compost de la précédente usine..Taffeneau. Les plastiques et résidus étaient très apparents ! Dorénavant ils seront plus finement triés .moins visibles mais toujours présents et certainement impropres à un épandage sur les sols agricoles ..
"Les doutes qui persistent autour du futur compost
Dans quelques semaines, le compost des usines de  tri mécano-biologiques (1) sera épandu sur les terres agricoles.  Tous les acteurs ne sont pas rassurés.
Enquête
 Le reportage a fait l'effet  d'une petite bombe. C'était sur TF1 voilà quelques semaines. On y  découvrait l'usine de tri mécano-biologique de Montpellier : des  riverains agacés, 95 % des produits traités qui finissent dans une  décharge, 1500 tonnes seulement de compost malgré un investissement  lourd (90 millions d'euros).
« Au moindre pépin, on arrête tout »
Le  dossier est sensible et les images de la première chaîne tombent au  plus mauvais moment. En Vendée, elles ont semé le doute. Et pas  seulement du côté de la Fève, qui n'en fini pas de dénoncer le « poison » que pourrait constituer cet amendement organique dans les sols. Du côté des agriculteurs aussi, on se pose des questions.
DL;Certes, localement, une convention a été signée entre la chambre  d'agriculture, le conseil général et Trivalis. Par ce document, les  agriculteurs s'engagent à prendre cet « engrais » sur leurs terres. « Parce que l'agriculture peut apporter sa contribution au développement durable », argumente Joël Limouzin, le « patron » de la FDSEA. « A  un moment donné, il faut prendre ses responsabilités. On ne peut pas  être contre l'incinérateur, contre les centres d'enfouissement et ne pas  vouloir de TMB. » Derrière la posture citoyenne, il y a malgré tout des inquiétudes chez le leader agricole. Et il prévient. « Au moindre pépin, on arrête tout ! »
Pour Christian Aimé, président de la chambre d'agriculture, il y a assez de garde-fous pour que ça se passe bien. « Chaque lot de compost sera analysé avant épandage », rassure-t-il. Mais la surveillance ne s'arrête pas là. « Un laboratoire d'analyse pourra intervenir à la demande de la chambre d'agriculture, ajoute-t-il, et des parcelles témoins seront suivies sur vingt ans. »  Les points zéro viennent d'ailleurs d'être réalisés sur ces terrains. 
 Pour Christian Aimé, pas de doute, le produit sera tracé et « sécurisé ». Selon lui, l'attente du côté des agriculteurs serait grande. « Parce qu'ils ont besoin énorme de matières organiques. »
« Des bouts de  DL;plastique bleu »
Sur  le plan national, le syndicat n'est pas sur la même ligne que les  Vendéens. En début d'année, avec l'assemblée permanente des chambres  d'agriculture (APCA), la FNSEA a même cosigné un courrier dans lequel  elle exprimait ses craintes sur la qualité du compost issu des TMB. Et  ils attendent plus de garanties avant d'épandre sur leurs sols.
En Vendée, ces réticences n'ont pas échappé aux propriétaires fonciers, déjà passablement énervés d'avoir été « tenus à l'écart des discussions avec les organismes agricoles et le Département ». « C'est tout de même incongru ! », s'étonne  Bruno de la Roche Saint André, président du Syndicat de la propriété  privée rurale en Vendée (ainsi qu'au plan national). Sa crainte, et  celle des propriétaires fonciers ? Que leurs biens soient détériorés. « Un bien loué doit être rendu en l'état », rappelle-t-il, n'oubliant pas les pollutions engendrées par les produits issus d'anciennes usines de broyage-compostage. « Quinze ans après, on retrouve encore des petits bouts de plastique bleu. »"
les soucis ne font que commencer. pour  les décideurs  qui , à la légère, et seuls, ont fait ce mauvais choix.
Les associations environnementales, dont  principalement la FÈVE,  ont toutes tiré la sonnette d'alarme .En vain.. jusqu'à ce jour . Certains  d'entre nous ayant même reçu des "intimidations" lors de la publication du fameux Petit Livre Vert *sur le TMB , ce dernier  reprenant pourtant seulement  l'exposé donné lors des conférences .
 Il serait judicieux  de ne pas épandre ce compost car  les composants chimiques, médicamenteux, métalliques qu'il renferme  ne seront pas analysés ,  la "norme" retenue ne les prenant  pas en compte.
Dès lors, la loi contre l'interdiction d'empoisonner les sols prendra tout son sens . D'ici là .s'il était possible de limiter les dégats !
à suivre 
martine guyot 
*interdit depuis !