extraits de l’interview de la chargée de campagne du CNIID
On présente le TMB comme une solution mais en réalité
derrière il faut un incinérateur ou une décharge pour traiter le
résiduel. Le TMB n'est qu'un prétraitement de mauvaise qualité. De plus les industriels
prétendent pouvoir produire, à partir d'ordures ménagères, un compost
utilisable en agriculture, alors que la norme française autorise jusqu'à
2% de verre et métaux et 1,1 % de plastiques, c'est-à-dire jusqu'à 5 kg
de verre/métaux et 2,7 kg de plastiques, ainsi que des éléments de traces métalliques dans un mètre cube de compost normé.*
La ville d'Angers, par exemple, a fermé son incinérateur il y a deux
ans pour passer au TMB. Aujourd'hui certaines sources évoquent
l'ouverture d'un nouvel incinérateur.
Il y a aussi le projet de Romainville en Seine-Saint-Denis, une zone
urbaine relativement dense, qui est le plus gros projet d'Europe. Ce
type de projet est totalement contraire au développement du tri à la
source et à la collecte séparée des biodéchets qui sont aujourd'hui
préconisés.
on remarquera au passage , l"oubli" des molécules chimiques toxiques non recherchées et donc .....non évaluées ...mais qui seront bien déversées avec le compost frelaté.