La réforme des rythmes
scolaires a pour objectif la réussite des enfants à l’école primaire. Il s’agit
de respecter les rythmes naturels d’apprentissage et de repos des enfants,
d’alléger le nombre d’heures d’enseignement par jour et de programmer des séquences
d’enseignement à des moments où la faculté de concentration des élèves est la
plus grande. La mise en place des rythmes scolaires s’est réalisée avec succès
dans de nombreuses communes de France, qui ont mis à disposition des locaux,
des personnels et des moyens et qui ont proposé des activités périscolaires de
qualité.
Pour la rentrée 2015, l’État avait choisi que le fonds d’amorçage soit destiné aux communes les plus
en difficulté. Depuis la rentrée, les députés socialistes, républicains et
citoyens se sont mobilisés pour que les aides soient effectivement versées à
toutes les communes ayant mis en place des activités périscolaires.
Lors de son discours
au Sénat le mardi 28 octobre 2014, le Premier ministre a annoncé que suite à
toutes les sollicitations et à la mobilisation des parlementaires, le fonds
d’amorçage pour les rythmes scolaires serait maintenu à son niveau actuel et
que le gouvernement soutiendrait l’initiative des parlementaires. Un amendement
des députés du groupe SRC a été adopté qui permet à toutes les communes ayant
construit un projet éducatif territorial de bénéficier du fonds d’amorçage. 300 millions
d’euros ont été votés en ce sens, ce qui permettra de garantir l’intérêt
pédagogique des activités proposées.
L’éducation et la
jeunesse sont notre priorité. Depuis 2012, le budget de l’Education nationale
augmente pour que nous puissions créer des postes de professeurs, mettre en
place la scolarisation des enfants dès l’âge de 3 ans et accompagner les élèves
en situation de handicap. Depuis deux ans, 22 000 postes ont été créés dans
l’Education nationale. Accompagner les élèves est notre devoir. Les Maires se
sont massivement mobilisées pour mettre en place les rythmes scolaires et les
parlementaires de la majorité ont avec force conviction souhaité que le fonds
d’amorçage soit maintenu.
envoi d'Anthony Pitalier