Chaque année à l’approche du lundi de Pentecôte, une polémique
éclate à propos de l’utilisation de l’argent destiné aux personnes âgées
et handicapées."Tous les crédits ne sont pas
dépensés",s’enflamment les associations tandis que le gouvernement
réplique que ces fonds ne sont pas détournés mais juste mis en réserve.
C’est à la suite de la canicule de 2003 que le gouvernement a
instauré, l’année suivante, une journée de solidarité en faveur de la
perte d’autonomie. Celle-ci avait été initialement fixée au lundi de
Pentecôte.
En 2008, ce jour a retrouvé son caractère chômé.
Mais le principe d’une journée travaillée pour la solidarité a été
maintenu. En contrepartie, les employeurs versent une contribution de
0,3% de la masse salariale à la Caisse nationale de solidarité pour
l’autonomie (CNSA). Une autre contribution provient des revenus des
placements et du patrimoine, à l’exception de l’épargne populaire.
Ensuite, les crédits sont affectés à 60% aux personnes âgées et à 40%
aux personnes handicapées. Depuis son instauration, cette journée a
rapporté 18,6 milliards d’euro