le site
http://www.porcherie-poiroux.fr/0
la pétition
http://www.porcherie-poiroux.fr/signez-la-petition/
La Vendée ne doit pas devenir la terre d’accueil des usines d’élevage porcin
que la Bretagne ne supporte plus. Ce système y a pollué les sols, les cours
d’eau et les plages ; les mêmes causes provoqueront les mêmes conséquences dans
notre département.
Située à 16 kms des Sables d’Olonne, à la source même de la Vertonne qui se
jette à Brem sur Mer et de six autres cours d’eau dont le Payré qui aboutit
dans les marais de Talmont, la maternité-usine aux 890 truies et aux 23.000
cochons de Poiroux sera la « tête de pont » des futures porcheries vendéennes
du groupe Sofiproteol qui finance l’opération.
En 2010, ce projet avait fait l’unanimité contre lui : le président du
Conseil Général, Monsieur Philippe de Villiers, les conseillers généraux et
maires, les municipalités, une partie importante de la population, tous
s’étaient mobilisés. Le préfet de l’époque, Monsieur Jean-Jacques Brot, avait
refusé l’autorisation, considérant l’impact de cette usine sur ce territoire
fragile.
Rien n’a changé dans ce projet dangereux, sauf les préfets, et,
pourtant, l’usine aux cochons a été autorisée par l’arrêté préfectoral du 18
novembre 2013, sous l’influence de la Chambre d’Agriculture et de la FNSEA
dirigée par le président de de Sofiprotéol (8 milliards d’euros dans l’agro-alimentaire). La
préfecture pouvait s’y opposer en invoquant le même souci de la
protection des populations et de l’environnement qu’en 2010...................
Cette
pétition ne s’oppose pas aux éleveurs et aux élevages à condition que
les techniques utilisées s’intègrent à l’environnement et aux intérêts
de la population. La mise en œuvre de l’Agro-écologie, importante
ambition du Gouvernement, passe par le refus d’un système d’usines à
cochons, sur caillebotis et lisier, impactant gravement le territoire et
justifie le développement d’élevages fermiers, sur paille et fumier,
respectueux des sols, de l’eau et des consommateurs.