Ségolène Royal a fait adopter trois mesures lors
de l’examen
du projet de loi relatif à la biodiversité en
commission
À l’occasion de l’examen du projet de loi biodiversité par la commission du
développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée
nationale, Ségolène Royal a fait adopter trois mesures visant à lutter contre
les pesticides :
1.
Généraliser l’action « Terre saine, communes sans pesticide » et anticiper la
suppression des pesticide dans les produits d’entretien des espaces publics au
1er mai 2016, au lieu du 1er janvier 2020 ;
2.
Faciliter la commercialisation de produits naturels pour le traitement des
plantes
3.
Interdire définitivement l’épandage aérien de pesticides.
Généraliser l’action « Terre saine, communes sans pesticide »
La
ministre a ainsi fait adopter un amendement accélérant l’objectif de « zéro
pesticide » pour les collectivités dans les produits d’entretien de leurs
espaces publics (écoles, jardins publics, espaces verts), à compter du 1er mai
2016, au lieu du 1er janvier 2020 comme le prévoyait la loi Labbé. Près de 4
000 communes sont déjà engagées dans cette démarche.
.
Un premier bilan sera fait lors de la Fête de la nature en mai 2015.
Faciliter la commercialisation de produits
naturels pour le traitement des plantes
Pour
faciliter l’utilisation de produits naturels pour le traitement des plantes,
Ségolène Royal a fait inscrire dans le projet de loi la reconnaissance des
produits de traitement des plantes et des engrais d’origine naturelle. Ces
substances naturelles pourront être mises sur le marché rapidement.
Interdire définitivement l’épandage aérien de pesticides.
Ségolène
Royal a fait adopter un amendement au projet de loi biodiversité qui viendra
interdire définitivement tout épandage aérien de pesticide. un arrêté, actuellement
en consultation publique, sera pris d’ici la fin du mois de juillet. Il
permettra de suspendre l’épandage aérien de pesticides pour l’ensemble des
cultures
- sans délai pour le maïs doux,
maïs pop-corn et bananes ;
-
dans 18 mois pour quelques cultures spécifiques de riz et de certains
vignobles, pour lesquels il est nécessaire de trouver une alternative
garantissant la sécurité des utilisateurs.
La ministre a salué
l’engagement des agriculteurs depuis plusieurs années pour trouver des
techniques alternatives qui rend aujourd’hui possible cette décision.
envoi d'Anthony Pitalier