"le discours du candidat socialiste, qui veut rééquilibrer rigueur et relance sur le continent et renégocier le traité européen dit «pacte budgétaire», trouve désormais de plus en plus de relais à Bruxelles, par-delà les familles politiques. Alors que l'Union affichait, en février, un taux de chômage record, à plus de 10 %, certains commencent à se demander si elle ne s'est pas engagée “trop fort, trop vite” sur la voie de la rigueur, selon les vœux du couple franco-allemand. La partie, pour François Hollande, était pourtant loin d'être gagnée....
article Médiapart du 25/04/12 de Ludovic Lamant (extrait)
Affaires ?
Affaires ?
"Quiconque veut prendre la mesure du bilan des interventions de
Nicolas Sarkozy dans la vie des affaires peut avantageusement prendre le
Fonds stratégique d’investissement (FSI) comme champ d’étude. Car
l’histoire du FSI recèle de nombreux secrets, que Mediapart s’est
appliqué à percer. Et les résultats de notre enquête sont accablants :
en d’innombrables cas, Élysée a fait pression sur le fonds pour qu’il
apporte des financements publics à des obligés du Palais ou des hommes
d’affaires dont Nicolas Sarkozy s’était tout bonnement entiché.
D’ordinaire, dans le débat public, on ne retient du rôle de Nicolas
Sarkozy dans la vie des affaires que ses activités de fondé de pouvoir
du capitalisme du Fouquet’s. En clair, ce sont ses interventions les
plus visibles au profit des plus grandes fortunes qui alimentent la
controverse : son scandaleux coup de pouce au profit de Serge Dassault
pour que son groupe puisse croquer à vil prix le groupe stratégique
Thales ; les cadeaux faits au milliardaire belge Albert Frère et à son
complice et associé le milliardaire canadien Paul Desmarais lors de la
fusion GDF-Suez ou dans l’affaire Eiffage…"la suite sur médiapart