Il s'agit les le 22 mars et 29 , de voter pour les élus qui gèrent les
départements, soit 6 % de la dépense publique, 35 milliards
d‘investissement de la politique sociale par an, 12 milliards
d’équipement de proximité, collèges, routes, gymnases, et de 12,3 % de
financement de secteur associatif soit 1 828 000 emplois.
Et quand c’est
la droite qui revient, elle est du genre à fermer les Bourses du
travail (cela vient de se produire dans cinq grandes villes),
à couler
les associations sociales et culturelles
les plus vivantes,
à traiter fort mal les crèches, les collèges
publics, les transports publics, les personnes âgées et handicapées, les
prestations sociales aux plus démunis.
Donc ce sont des enjeux concrets
qu’il serait malvenu de sacrifier localement au nom du débat national.
A
ce niveau, une gestion de gauche ou de droite, chacun le sait, ce n’est
pas la même chose.
L'UMP n'est pas égal à PS-gauche. La gestion en plus a
été commune jusque là, à gauche, dans 61 depts, et là ou ce n'est pas le
PS qui dirige ( 6 depts de gauche sur 61 ) c'est avec les voix du PS
qu'ils ont été et seront gagnés - ou perdus.