"Pour la droite, depuis une vingtaine d’années, la sécurité est un argument électoraliste
Toute l’histoire de la gauche et des socialistes au pouvoir montre que
nous sommes compétents en matière de sécurité.
Depuis Gaston Deferre,
qui a lancé en 1981 la formation des policiers, en passant par Pierre
Joxe, qui est celui qui a le plus marqué le ministère de l’Intérieur,
avec la création du RAID (c’est d’actualité), de la police scientifique
et technique, des premiers fichiers concernant les délinquants, par Paul
Quilès qui a créé les contrats locaux de sécurité, jusqu’à Lionel
Jospin, avec l’approche globale du colloque de Villepinte, en terminant
par Daniel Vaillant, avec sa loi sur la sécurité quotidienne…
C’est la gauche qui a réalisé les plus grandes avancées en matière de
modernisation des forces de sécurité. Aujourd’hui François Hollande
propose une politique de sécurité ferme, efficace et juste, basée sur
quatre piliers : Prévention, dissuasion, sanction, réparation. Une
politique qui remplace « la loi du plus fort par la force de la loi »
C’est à tort que la droite laisse penser qu’elle est la meilleure sur la sécurité. La gauche considère que la lutte contre l’insécurité est fondamentale, car elle touche d’abord les plus faibles.
C’est à tort que la droite laisse penser qu’elle est la meilleure sur la sécurité. La gauche considère que la lutte contre l’insécurité est fondamentale, car elle touche d’abord les plus faibles.
Pour la droite,
depuis une vingtaine d’années, c’est un argument électoraliste : à
chaque élection majeure, elle utilise la sécurité, mais ne fait jamais
de propositions pour une lutte plus efficace contre la délinquance."
François Rebsamen
Sénateur de Côte d'Or-Maire de Dijon, président du Groupe PS du Sénat