Les pesticides sont mal évalués et menacent la santé publique
Depuis
la seconde guerre mondiale, une quantité gigantesque de produits de
synthèse, surtout issus de la chimie du pétrole et des toxiques, a été
utilisée en agriculture. Les effets secondaires néfastes des pesticides
sur la santé et l’environnement ont toujours créé de vifs débats à
travers le monde. L'autorisation de mise sur le marché de ces substances
repose sur des tests à moyen ou long terme sur des animaux de
laboratoire, réalisés essentiellement sur le "principe actif", composant
chimique déclaré des formulations commercialisées, sachant que les
formulations complètes ne sont jamais publiques ni testées à long terme.
Dans une étude nouvellement publiée par l’équipe du Professeur Séralini « Major pesticides are more toxic to human cells than their declared active principles » (2014) Biomedical Research International,
par Robin Mesnage, Nicolas Defarge, Joël Spiroux de Vendômois et
Gilles-Eric Séralini, il est démontré que pour huit formulations
de pesticides sur 9 testées, celles-ci sont jusqu'à 1000 fois plus
toxiques que leurs "principes actifs" sur des cellules humaines.
Il
s’agit de 3 herbicides (glyphosate, isoproturon, fluoxypyr), 3
insecticides (imidaclopride, acétamipride, pyrimicarbe) et 3 fongicides (tébuconazole, époxiconazole, and prochloraz).
Seuls ceux-ci sont testés pour l'étude des effets à long terme sur la
santé, en négligeant les adjuvants toxiques des formulations. La
toxicité observée sur trois types de cellules humaines (embryonnaires,
placentaires et hépatiques) révèle donc l’effet réel des mélanges avec
leurs adjuvants considérés jusqu’alors inertes et souvent confidentiels.
Le Roundup est parmi les herbicides et les insecticides les plus
toxiques testés. Quant aux fongicides, ils sont toxiques à des doses 300
à 600 fois inférieures à celles
utilisées pour les usages agricoles. Ces résultats suggèrent que, dans
les procédures d’évaluation préconisées par les agences sanitaires, les
toxicités des pesticides sont grandement sous-estimées, entrainant
vraisemblablement des limites maximales de résidus autorisés erronées et mettant en danger les populations exposées.
: photo Génèrations Futures : http://app.mlnewsletterfr.com/links/view/537695/69624422/4171729/y1j6f3r/r4b8/1849219153/80/
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-- CRIIGEN Comité de Recherche et d'Information Indépendantes sur le Génie Génétique Tél : 02 31 56 56 84 Fax : 02 31 56 53 20 criigen@unicaen.fr
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