les AMAP disent NON à la" Ruche qui dit oui"
"Le “frelon” Parisien exterminateur de la petite paysannerie continue ses ravages !
Depuis
plusieurs années, des groupes de consom-acteur-actrices se sont
regroupés pour aider au maintien ou à l’installation de paysans (AMAP ,
ACAPE , centres de réinsertion, etc…), mais depuis peu cette mouvance
semble s’essouffler.
Par contre, de nouveaux moyens de distribution ont vu le jour, via internet comme “La ruche qui dit oui”.
Grâce
à la médiatisation énorme dont a bénéficié cette nouvelle formule,
l’engouement auprès de celle-ci a bien pris. En effet, la presse laisse
supposer aux lecteurs qu’il s’agit de distribution de paniers en vente
directe, alors que c’est une plate-forme logistique qui prélève près de
20 % du chiffre d’affaires aux paysans adhérents à ce système...!
Tout d’abord par tromperie pour le consommateur, qui pense acheter un produit en vente directe,
alors qu’il s’agit de manière très subtile d’une vente par 2
intermédiaires : le propriétaire de la ruche qui prend 10% TTC sur le CA
réalisé et 10% TTC pour une start-up parisienne qui grossit à vue d’œil
(40 salariés, dont les créateurs sont tous diplômés de hautes écoles de
commerce)."
la suite de l'article : http://aquitainedecroissance.org/2014/11/09/les-amap-disent-non-a-la-ruche-qui-dit-oui/