L’absence d’Experts indépendants peut-elle expliquer les affaires graves de pollutions environnementales en France ?
L’amiante, le nucléaire, le sang contaminé, l’uranium., le nuage de Tchernobyl…..de funestes expériences, pour certaines, qui n’ont pas changé d’un iota le discours des politiques : les experts vous sont « offerts« par les industriels, et leur parole ne peut être mise en doute.
La preuve ?. Quand le Professeur LESNE,Docteur- chercheur» impénitent du CNRS a découvert la bizarrerie des accidents en Bretagne et surtout les conclusions cachées y afférentes un doute l’a saisi. Lui l’expert incontesté de la pollution aérienne, se met en « recherche » .
Les investigations qu’il mène, les témoignages recueillis avec sa commission « non-officielle » lui apportent la confirmation que tous les accidents survenus étaient bien dus aux algues vertes
Ces Algues , favorisées par les nitrates issus des élevages industriels intensifs de Bretagne, produisent en fermentant un gaz hautement toxique : l’hydrogène sulfuré . A faible dose, des effets nocifs importants sont déjà constatés sur l’organisme : crise d’asthme, trouble de la vision, des voies respiratoires et de l’odorat .
A forte dose , une perte rapide de connaissance suivie d’un coma parfois convulsif avec troubles respiratoire et cardiaque .Sur la plage de St Michel en Grève , des quantités dix fois supérieures à la norme « acceptable » ont provoqué la mort de deux chiens, d’un cheval, plusieurs comas de riverains, et une crise cardiaque mortelle chez un transporteur d’algues à Binic .
les pouvoirs publics annoncent qu’une diminution par trois des apports de nitrates est nécessaire pour tarir la pollution à sa source . Le seul grave problème : un monde agricole piégé qui considère que cette mesure hypothèque son avenir.
Ce vendredi soir, la salle était comble, plus de 140 personnes de tous horizons et aussi des milieux professionnels concernés : ostréiculteurs, agriculteurs bio, éleveurs industriels, citoyens, associations diverses, élus. La constatation est là : l’Etat n’est plus en mesure d’assurer la sécurité de ses citoyens, et ce sont les associations ou des experts bénévoles qui font ce travail..
Il fut aussi un temps où la presse jouait ce rôle avec des journalistes d’investigation….
Après le conférence, des débats ont lieu parmi les spect-acteurs »
En aparté, le responsable de la FDSEA reconnaît du bout des lèvres : « que les méthodes employées depuis des décennies font leurs premières victimes parmi les agriculteurs . .. Il nous faudra du temps pour changer… ».
A la confédération paysanne, le projet est la mise en place rapide d’exploitations à taille humaine , locales , respectueuses de la terre et de l’animal… productrices d’emplois.
Il ne sera pas possible d’étendre l'’élevage intensif plus longtemps. La Bretagne n’a pas su ou pu l’éviter. La Vendée le saura –t-elle s’inquiétait déjà une présidente d’association environnementale , membre du collectif « non à la porcherie du Poiroux »
.martine guyot -Alternative Citoyenne au château d’olonne
24/02/2010
CONFERENCE ALGUES VERTES
Camus disait : "Rien n'est vrai qui force à exclure "
23/02/2010
le plan d'attaque du gouvernement contre les algues vertes.
Bruno Le Maire a présenté le 5 février 2010 à Rennes le plan d'attaque du gouvernement contre les algues vertes. Un plan qui marque selon lui un "tournant" pour l'agriculture. même si "on ne peut pas revenir sur 15 ou 20 ans d'agriculture d'un claquement de doigt", a estimé le ministre de l'Agriculture
Le plan de 134 millions d'euros sur 5 ans préconise des "changements de pratiques et de méthodes" agricoles, mais il faut aussi "prendre en compte les contraintes des agriculteurs", a expliqué M. Le Maire, qui s'exprimait en compagnie de Chantal Jouanno, la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie. "Si le plan ne donne pas de résultats, on passera à un dispositif obligatoire et réglementaire", a prévenu M. Le Maire.
Mme Jouanno a elle aussi qualifié le plan de "tournant", tout en reconnaissant qu'il faudra "au minimum 10 à 15 ans" pour régler complètement le problème de la prolifération des algues vertes.
L'action du gouvernement est principalement axée sur le traitement et la collecte des algues sur les plages, avec notamment la création de trois plateformes de compostage des algues d'ici 2011 dans les Côtes d'Armor, le département le plus touché par le phénomène. Mais le gouvernement mise aussi sur "la reconquête des zones naturelles" et la "dénitrification" des campagnes, c'est à dire la réduction des apports d'azote (engrais) par les agriculteurs
Mécontentement des associations
Denis Baulier,
du collectif "Urgence marées vertes", a exprimé son mécontentement. "Les agriculteurs ne vont pas prendre en
charge le ramassage et le traitement des algues. Les agriculteurs pollueurs
s'en sortent très bien", . "
Jean-François Piquot (porte-parole de
l'association environnementale Eaux et Rivières de Bretagne) a déploré que "le curatif (le ramassage
des algues sur les plages) ira très vite mais en revanche tout ce qui est
préventif est remis à plus tard, y compris le respect des directives
européennes"
Le plan de 134 millions d'euros sur 5 ans préconise des "changements de pratiques et de méthodes" agricoles, mais il faut aussi "prendre en compte les contraintes des agriculteurs", a expliqué M. Le Maire, qui s'exprimait en compagnie de Chantal Jouanno, la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie. "Si le plan ne donne pas de résultats, on passera à un dispositif obligatoire et réglementaire", a prévenu M. Le Maire.
Mme Jouanno a elle aussi qualifié le plan de "tournant", tout en reconnaissant qu'il faudra "au minimum 10 à 15 ans" pour régler complètement le problème de la prolifération des algues vertes.
L'action du gouvernement est principalement axée sur le traitement et la collecte des algues sur les plages, avec notamment la création de trois plateformes de compostage des algues d'ici 2011 dans les Côtes d'Armor, le département le plus touché par le phénomène. Mais le gouvernement mise aussi sur "la reconquête des zones naturelles" et la "dénitrification" des campagnes, c'est à dire la réduction des apports d'azote (engrais) par les agriculteurs
Mécontentement des associations
11/02/2010
10/02/2010
Professeur Claude LESNE invité du collectif
Monsieur le Professeur Claude LESNE invité du collectif vendredi 19 février à 20h15-Salle municipale de GROSBREUIL - conférence ouverte à tous
Lu dans Ouest France du samedi 31 octobre 2009
"Claude Lesné, Le chercheur rennais spécialiste des polluants aériens, veut alerter le public sur la toxicité des algues vertes.
En 2008 des associations environnementales lui demandent ce qu'il sait sur les algues vertes.
Lu dans Ouest France du samedi 31 octobre 2009
"Claude Lesné, Le chercheur rennais spécialiste des polluants aériens, veut alerter le public sur la toxicité des algues vertes.
Le chercheur au CNRS est un spécialiste des polluants aériens . Il a beaucoup travaillé sur l'amiante. « En 1981, on savait suffisamment de choses pour décider de cesser la production d'amiante dans l'industrie. Il a fallu attendre vingt ans. »
En 2008 des associations environnementales lui demandent ce qu'il sait sur les algues vertes.
« Les algues vertes en décomposition dégagent de l'hydrogène sulfuré, un gaz dont la toxicité est connue depuis 1700 ! s'insurge le médecin. A cette époque, les égoutiers présentaient les mêmes symptômes que les ramasseurs d'algues vertes aujourd'hui : yeux qui piquent, impression de brouillard et plus grave, risque de perte de connaissance. Un diagnostic de ces signes cliniques suffit pour savoir qu'il s'agit d'une intoxication due à l'hydrogène sulfuré. Si on demande des analyses complémentaires, c'est uniquement pour des raisons politiques. »
Des doses mortelles de 1 000 ppm (particules par millions) ont été relevées sur des tas d'algues en décomposition. « Pour établir le degré de dangerosité des algues sur nos plages, il faudrait des mesures systématiques des taux d'hydrogène sulfuré, réclame le chercheur. Le groupe de travail régional (2) sur les algues vertes l'a proposé, ainsi qu'une véritable campagne d'information sur la toxicité des algues vertes. Mais la commission interministérielle s'est montrée réticente à nos propositions. » Le chercheur a donc choisi d'aller au devant des citoyens"
08/02/2010
01/02/2010
Communiqué du bureau du collectif
Le Bureau du collectif contre le
PROJET DE PORCHERIE INDUSTRIELLE AU POIROUX COMMUNIQUE
Une conférence sur les méfaits potentiels occasionnés par ce type de projet est organisée :
à Grosbreuil (salle municipale) le vendredi 19 février 2010 à 20 heures 15.
avec les intervenants :
- M. LESNE, maître de recherches en santé publique au CNRS.
- M. GARCIA, de l'association "eaux et rivières de Bretagne"
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