Les zones humides remplissent de nombreuses fonctions utiles aux équilibres naturels et aux activités humaines.
Trois fonctions majeures peuvent être identifiées :
- Fonctions hydrologiques :
les milieux humides sont des “éponges naturelles” qui reçoivent de l’eau, la stockent et la restituent.
Lors d’épisodes pluvieux ou de crues, les zones humides se chargent
en eau et la restituent progressivement au milieu naturel en période de
sécheresse. Ainsi, ces réservoirs naturels servent à réguler et atténuer
les crues en limitant leur amplitude notamment en période hivernale.
Elles permettent le soutien du débit des cours d’eau en période d’étiage
et la recharge des nappes phréatiques tout au long de l’année.
- Fonctions physiques et biogéochimiques :
les zones humides sont des filtres naturels contribuant ainsi au maintien et à l’amélioration de la qualité de l’eau.
Elles retiennent ou éliminent les matières en suspension, les
polluants tels que les métaux lourds ou les produits phytosanitaires.
Leur efficacité est augmentée avec le temps de séjour de l’eau. Elles
possèdent également un pouvoir de dénitrification et de déphosphatation
via des processus chimiques qui permettent de dégrader l’azote et le
phosphore de l’eau.
- Fonctions écologiques :
les zones humides constituent de véritables réservoirs de biodiversité.
Ce sont des écosystèmes complexes et diversifiés qui sont essentiels
aux cycles de vie de certaines espèces animales et végétales. Elles
offrent en effet, les fonctions essentielles à la vie que sont
l’alimentation, la reproduction et la fonction d’abri, de refuge et de
repos. A titre d’exemple, ces milieux accueillent 30 % des espèces
végétales remarquables et menacées et 50 % environ des espèces
d’oiseaux.
( sources: préfecture du Calvados)