L'Etat s'attaque aux lanceurs d'alertes
Ils donnent l'alerte avant que ne surviennent les dégâts... Amiante, plomb, dioxine, ogm, nucléaire. Et bientôt ondes électromagnétiques (micro-ondes, portables, wifi...) pesticides et herbicides, effets secondaires des vaccins et médicaments chimiques, liste non exhaustive....
Ce sont souvent des chercheurs (toxicologues, épidémiologues, etc.), qui mettent le doigt sur des phénomènes insoupçonnés, mais aussi des citoyens concernés, relais d’opinion et agitateurs rôle classique , mais aussi, de plus en plus souvent, acteurs pointus de l’expertise.
Les lanceurs d’alerte se manifestent aujourd’hui partout dans le monde industrialisé
En France, dans l’histoire récente, ils ont pour noms
Henri Pézerat (amiante), André Cicolella (éthers de glycol toxiques des peintures, vernis, etc.), Annie Pfohl- Leszkowitcz (mycotoxines des aliments), Pierre Aubineau, Roger Santini ou les parents d’élèves de Saint-Cyr-l’École (pathologies des ondes de téléphonie mobile), Jean-François Viel (cancers de La Hague), Marc-Édouard Colin (pesticides et abeilles), les collectifs de riverains des incinérateurs d’ordures ménagères, la Criirad et l’épidémiologue bielorusse Youri Bandazhevsky (maladies post- Tchernobyl), les faucheurs volontaires et le biologiste hongrois Arpad Pusztaï (risques des OGM), Yves Cochet (climat) et bien d’autres encore .
epuis le nombre de scandales dévoilés par ces lanceurs d'alerte n'a cessé de s'allonger, autour des médicaments par exemple, dont le médiator.
OR voici que l'Etat a décidé de les mettre en danger suite à la parution l'article L141-1 et R 141-21 du code de l'environnement de loi paru le 13 juillet dernier au Journal officiel.
Médiapart.
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