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02/02/2015

conseil municipal de mercredi 28 janvier 2015




-Avant de développer le contenu du conseil, je m’interroge sur le caractère public et contradictoire de la séance du 28 janvier 2015.-
-Je veux bien admettre que j’entends moins bien avec les années qui passent, mais une salle non sonorisée, un orateur qui marmonne, il y aurait matière à discuter sur la volonté de nos élus de partager, d’intéresser les habitants de la commune à la gestion de celle-ci.-

La première question de ce conseil était consacrée au vote du budget 2015, le premier de la nouvelle équipe et une sorte de baptême pour le nouvel adjoint en charge des finances (Alain MAURY). En introduction, il prend soin de remercier le service « finances » de la commune, mais sans trop de conviction. Puis il astreint les membres du conseil et nous aussi, public attentif  à l’usage de faire, comme dans les couvents, une lecture "pieuse" pendant que les frères sont à table. 
Il est certain qu'ils avaient établi cette règle, non pas tant pour s'occuper de saintes pensées, que pour éviter des conversations inutiles et frivoles, et surtout pour empêcher les contestations qui naissent pendant les repas et qu'ils ne croyaient pouvoir arrêter d'une autre manière....
 Le voilà parti dans la lecture quasi intégrale du manuel du parfait gestionnaire municipal, sur un ton monocorde, puis du document budgétaire.
A l’heure des nouvelles technologies, de l’information synthétique allant à l’essentiel, il existe encore ce type de processus. En tous cas efficace, car pas de question, une intervention de l’opposition de droite pas vraiment contradictoire avec les orientations communales.

Cette tactique ne nous a pas empêché de relever quelques points repris par la suite par notre Maire qui se targue d’une bonne gestion passée et future, du désengagement de l’État (la DGF), des dépenses imposées par les rythmes scolaires, de son engagement de ne pas augmenter la part communale, tout çà en maintenant à 7,5 millions d’euros les investissements communaux.
On pourrait se laisser aller à penser qu’il n’y a pas d’autres alternatives… c’est bien sur faux.

 Premier point l’endettement par habitant de 490 euros qui va tomber à 420 euros est anormalement bas, il devrait se situer aux alentours de 1.000 euros. Il indique que la commune n’investit pas assez et fait des choix à court terme. 

Autre point, les chantiers récurrent sur les mêmes sites (salle Calixte, centre de loisirs, centre bourg, liaison verte…) indiquent le manque d’ambition, une gestion pingre qui nous obligent chaque année à réinvestir faute d’avoir mis les moyens nécessaires pour boucler correctement un chantier.
 Ensuite on peut remarquer que de nombreux projets restent au stade de projet : secteur des bourrelières, aménagement du centre bourg… 
 Autre point de divergence, c’est le recrutement régulier de cadre à défaut d’homme de terrain. 
Notre mairie devient petit à petit un centre d’études, d’élaboration de projet sans suite, ou un cabinet de suivi de chantier.
 Pour résumer c’est un manque d’énergie, d’ambition. La population vieillit , la commune suit, ça sent la sclérose généralisée.

La seconde question était relative à l’attribution des concessions sur la plage de Tanchet
- Là je vais sortir de ma réserve car j’ai un pressentiment d’un manque d’équité-. Je résume :
Pas trop loin de moi, dans la salle du conseil, était assis un jeune homme d’une trentaine d’années, le regard franc, dreadlocks, personnage pas habituel en ce lieu… -ça fait plaisir quand la jeunesse vient s’informer des choix communaux-…
En fait, pour lui c’était intéressé. Il était candidat à l’une des concessions sur la plage de Tanchet. A l’annonce des candidats retenus, il explose  car non  retenu !  s’en va et dicte sa façon de penser

Un élu de l’opposition Laurent Ackriche interroge l’adjointe en charge de ce dossier (Mme DOAT) sur les critères retenus pour le choix des heureux élus. Elle bafouille , ne répond pas vraiment à la question  de la mise à l’écart de cette candidature. Prétextant ainsi  le fait qu’il aurait laissé son établissement ouvert après minuit. C’est étonnant ! Cela  doit être dur et terrible à gérer pour un commerçant restant avec son bungalow sur les bras et tout le matériel nécessaire.
-Il m’a semblé plutôt qu’il a été victime du fait de la "princesse"… ce gaillard dénué de diplomatie, qui doit avoir l’habitude du langage direct,  a du frôler ou franchir la ligne jaune, ne plaisant pas à MADAME… je referme la parenthèse.-

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