Aujourd’hui, la vie politique et civile ne s’organise
que par et pour les religions alors que l’on compte tout au plus 4
millions de pratiquants toutes religions confondues sur plus de 66
millions d’habitants. Il n’y a pas de ministre des cultes en France. La
suppression définitive du ministère des Cultes en 1912 entraîne
l’attribution de son domaine au ministère de l’Intérieur. Un bureau
central des cultes est rattaché au ministère de l’intérieur.
On
ne peut imputer à la laïcité la responsabilité du déclin de la pratique
et des vocations religieuses. Ce déclin peut être constaté dans
l’ensemble du monde occidental y compris lorsque les Eglises ou l’Eglise
et l’Etat ne sont pas séparées. .......
Une étude menée par l’institut Sociovision révélée par RTL montre qu’une
très large majorité des Français souhaitent « la discrétion des
affirmations religieuses », voire la neutralité des espaces de vie en
commun, c’est-à-dire dans la rue, à l’école ou au sein de l’entreprise
dans laquelle on travaille.
Sur 66 millions d’habitants 4 millions de pratiquants toutes religions
confondues. On ne peut enfermer la diversité dans le seul domaine
religieux et dans trois ou quatre cultes reconnus.
http://www.cnafal.org/la-laicite-doit-aussi-sappliquer-aux-pouvoirs-publics/