COMMUNIQUÉ DE PRESSE
4 avril 2015
La campagne publicitaire de l'Eglise catholique
de Vendée " Renaître par le baptême" montre qu'elle est aux abois. Les perspectives de cette Eglise à dix ans
seraient assez catastrophistes, selon ses propres enquêtes.
La
mairie de Challans a fait retirer la publicité sur ses panneaux. Dans son
communiqué du 31 mars, les arguments avancés relèvent de la loi de Séparation,
article 28, qui ne concerne que les emblèmes religieux. Le contrat stipule « pour se
préserver à l’avenir de toute campagne politique ou confessionnelle quelle
qu’elle soit. ». Constatons que l'application d'un contrat d'affichage
serait plus solide que l'application de la loi de Séparation !
Et si
monsieur le Maire « tient à souligner qu’il respecte toutes les
religions, en particulier la catholique », nous remarquons que les
citoyens qui ne se réclament d’aucune n’auraient pas droit de cité à ses yeux.
Les
citoyennes et citoyens peuvent toujours
demander à se faire rayer des registres de baptêmes, même si cela n'ira pas
plus loin que " a renié son baptême".
Les citoyens français expatriés en Allemagne viennent d'en faire la cruelle
expérience, les documents fournis en toute illégalité par l'Eglise française à
l'Eglise allemande permettant à cette dernière de leur réclamer l'impôt destiné
au culte catholique !
Il est bien
montré ici que la loi protège tout à la
fois l'Etat des ingérences cléricales, mais également les cultes de celles de
l'Etat. "L'Etat chez lui, l’Église chez elle" disait Victor Hugo en
1850.
Pour sa part,
la Libre Pensée, attachée fondamentalement à la défense de la loi de 1905 qui
"assure la liberté de conscience et
garantit le libre exercice des cultes" ( article 1er ) manifestera pour son application à Paris le 5
décembre.