Les syndicats enseignants FSU, SGEN CFDT, SUD éducation, CGT éduc’action, dénoncent les projets d’installation de bornes biométriques dans les collèges de Vendée
Depuis plusieurs semaines, sous la pression des lobbies
industriels, les principaux des collèges de Vendée soumettent au vote
des conseils d’administration des projets biométriques pour accéder à la
restauration scolaire. Ce système, basé sur l’identification de la
main, est présenté comme « le progrès » par ses promoteurs. C’est
pourtant un dispositif de contrôle qui n’a rien à faire dans un
établissement scolaire.
Le débat est tronqué, car non seulement le débat de fond est évité, mais en plus aucun autre projet alternatif n’est soumis au vote des conseils d’administration malgré le coût élevé d’un tel projet et surtout de sa maintenance.
Les syndicats dénoncent la banalisation d’un tel outil qui n’a rien d’anodin. Les habitudes ainsi données aux jeunes élèves relèvent de choix éducatifs qui sont très discutables. Ils participent à l'acceptation sans réflexion des nouvelles techniques de surveillance électronique. Le Gixel (Groupement professionnel qui regroupe les intérêts des industriels de la biométrie) préconise d'ailleurs d’éduquer les enfants à la soumission aux technologies de contrôle dès la maternelle...
Si ces systèmes devaient se généraliser, c’est un projet de société totalement sécuritaire qui se mettrait en place allant à l’encontre de nos libertés individuelles.
Ce système présente par ailleurs de nombreux inconvénients : absence d’hygiène (la main est posée sur le même support par plusieurs centaines d’élèves), bug lié à la non-reconnaissance du support, allongement du temps d’attente…
Les syndicats demandent aux chefs d’établissement des collèges de Vendée d’abandonner les projets en cours et de respecter les procédures (instruction en commission permanente, présentation de plusieurs systèmes…). Dans le cas où le projet est soumis au conseil d’administration, les syndicats appellent les collègues, les parents d’élèves et les élèves à voter contre un tel projet, principalement pour des raisons éducatives et éthiques.
Le débat est tronqué, car non seulement le débat de fond est évité, mais en plus aucun autre projet alternatif n’est soumis au vote des conseils d’administration malgré le coût élevé d’un tel projet et surtout de sa maintenance.
Les syndicats dénoncent la banalisation d’un tel outil qui n’a rien d’anodin. Les habitudes ainsi données aux jeunes élèves relèvent de choix éducatifs qui sont très discutables. Ils participent à l'acceptation sans réflexion des nouvelles techniques de surveillance électronique. Le Gixel (Groupement professionnel qui regroupe les intérêts des industriels de la biométrie) préconise d'ailleurs d’éduquer les enfants à la soumission aux technologies de contrôle dès la maternelle...
Si ces systèmes devaient se généraliser, c’est un projet de société totalement sécuritaire qui se mettrait en place allant à l’encontre de nos libertés individuelles.
Ce système présente par ailleurs de nombreux inconvénients : absence d’hygiène (la main est posée sur le même support par plusieurs centaines d’élèves), bug lié à la non-reconnaissance du support, allongement du temps d’attente…
Les syndicats demandent aux chefs d’établissement des collèges de Vendée d’abandonner les projets en cours et de respecter les procédures (instruction en commission permanente, présentation de plusieurs systèmes…). Dans le cas où le projet est soumis au conseil d’administration, les syndicats appellent les collègues, les parents d’élèves et les élèves à voter contre un tel projet, principalement pour des raisons éducatives et éthiques.
Renseignements : 06 75 60 44 07
source "politique"