« Le gouvernement s’engage à réduire le déficit de la politique familiale tout en préservant les acquis de notre système et en corrigeant les injustices. Pour cela, il choisit la réduction de l’avantage fiscal dont bénéficient les familles les plus aisées. Cette mesure, qui ne concernera que 12 % des familles d’un enfant et plus, n’entraînera aucune complication administrative pour la CAF et les familles et permet de respecter le principe d’universalité, auquel les familles françaises sont particulièrement attachées », dit Harlem Désir.
Maintien de l’universalité des prestations, à laquelle les Français et les associations familiales sont
profondément attachés.
profondément attachés.
• Maintien du niveau des prestations servies, à toutes les familles, pour tous les enfants.
• Renforcement de la progressivité de l’impôt sur le revenu, à travers l’abaissement du plafond du quotient familial.
Ces ménages appartiennent à 73% aux 10 % des ménages dont le niveau de vie est le plus élevé. Par exemple,parmi les familles de deux enfants, seules les familles dont le revenu mensuel net est supérieur à 5 850 €
seront concernées
seront concernées
L’effort pour réduire la pauvreté des enfants est renforcé : les familles monoparentales vont connaître une majoration de 25 % sur 5 ans de l’allocation de soutien parental et les familles nombreuses sous le seuil de pauvreté vont bénéficier d’une majoration de 50 % sur 5 ans du complément familial.
• Le gouvernement va augmenter de 275 000 places sur
5 ans les solutions d’accueil pour les jeunes enfants dont :
+100000 chez des assistant(e)s mater-ne(le)s,
+ 75 000 en école maternelle pour les moins de 3 ans, en particulier dans les zones d’éducation prioritaire.
• Il s’agit ainsi de développer la socialisation de l’enfant,et à travers elle, l’égalité des droits, sans laquelle il n’est pas d’égalité des chances.
• Une réflexion va être engagée pour faciliter la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle et favoriser le partage des responsabilités parentales dans le cadre du projet de loi relatif aux droits des femmes.
Le courage aura été de rompre avec la politique de prestations à crédit que les précédents gouvernements
de droite ont menée et qui a conduit au creusement des déficits sans amélioration de la situation des familles, en particulier parmi les catégories moyennes et modestes.