CONSTRUIRE L'AVENIR ENSEMBLE
 

21/05/2013

 
Michèle Delaunay, ministre déléguée chargée des personnes âgées, a défendu, jeudi 16 mai 2013, l'utilisation des fonds provenant de la journée de solidarité. La ministre a également évoqué l’extension du dispositif à d’autres catégories que les salariés et retraités imposables.
Chaque année à l’approche du lundi de Pentecôte, une polémique éclate à propos de l’utilisation de l’argent destiné aux personnes âgées et handicapées."Tous les crédits ne sont pas dépensés",s’enflamment les associations tandis que le gouvernement réplique que ces fonds ne sont pas détournés mais juste mis en réserve.

C’est à la suite de la canicule de 2003 que le gouvernement a instauré, l’année suivante, une journée de solidarité en faveur de la perte d’autonomie. Celle-ci avait été initialement fixée au lundi de Pentecôte.
En 2008, ce jour a retrouvé son caractère chômé. Mais le principe d’une journée travaillée pour la solidarité a été maintenu. En contrepartie, les employeurs versent une contribution de 0,3% de la masse salariale à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA). Une autre contribution provient des revenus des placements et du patrimoine, à l’exception de l’épargne populaire. Ensuite, les crédits sont affectés à 60% aux personnes âgées et à 40% aux personnes handicapées. Depuis son instauration, cette journée a rapporté 18,6 milliards d’euro
                                                 
                                                                                                    

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