Alors le 30 mars, il faut corriger les votes du 23 mars. En fait dans
le pays, la gauche est toujours majoritaire, mais une partie d’entre
elle s’est abstenue. Un sursaut est donc possible. Pour faire barrage à
la droite d’autant plus que celle-ci nourrit le FN en son sein.
En même temps il faut le dire à la gauche : c’est un 21 avril municipal.
Une Bérézina. La politique est implacable : si vous êtes de gauche et
faites une politique droitière, les électeurs qui ont voté pour
vous vous sanctionnent. Si cela avait été une élection législative le
23 mars, combien resterait il de députés ? Moins qu’en 1993. Moins qu’en
2002.
Donc ce n’est pas la
faute à nos élus, à nos édiles municipaux, c’est la faute à la
politique nationale de conciliation avec les faiseurs de chômage, avec
le Medef, avec la finance. Au fameux « pacte dit de responsabilité »
sans contrepartie. Et ce sera pire aux européennes et en 2015 et en 2017
si on continue.
Ce qui s’est passé est extraordinairement lisible : la gauche a été victime d’une abstention à gauche par mécontentement de la politique, non pas des maires, mais du gouvernement.
Ce qui s’est passé est extraordinairement lisible : la gauche a été victime d’une abstention à gauche par mécontentement de la politique, non pas des maires, mais du gouvernement.