Alors que le PS et EELV approuvent la protection des "lanceurs
d'alerte" en matière de fraude fiscale et de contrôle du patrimoine des
élus, l'opposition dénonce la "délation" et au "soupçon" que ce
dispositif introduirait.
Qu'est-ce que ces "lanceurs d'alerte". C'est d'abord une disposition introduite par un amendement écologiste, dans le cadre de l'examen du projet de loi sur la lutte contre la fraude fiscale.
L'amendement a été approuvé mardi dernier en commission des Finances.
Son but: "protéger ceux qui informent les autorités compétentes et qui
peuvent être attaqués ou menacés", lit-on sur le site d'EELV où un communiqué prend le cas d Hervé Falciani ( vu sur cash investigation voir ci- dessous), ex-informaticien de la banque HSBC , comme exemple.
Le "citoyen lanceur d'alerte"
On a aussi retrouvé l'expression "lanceur d'alerte" dans la bouche d'Alain Vidalies, ministre des Relations avec le Parlement, dont le projet de loi sur la transparence de la vie politique est discuté actuellement à l'Assemblée nationale
Mais à ceux qui crient au renversement de la charge de la preuve, Annick Lepetit, porte-parole du groupe PS de l'Assemblée, a répondu ce mardi qu'au contraire "l'alerte citoyenne est un moyen de contrôle démocratique" supplémentaire sur les élus. C'est plus fort que la publication de son patrimoine sur un blog".
l'ExpressIl est à noter que le lanceur d'alerte "sévit" beaucoup plus contre les "désordres" commis par certains décideurs sur l'environnement...