Deux fois moins cher, beaucoup, beaucoup moins polluant : le GPL a tout pour plaire. Pourtant, en France, ce carburant a systématiquement été écarté au profit du diesel. Voici pourquoi.
Moins cher, mais de combien ? Quasiment deux fois moins ! Problème
: on trouve une pompe GPL dans seulement une station service sur sept...
Le GPL, nettement moins taxé, est pourtant ultra-compétitif, avec un
prix moyen à la pompe de 0,86 euro le litre contre... 1,52 euro pour le
Super 95 et 1,34 pour le gazole.
Et le GPL crache moins de CO2, mais aussi 96% en moins de NOx (monoxyde et dioxyde d'azote) et... zéro particules. Du coup, en Italie, en Pologne, en Corée du Sud ou en Turquie, les véhicules roulant au GPL représentent entre 5% et 40% du parc.
Et en France ? Les véhicules GPL ne sont pas soumis à restriction de circulation en cas de pollutions. C'est dire.
Dans cette affaire comme dans beaucoup d’autres, la France est adepte du tout ou rien. L’ennui avec le tout diesel ?
Un gros nuage de particules assuré dès qu’un anticyclone plaque l’air au sol. Ce qu’on était supposé gagner en émissions CO2 avec le diesel contre le réchauffement du climat, on le perd avec un surcroît de poussières fines. Hautement toxiques.
Guillaume Malaurie - Le Nouvel Observateur