-Avant
de développer le contenu du conseil, je m’interroge sur le caractère
public et contradictoire de la séance du 28 janvier 2015.-
-Je veux bien
admettre que j’entends moins bien avec les années qui passent, mais une
salle non sonorisée, un orateur qui marmonne, il y aurait matière à
discuter sur la volonté de nos élus de partager, d’intéresser les
habitants de la commune à la gestion de celle-ci.-
La
première question de ce conseil était consacrée au vote du budget 2015,
le premier de la nouvelle équipe et une sorte de baptême pour le nouvel
adjoint en charge des finances (Alain MAURY). En introduction, il prend
soin de remercier le service « finances » de la commune, mais sans trop
de conviction. Puis il astreint les membres du conseil et nous aussi,
public attentif à l’usage de faire, comme dans les couvents, une
lecture "pieuse" pendant que les frères sont à table.
Il est certain
qu'ils avaient établi cette règle, non pas tant pour s'occuper de
saintes pensées, que pour éviter des conversations inutiles et frivoles,
et surtout pour empêcher les contestations qui naissent pendant les
repas et qu'ils ne croyaient pouvoir arrêter d'une autre manière....
Le
voilà parti dans la lecture quasi intégrale du manuel du parfait
gestionnaire municipal, sur un ton monocorde, puis du document
budgétaire.
A
l’heure des nouvelles technologies, de l’information synthétique allant
à l’essentiel, il existe encore ce type de processus. En tous cas
efficace, car pas de question, une intervention de l’opposition de
droite pas vraiment contradictoire avec les orientations communales.
Cette
tactique ne nous a pas empêché de relever quelques points repris par la
suite par notre Maire qui se targue d’une bonne gestion passée et
future, du désengagement de l’État (la DGF), des dépenses imposées par
les rythmes scolaires, de son engagement de ne pas augmenter la part
communale, tout çà en maintenant à 7,5 millions d’euros les
investissements communaux.
On
pourrait se laisser aller à penser qu’il n’y a pas d’autres
alternatives… c’est bien sur faux.
Premier point l’endettement par
habitant de 490 euros qui va tomber à 420 euros est anormalement bas, il
devrait se situer aux alentours de 1.000 euros. Il indique que la
commune n’investit pas assez et fait des choix à court terme.
Autre point,
les chantiers récurrent sur les mêmes sites (salle Calixte, centre de
loisirs, centre bourg, liaison verte…) indiquent le manque d’ambition,
une gestion pingre qui nous obligent chaque année à réinvestir faute
d’avoir mis les moyens nécessaires pour boucler correctement un
chantier.
Ensuite on peut remarquer que de nombreux projets restent au
stade de projet : secteur des bourrelières, aménagement du centre bourg…
Autre point de divergence, c’est le recrutement régulier de cadre à
défaut d’homme de terrain.
Notre mairie devient petit à petit un centre
d’études, d’élaboration de projet sans suite, ou un cabinet de suivi de
chantier.
Pour résumer c’est un manque d’énergie, d’ambition. La
population vieillit , la commune suit, ça sent la sclérose
généralisée.
La
seconde question était relative à l’attribution des concessions sur la
plage de Tanchet
- Là je vais sortir de ma réserve car j’ai un
pressentiment d’un manque d’équité-. Je résume :
Pas trop loin de moi, dans la salle du conseil, était assis un jeune homme d’une trentaine d’années, le regard franc, dreadlocks, personnage pas habituel en ce lieu… -ça fait plaisir quand la jeunesse vient s’informer des choix communaux-…
En
fait, pour lui c’était intéressé. Il était candidat à l’une des
concessions sur la plage de Tanchet. A l’annonce des candidats retenus,
il explose car non retenu ! s’en va et dicte sa façon de
penser…
Un élu de l’opposition Laurent Ackriche interroge l’adjointe en charge
de ce dossier (Mme DOAT) sur les critères retenus pour le choix des
heureux élus. Elle bafouille , ne répond pas vraiment à la question de la mise à l’écart de cette candidature. Prétextant ainsi le fait qu’il aurait laissé son établissement ouvert après
minuit. C’est étonnant ! Cela doit être dur et terrible à
gérer pour un commerçant restant avec son bungalow sur les bras et tout
le matériel nécessaire.
-Il
m’a semblé plutôt qu’il a été victime du fait de la "princesse"… ce
gaillard dénué de diplomatie, qui doit avoir l’habitude du langage
direct, a du frôler ou franchir la ligne jaune, ne plaisant pas à
MADAME… je referme la parenthèse.-