habite à Château d'Olonne depuis 1989 et autant que ma mémoire me le permette, je ne me souviens pas d'avoir pu participer à une réunion de quartier. Les Plesses, sont trop loin du bourg pour y aller à pied (sans rappeler que rien n'est fait pour les piétons) et de l'autre côté, l'avenue de Talmont n'a jamais fait l'objet d'aménagement conséquent pour faciliter l'accès aux Océanes.
Et pourtant M. le Maire était directeur de la clinique... et bien si vous avez un parent, un ami, une connaissance à la clinique et que vous souhaitez lui faire deux ou trois courses, faites l'essai à pied pour aller à Géant... on en reparle après... c'est un exemple, je pourrais en donner d'autre...

Ce que je reproche aujourd'hui à nos dirigeants communaux, c'est l'absence totale d'écoute. Nous pouvons avoir des points de vue différents, et aussi des points d'accord, encore faudrait-il s'écouter. Alors, rappeler régulièrement qu'il faut débattre... merci Alain !!

Usine de traitement des ordures ménagères

un reportage interessant diffusé vendredi 25 septembre 2009 par TF1
Pour le visionner clic sur ce lien. Vous comprendrez mieux pourquoi notre opposition au projet de TMB du Département et voté par la majorité du conseil municipal

27/09/2009

Conseil municipal du 22 septembre 2009

Intervention de Alain GUYOT, conseiller municipal et président de l'association Alternative Citoyenne

Monsieur le maire,
Dans votre intervention vous venez de nous demander de respecter votre point de vue sur la fusion , et de nous comporter en démocrates…
…et c’est justement de démocratie dont je vais vous parler ;
s’agissant du débat sur la fusion, je n’interviendrai donc pas sur le fond (Jean-Claude Rossignol et Francine vrignon s'en chargeront) mais sur la forme.

Car il vient de se produire hier quelque chose de très grave :
en assignant en référé Jean –Claude Rossignol, au motif qu’il avait divulgué un texte préparatoire au débat de ce soir, vous avez voulu nous empêcher d’associer nos concitoyens au débat… !
Ce qui montre que vous avez une conception toute particulière de la démocratie locale !

Le juge naturellement vous a débouté, estimant votre requête non motivée.
Mais cette décision laisse les frais d’avocat à la charge de Jean-Claude Rossignol, alors que les frais engendrés par votre recours abusif seront supportés par le budget municipal, et donc par les contribuables ;
Votre recours fut anti-démocratique !
Ses conséquences financières ne sont ni justes, ni morales !

Vous semblez allergique au débat ; or la démocratie repose sur le débat contradictoire : les différents points de vue doivent pouvoir s’exprimer librement ;
Mais vous, sur les grandes questions, vous faites en sorte que le débat n’ait pas lieu, ou soit escamoté.
Vous commencez par nous compliquer les choses : avant chaque conseil municipal
les questions et les dossiers (quand il y en a) nous parviennent au dernier moment ; tout est fait pour mettre l’opposition en difficulté.
Est-ce cela être démocrate ?

Quelques exemples récents :
« Le barrage sur l’Auzance » : il n’y eut ni dossier ni débat !
Vous avez dit : « nous allons manquer d’eau ; le conseil général nous demande de nous prononcer pour la construction de ce barrage ! » et le débat s’est limité à cette déclaration !
Nous avons eu beau réclamer une étude, notamment des coûts environnementaux, rien n’y a fait ! et votre majorité a apporté son soutien au conseil général, comme un seul homme, sans en discuter, alors que le « Grenelle de l’environnement » condamne désormais toute initiative de ce genre !

Autre exemple : « le TMB »
A cette occasion vous n’avez fait que relayer les contre vérités proférées par Trivalis et le conseil général, à propos de l’Ademe, de la convention agricole, des scientifiques .
Non ! monsieur le maire, les scientifiques ne sont pas partagés ! Ils sont tous opposés à la fabrication d’un compost par TMB ! et ceux qui sont favorables à ce procédé ne sont pas des scientifiques mais des techniciens qui sont liés aux industriels impliqués dans le traitement des déchets. (On comprend bien pourquoi ces derniers ne sont pas favorables à la mise en place d’une redevance incitative qui réduirait le volume des déchets à traiter… !)

Vous avez ensuite passé la parole à Jean-Pierre Heuzé.
Il n’a pas, lui non plus, avancé d’argument en faveur du TMB.
Il s’est contenté de nous livrer son CV !
Cet ancien officier des pompiers, après avoir souligné qu’il était lui-même commissaire enquêteur et … grand père … nous a dit sa certitude que le TMB était le bon choix. Sans
aucune explication.
Avec un tel profil, qui mieux que lui pouvait défendre le choix de Trivalis et du Conseil Général ?
« Rentrez chez vous bonnes gens, et dormez tranquilles ! Je veille sur votre santé et sur votre sécurité ! »
Et voilà comment vous avez faussé le débat !
Est-ce cela être démocrate ?

Dans un instant nous engagerons le débat sur la fusion, et ce débat comme je l’ai dit tout à l’heure, vous avez d’abord tenté de le miner en demandant à la justice de faire taire Jean-Claude Rossignol.

Monsieur le maire, cessez de maltraiter votre opposition !
Normalisez nos relations ! Ecoutez-nous ! Respectez-nous !

Alain Guyot

NDLR Chacun se demande pourquoi cette intervention d'un opposant de gauche, n'a même pas été évoquée par la presse locale.

25/09/2009

Vendéens, citoyens de seconde zone ?

Pourquoi, en Vendée sommes nous traités comme des citoyens de
seconde zone ?

Lu au détour d'une flânerie sur le Web concernant la gestion de nos déchets, un article d'actu environnement.
Cela se passe à Paris, où la gestion des tonnes de déchets doit mobiliser une armée de techniciens, d'experts et de compétences affirmées :
Le Futur centre de traitement de déchets ménagers d'Ivry Paris XIII

Mise en place d'un tri mécanobiologique
« Estimant que la mise en place d'un tri sélectif des biodéchets est trop compliquée pour l'instant dans un secteur très urbain et très dense, le SYCTOM a choisi de mettre en place un tri mécanobiologique.
Les ordures ménagères résiduelles seront ainsi triées afin d'isoler la part fermentescible qui sera envoyée dans un méthaniseur (de 35 à 39%), la part recyclable qui rejoindra les collectes sélectives (de 3 à 9%) et les éléments indésirables ou dangereux qui seront envoyés en centre de stockage (de 4 à 14%). Le volume restant sera incinéré »
En Vendée le tri sélectif de biodéchets ne dépend que de la volonté de s’y mettre, et certaines communes s’y sont mises ! Alors ?
En ce qui concerne l’aspect énergétique de l’usine et l’économie possible :
170.000 MWh de biogaz valorisable en carburant pour le parc de bennes à ordures.
Neuf réunions publiques pour aborder les points clefs du projet.
Parce qu’il semble bien que dans certains départements les intelligences mises en commun aboutissent à des projets mieux construits :
Le Président de la Commission Particulière reconnaît « qu'il n'est pas toujours facile pour un maître d'ouvrage de donner en pâture un projet préparé depuis plusieurs années », mais précise que de nombreux projets ont été améliorés grâce au débat public : il cite par exemple le projet CDG express dont » le débat public a permis de faire émerger une solution moins coûteuse proposée par une association et qui est aujourd'hui le projet retenu par RFF. Les projets sont soit transformés, soit mieux compris ou parfois abandonnés »……: » le SYCTOM se réjouit de ce débat public, c'est une chance supplémentaire d'approfondir et d'élargir la concertation et de sensibiliser notre population, » a déclaré François Dagnaud son Président
Vous ne rêvez pas : la démocratie fonctionne mieux ailleurs qu’ici.
Manifestement le Conseil général de vendée et Trivalis nous prennent pour des débiles.. Mais nous, citoyens de Vendée, considérons leur projet de TMB pour compostage agricole ; frelaté, dangereux et non recevable sous cette forme. Il est même à craindre que le choix de ce type de TMB appartienne à une époque déjà révolue (lire la réponse de Chantal JOUANNO sur le sujet)

Etaient-ils bradés parce que déjà dépassés ? au prix qu’ils vont nous couter !
martine guyot Alternative Citoyenne
le 24 septembre 2009

07/09/2009

lettre ouverte de Alain GUYOT au Journal des Sables

Monsieur,Vous substituant à Trivalis et au commissaire enquêteur lui-même qui n'ont jugé utile, ni d'informer systématiquement la population du territoire des Olonnes directement concernée, ni de mettre en place des réunions publiques d'information, vous avez choisi de vous adresser par voie de presse aux élus locaux pour leur vanter les mérites du TMB et les exhorter à soutenir ce choix politique.

Cette initiative, qui a retenu toute mon attention, appelle toutefois quelques observations, certains de vos arguments quelque peu "approximatifs" méritant que l'on s'y arrête quelques instants.

En préalable je crois nécessaire que vous expliquiez ce qui fonde votre légitimité à vous adresser à nous, le simple fait d'apprendre l'existence de votre association ne renseignant guère à son sujet : d'où parlez-vous? Comment et quand votre association a-t-elle été créée? Pourquoi n’en a-t-on jamais entendu parler ? Pouvez-vous nous éclairer et confondre ceux qui pensent qu'elle ne serait rien d'autre qu'une courroie de transmission?

Réécrivant rapidement l'histoire, vous nous rappelez l'épisode de l'incinérateur en nous expliquant que le président du conseil général avait pris les choses en main et fait en sorte d'annuler ce choix coûteux et dangereux. Mais qui donc avait fait ce choix, si ce n'est Trivalis et le Conseil Général lui-même? Alors qui a sauvé la Vendée ? L’action du président ou, comme vous le sous-entendez, l’opposition très forte de la population ?

Vous écrivez ensuite que ce plan départemental aurait été élaboré démocratiquement, puisqu'il aurait été approuvé par 40 associations de défense de l'environnement.
Cet argument est, lui aussi, fort contestable.Il est possible en effet que certaines associations aient été Invitées, voire consultées,après l’abandon du projet d’incinérateur

Quoi qu’il en soit, les informations qui leur sont parvenues depuis 2006 ayant beaucoup évolué, il est établi que les associations les plus importantes et les plus représentatives en matière d’environnement et de développement durable ont toutes condamné ce procédé à l’occasion de l’enquête publique.
Pouvez-vous expliquer selon quelle procédure les associations que vous mentionnez auraient été consultées et préciser combien d'entre elles confirment aujourd'hui leur soutien au TMB?Les prises de position étant réputées publiques, je vous engage vivement à publier la liste des associations qui ont approuvé le choix du TMB.Vous dites enfin que le 10 juillet 2009 la Chambre d'Agriculture de Vendée a signé une convention avec Trivalis et le Conseil Général pour marquer sa confiance à la qualité du compost qui sortira des usines de traitement

Une seule question: avez-vous vraiment lu cette convention?

Nous nous la sommes nous-mêmes procurée auprès du commissaire enquêteur: figurez-vous qu’aucun engagement des agriculteurs n’y figure !La Chambre d'agriculture indique seulement qu'elle demandera à ses conseillers de rechercher les agriculteurs qui exploitent à proximité du Taffeneau et qui seront volontaires pour utiliser le compost produit par TMB. Vous conviendrez avec moi qu’il y a loin de la coupe aux lèvres, et qu’il est actuellement impossible de dire ce qu’on fera finalement de ce compost.

Pourquoi prétendre, comme vous le faites avec d’autres, que ce problème est réglé, alors qu’il ne l’est pas ? Pourquoi cherchez-vous à abuser les élus locaux?

Savez-vous en outre si les agriculteurs devront payer ou seront payés pour utiliser ou « écouler » ce compost ? Le doute subsiste…


Etes vous certain enfin que les agriculteurs qui bénéficient de baux d’exploitation pourront épandre ce compost sans l’accord de leurs propriétaires ? rien n’est moins sûr !


Les agriculteurs ont déjà été échaudés une première fois en épandant un compost (première génération) qui contenait des matières plastiques, des piles, des seringues..etc; Et devinez qui mit un terme à ce scandale : le fabriquant lui-même (Trivalis) et ses ingénieurs qualifiés ? Non point ! Le Conseil Général de la Vendée ? Que nenni ! Les instances de contrôle qui devraient contrôler? Vous n’y êtes pas !


Ce scandale prit fin par arrêté préfectoral, sur plaintes d’associations responsables.

Vous l’affirmez vous-même : l’affaire est sérieuse.Il me plait donc de penser que vous aurez à cœur de participer à la recherche d’une solution en répondant, dans un premier temps aux questions posées par la présente correspondance.

Alain GUYOT Conseiller municipal du Château d’Olonne ; Président d’Alternative Citoyenne

04/09/2009

enquête publique, TRIVALIS à Château d’Olonne: lettre de Martine au commissaire enquêteur

Monsieur,


Citoyennne à château d’Olonne c’est par le plus grand des hasards que j’ai découvert lors d’une conférence d’un géophysicien, l’installation imminente d’usines TMB de traitements de nos déchets (poubelles grises) en Vendée.

Depuis, toutes les recherches menées au sujet de ce procédé ne cessent de prouver que le principe de précaution ne sera une fois encore (Taffeneau 1) pas respecté en Vendée

Pourquoi ?

Le compost obtenu après criblage et macération de déchets sales, toxiques pour certains, mélangé aux déchets verts deviendrait par miracle sain et acceptable sur les cultures !

La norme NFU 44051 est française. (classe 2) Certains pays européens ont stoppé la fabrication de ce compost pollué. La réglementation européenne présentera sous peu une norme plus drastique (classe 1) : que deviendra ce compost reconnu dangereux, sera-t-il brûlé, ou enfoui ?

Bien que votre fonction vous mette à l’abri d’une prise de position par trop engagée, je vous demande solennellement de bien vouloir considérer avec attention les quelques pièces regroupées dans ce dossier. Ces dernières prouvent qu’il est absolument nécessaire de faire une pause et le point sur le réel danger représenté par un tel process et l’épandage de son compost, procédé absolument en contradiction avec le Grenelle de l’environnement. Il nous faut consulter tous les citoyens pour éviter un nouveau problème de santé publique, et trouver des solutions moins risquées.

Je vous joins la copie des pièces numérotées, parues sur des sites officiels, nationaux, d’associations natures, paysannes et/ou politiques. Ces personnes se préoccupent gravement du risque de contamination des sols et donc, au final, de la mise en danger de la santé de tous.

LA NORME NFU 44051- COMPATIBLE AVEC L’AGRICULTURE ?

Pièce N°1-. Le Centre National d’Information Indépendante sur les Déchets CNIID, précise : page 4 : la norme NFU 44051 « n’est pas aussi sévère qu’elle devrait pour garantir l’innocuité du compost » et page 5 –(TMB) « n’est pas une solution satisfaisante, particulièrement concernant la production de compost de qualité ».

Pièce N°2- à l’étude du compost à Launay-Lantique : Thèse de Pénélope VINCENT SWEET, membre du directoire DECHET à la Fédération Nationale de l’Environnement FNE. Graphique et conclusion « : la norme retenue ( pour le contrôle d’innocuité !) n’intègre qu’un nombre limité de polluants..QUID des polluants organiques persistants, des phtalates, des alkylphénols, des paraffines chlorées, des organoétains, et des milliers de substances chimiques échappant à tout contrôle ? ( CF programme REACH)

Pièce N°3 -contrairement aux assertions de monsieur GUYAU, l’agriculture biologique ne pourra utiliser ce compost : courrier ECOCERT joint.

La confédération Paysanne a elle aussi pris position contre ce procédé.

Pièce N°4 : en votre possession : la convention cadre du 10 /07/2009, signée par le Conseil Général, Trivalis, et la Chambre d’Agriculture précise que « les conseillers de la Chambre d’Agriculture vont rechercher les agriculteurs preneurs de ce compost à proximité du site (sans garantie donc) et oublie de dire que certains exploitants ont signé un bail avec le propriétaire du fonds qu’ils doivent exploiter « en bon père de famille sans compromettre l’utilisation future du sol » !

Pièces N°5 et 5 bis. Commentaire de monsieur Pascal Gracia ( site A.C) le TMB «, procédé étudié par le bureau (indépendant) d’études économiques le BIPE, cofinancée par la FNADE et l’ADEME » conclut : « l’encadrement réglementaire des unités existantes est incomplet et l’exigence de qualité du compost produit est faible »

Pièce N°6 : l’ADEME : publication le 20 juillet 2009 : « ne compte plus accorder de subventions aux nouveaux projets d’installation de TMB….. dans les deux Sèvres et en Vendée » . « le risque encouru par les collectivités qui investissent dans ce type de dispositif est qu’in fine le compost produit soit de si mauvaise qualité qu’il nécessite d’être stocké ou incinéré »

La réponse semble bien être NON..Qu’entendons-nous par « mauvaise qualité » ?

LE COMPOST REPRESENTE IL UN DANGER ENVIRONNEMENTAL ?

Pièces N°…2, 7,8,9,bis ,10,bis, 11 Les associations de défenses de la nature appellent en très grande majorité, contrairement aux assertions du Conseil Général et aux propos du maire de Château d’Olonne, au respect du principe de précaution

Certains demandent un débat public. Mais tous proposent des solutions de bon sens , plus écologiques,, moins ruineuses et moins dangereuses pour la santé:

La FNE,( n°2) ,la commission de protection des eaux , du patrimoine de l’environnement , du sous sol (n°7), la FEVE ( n°8) ( regroupement de 17 associations) COORLIT (n°9-9 bis) ( regroupement des associations de nature des olonnes ) dont l’APNO sur son site( n° 10 -10 bis) , la LPO de Vendée, (n°11).

Pièces n° 11, 12, 13 : des politiques s’insurgent contre le manque total de débat démocratique d’une telle décision dont les effets secondaires pourront être irréversibles pour la santé des citoyens.

le Parti socialiste des Olonne, les Verts, Alternative Citoyenne, la CACO,

les 8 élus d’opposition de château d’Olonne au conseil municipal du 18/08/09…..

Compte tenu des produits chimiques volatiles et miscibles la réponse semble bien être oui

LE COMPOST REPRESENTE T-IL UN DANGER POUR NOTRE SANTE ?

Pièce N°14 CONGRES, METAUX TOXIQUES et SANTE alertant sur la toxicité des métaux, et des substances chimiques totalement étrangères aux organismes vivants et ayant des effets pathogènes.

-le professeur A .PICOT, Toxico-Chimiste, Directeur de recherche honoraire du CNRS, expert français auprès de l’Union européenne sur l’évaluation des produits chimiques

-Le professeur RABACHE nutritionniste, biologiste -chef de projet et responsable de formation toxicologie au CNAM.

-Les professeurs ROCCHICCIOLI et le docteur TAILLEFER, le docteur Véra STEJSKAL, le docteur Robert NATAF, directeur de laboratoire Philippe Auguste à Paris le docteur Pierre UME licencié en biologie moléculaire .

Tous leurs travaux sont consultables sur les sites portés sur le document joint.

Ils impliquent lourdement « l’intoxication par les métaux dans les maladies de civilisation dont la croissance exponentielle n’est pas sans poser de nombreuses questions : autisme, fibromyalgie, parkinson, alzeimer, sclérose en plaques allergies, maladies neuro-fonctionnelle et dégénératives, auto-immunes…….etc ».

Donc le compost frelaté semble bien dangereux pour notre santé.

Et enfin

CE QUE DIT LA LOI

Loi du 1er août 2008- 2008-757 relative à la responsabilité environnementale et à diverses dispositions d'adaptation au droit communautaire dans le domaine de l'environnement

article 1

"constituent des dommages causés à l'environnement ...les détériorations directes ou indirectes mesurables de l'environnement qui :

1° créent un risque d'atteinte grave à la santé humaine du fait de la contamination des sols résultant de l'introduction directe ou indirecte en surface ou dans le sol de substances, préparations, organismes ou micro-organismes"

Le TMB trie mécaniquement mais n'élimine ni les métaux toxiques à certaines doses, ni les micro-organismes, ni les pesticides, ni les produits chimiques poisons, qui, au contact les uns des autres constitueront une bombe à retardement pour nos terres agricoles et notre alimentation.

Le dossier présenté par TRIVALIS et le Conseil Général est un bel emballage. Il est évident qu’il « occulte » toute la partie risque sanitaire possible.

C’est pourquoi, à la lecture de ces quelques preuves, je vous demande, en tant que commissaire enquêteur, de bien vouloir demander l’application du principe de précaution : de non mise en danger de la santé d’autrui et de surseoir à ce projet de trimécanobiologique du Taffeneau..

Martine GIROU/GUYOT

29/08/2009

UNE PANDEMIE DE PROFITS

Encore une peur contemporaine pour

UNE PANDEMIE DE PROFITS

> Quels sont les intérêts économiques derrière cette grippe porcine dont on nous rabat les oreilles ?

> 1 million de personnes par an meurent dans le monde de la MALARIA, qui pourrait être prévenue avec un simple moustiquaire.

> Les journaux n’en parlent pas!

> 2 millions d’enfants par an meurent dans le monde de la DIARRHÉE, alors que l’on pourrait l'éviter avec un banal sérum pour 0€25 la dose.

> Les journaux n’en parlent pas!

> 10 million de personnes par an meurent de la ROUGEOLE, PNEUMONIES et INFIRMITÉS, que l’on pourrait les guérir avec de simples vaccins.

> Les journaux n’en parlent pas!

> Mais il y a de cela 10 ans, quand la fameuse grippe aviaire est apparue...
> Les journaux mondiaux nous on inondés d’informations à ce sujet...

>

> Une épidémie, la plus dangereuse de toutes... Une PANDEMIE !
> On ne nous parlait que de la terrifiante maladie des volatiles.

> Et pourtant, la grippe aviaire a causé la mort de quelques 250 personnes en 10 ans... 25 morts par an.
> La grippe commune, tue un demi-million de personnes par an, dans le monde. Un demi-million contre 25 !

>

> Un moment... Un moment s’il vous plaît !
> > Alors, pourquoi un tel remue-ménage - un scandale- autour de la grippe Aviaire?

> Parce que derrière les poulets il y avait un "Coq", un coq à grande crête.
> L’entreprise pharmaceutique internationale ROCHE avec son fameux TAMIFLU vendu à des millions de doses aux pays asiatiques.
> Bien que l’efficacité du Tamiflu soit douteuse, le gouvernement britannique en a acheté pour 14 millions de doses pour protéger sa population.

> Grâce à la grippe aviaire, ROCHE et RELENZA, les deux des plus grosses entreprises pharmaceutiques qui vendent les antiviraux, ont réalisé des millions de dollars de bénéfices.

> Alors, en avant avec les oiseaux et maintenant avec les porcs.

> Eh oui! Maintenant commence la psychose avec la grippe porcine. Et tous les médias du monde ne parlent que de çà.

> Et je me demande: Si derrière les poulets il y avait un "Coq"... N’y aurait t’il pas derrières les cochons un "Gros Porc"?
> L’entreprise nord-américaine Gilead Sciences détient le brevet du Tamiflu. Le principal actionnaire de cette entreprise n’est autre que le sinistre, Donald Rumsfeld, secrétaire d’état à la défense de Georges Bush, l’artisan de la guerre contre l’Irak...
> Les actionnaires des entreprises pharmaceutiques ROCHE et RELENZA doivent se frotter les mains, ils doivent être heureux avec les millions de nouvelles ventes du Tamiflu.
> La véritable pandémie est celle de l’argent, les énormes bénéfices des mercenaires de la santé.

> Je ne nie pas les précautions nécessaires prises par tous les Pays du globe.
> Mais si la grippe porcine est une pandémie aussi terrible que l’annoncent les médias. Si l’OMS se préoccupe tant de cette maladie, pourquoi ne la déclare-t-on pas cette pandémie comme un problème mondial de santé publique.

> > Pourquoi ne pas autoriser la fabrication de médicaments génériques pour la combattre ?
> > Se passer momentanément des brevets des entreprises ROCHE et RELENZA et distribuer les médicaments génériques gratuitement à tout les pays, et plus particulièrement aux pays les plus pauvres.
> Ne serait-ce pas la meilleure solution. Ou alors c'est une farce et aucune menace réelle ne pèse sur le genre humain !!!
> Avez vous remarqué que malgré le très grand risque lié à la prolifération de cette maladie, aucune précaution n'est prise à l'égard des destinations à risques?
> Aucuns médias ne se fait le relais de la prévention ni ne met sérieusement les gens en garde comme le voudrait le bon sens.

> Demande-t-on aux gens d'éviter de se rendre aux Etats-Unis? Non!

> Que fait-on concrètement pour enrayer le risque de s'engager dans une pandémie?

> Rien!

> Pourquoi?

On est inscrits dans un contexte de crise financière ayant entraîné une crise économique. Une des plus grave que l'on ai connu, nous dit-on.

> Pour détourner l'attention du peuple et sa méfiance, il faut une situation de crise visant les personnes dans leur intégrité physique.

En Vendée, cette nouvelle peur contemporaine vole la vedette à la rituelle sécheresse

estivale qui tente de justifier, ici ou là, la construction de barrages hydrauliques financés

par la collectivité au profit d’intérêts particuliers.

28/08/2009

La Fédération éco-citoyenne de la Vendée communique

COMMUNIQUE DE PRESSE


La FEVE est heureuse de lire dans la presse ENVIRONNEMENT MAGAZINE et OUEST-France ce que l’ADEME dit depuis plusieurs années, à savoir : QU’ELLE NE CAUTIONNE PAS LE T.M.B. (Tri Mécano Biologique). D’ailleurs elle refuse de subventionner ces équipements.

Mais comment ce qui est mauvais pour le reste de la France peut être bon pour la Vendée ?


Ces écrits sont dans la droite ligne de la nouvelle réglementation européenne applicable fin 2010 « la collecte séparée des déchets », ainsi que ce qui vient d’être voté par le Sénat pour le Grenelle de l’Environnement

« la réduction à la source fortement incitée »

« en particulier, améliorer la gestion des déchets organiques en favorisant en priorité la gestion de proximité de ces deniers, avec le compostage domestique et de proximité, et ensuite la méthanisation et le compostage de la fraction fermentescible des déchets ménagers et plus particulièrement celle des déchets des gros producteurs collectés séparément pour assurer notamment la qualité environnementale, sanitaire et agronomique des composts et la traçabilité de leur retour au sol »

, « notamment par le développement de collectes sélectives et de filières appropriées, dont les déchets organiques ».


Ce n’est pas parce que quelques inconscients seraient capables d’épandre ce compost normé, mais pollué, que cela enlève la pollution et la contamination de la chaîne alimentaire, chose que l’Europe et le Grenelle veulent combattre et rendre obligatoire, cela donne une nouvelle fois raison au raisonnement de la FEVE, laquelle dès 2005-2006 avait déjà prôné cette démarche de bon sens.


Comment ignorer qu’avant même la mise en place des TMB, la réglementation du compost fera qu’il sera interdit d’épandage, alors que le compost avec collectes sélectives fait un produit de première qualité qui, lui, correspond à la culture biologique.


Un enfant de 5 ans le comprend.


Mieux vaut reconnaître que la Vendée a été mal conseillée, compte tenu des nouvelles réglementations, rien n’est encore fait, tout est possible, mieux vaut reconnaître l’erreur, plutôt que d’affaiblir la santé et le porte-monnaie des Vendéens.


L’achat d’une machine TMB équivaut à 1557 années de SMIC !! ( et 5 machines sont prévues !),


A quoi il faut rajouter le fonctionnement annuel qui équivaut à 750 années de SMIC !!!


Avec de telles sommes on peut financer des maîtres composteurs …. Et la Vendée ne sera pas polluée ….


Paul Arrivé – Président de la FEVE - Tél : 02 51 94 04 39

25/08/2009

Antenne collective de télévision : une bonne idée malmenée au Château d'Olonne

Réception de la télévision dans certains lotissements au Château d’Olonne


TEMOIGNAGE d'un usager


En septembre de l’an 2000, les habitants de ces lotissements ont reçu un courrier de la municipalité pour les informer du remplacement des antennes collectives : les antennes « Herziennes –uhf/vhf » seront remplacées par un dispositf numérique, moyennant bien sur augmentation de la redevance.


Une réunion d’information s’est tenue salle Plissonneau en présence du maire accompagné d’un ingénieur territorial et d’un représentant de l’ entreprise privée qui devait améliorer le fonctionnement du réseau

Le représentant de cette entreprise privée précise qu’il est mandaté par la Commune pour installer une antenne analogique et non plus une antenne numérique.


Vives protestations du public présent qui signale au Maire que l’analogique est en voie de disparition et que cette installation serait obsolète à court terme. Le représentant de l’entreprise privée soutenait que la technologie numérique était incompatible avec les installations existantes. Cette thèse a été contestée par des usagers présents dans la salle, soutenant qu’une adaptation mineure moins coûteuse (installer une tête numérique et redistribuer en analogique) permettrait d’allonger considérablement la durée de fonctionnement des antennes collectives .


A la grande surprise des usagers bien informés, l’installateur initialement désigné a été remplacé.......

Ces usagers ont dénoncé le non respect des normes et surtout les dysfonctionnements persistants ( ronflement notamment sur France 3 )

Découragés nombreux sont ceux qui ont installé une parabole tout en supportant le coût du service de mauvaise qualité rendu par la Commune


Ils se demandent aujourd’hui encore pourquoi la commune de Château d’Olonne persiste à maintenir cette manne financière obscure alors que ces réseaux collectifs sont supprimés de longue date dans la commune d’Olonne

22/08/2009

deux points forts curieux dans le conseil municipal de mardi 18 août au Château d'Olonne:

Au conseil municipal de mardi 18 août au Château d'Olonne:

1) affirmation du maire que l'ADEME cautionne le projet...alors que sur les sites d'infos ( ex: localtis du 12 août) l'ADEME annonce qu'elle ne subventionnera plus ce type d'usine car "compost médiocre devant être incinéré ou enfoui"
> et
> 2) devant le vote sans état d'âme de la majorité du conseil municipal , quelques réctions audibles d'incrédulité de la part des présents, ; l'adjoint aux finances a demandé au maire s'il ne fallait pas faire évacuer " les spectateurs" il a été aussitôt repris par Alain Guyot conseiller municipal d'opposition et Président d'Alternative Citoyenne.
> "ce ne sont pas des spectateurs mais des Citoyens."
>
Et alain Guyot s'est levé et a quitté "la scène de spectacle"
> mgt

19/08/2009

Un CONSEIL MUNICIPAL IRREALISTE !

HIER au SOIR...au CHATEAU D'OLONNE: Un CONSEIL MUNICIPAL IRREALISTE !


La FEVE, et ses banderoles, des citoyens anonymes, les élus d'opposition, les VERTS, le PS, le PC, la Confédération Paysanne, des associations de défenses de la nature abusées par les projet de 2006, tous ont voulu dire, ce mardi 18 août leur inquiétude face à l'empoisonnement des terres agricoles avec le nouveau compost issu du TMB.


L’opposition a tenté de faire prendre conscience aux élus de la majorité que toute une partie du dossier, présenté par TRIVALIS et le Conseil Général, occultait sciemment les risques de pollution des terres agricoles de Vendée.


Ces mêmes risques décrits depuis des mois , sur notre blog, sur d'autres sites , par des sommités médicales et scientifiques , du CNRS, du CNAM,. des Organisations Paysannes, raisonnée et biologique.


L'ADEME ne subventionnera pas ces projets par prudence car le compost final est jugé "par trop médiocre et donc la plupart du temps bon à être incinéré ou enfoui » Ce qui ajoute des frais supplémentaires. Sont-ils déjà prévus ? Devrons nous encore payer ?

En Vendée tout est possible : les élus de la majorité unis derrière l'un de leur adjoint vantant ses propres combats d’arrière garde ,en matière d'environnement, ont éludé la question posée :


"en votre âme et conscience prendrez vous le risque avec les informations maintenant connues de tous, d'épandre ce compost pollué au pied des cultures ? Ils ont répondu OUI au TMB. Le doigt sur la couture du pantalon. Aucune argumentation sur le compost ainsi obtenu. Rien sur un principe de précaution minimum .La leçon d’obéissance avait bien été apprise.


Il ne nous reste plus qu’à essayer de convaincre encore, à l’exemple de pays plus évolués qui ont du abandonner le TMB chez eux. Grâce aux spécialistes de la nutrition qui pourront témoigner du danger pour notre santé d’un tel produit, grâce aussi à certains médias d’investigation.


Aucun d’entre nous ne perd de vue les éventuelles conséquences et les suites que cela pourrait entraîner.

Martine guyot

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Camus disait : "Rien n'est vrai qui force à exclure "