Les forces de l’ordre sont intervenues toute la journée dans la « zone à défendre », où les opposants à l’aéroport protègent leurs cabanes et leurs barricades.
Cyril Bouligand relativise :
« Il y a eu un peu de bagarre ce matin, un caillou de temps en temps et des œufs pourris, c’est une violence très relative. »
Les deux camps déplorent des blessés, au moins trois chez les
manifestants et sept chez les gendarmes, qui ont fait usage de grenades
explosives, grenades à poivre et flashballs.
La question de l’aéroport cristallise les tensions entre Verts et
socialistes au sein même du gouvernement. « J’ai eu le sentiment que
François Hollande était conscient de l’impact dévastateur des images de
guerre civile à Notre-Dame-des-Landes », avance Dominique Voynet qui a
parlé au Président mardi matin.
Les démolitions et les évacuations devraient se poursuivre dans les
prochains jours. Dans plusieurs villes de France, des manifestations
d’opposants à l’aéroport ont déjà eu lieu ou sont prévues avant la
grande « manifestation de réoccupation » du 17 novembre.