Élections cantonales, mode d'emploi
Le scrutin se tiendra le 20 mars pour le premier tour et le 27 mars pour le second tour. La campagne officielle, qui s’ouvre le 7 mars, s’achèvera la veille du premier tour.
L’élection a lieu au scrutin uninominal majoritaire à 2 tours. Comme pour la présidentielle, il faut obtenir 50 % des suffrages – correspondant à au moins un quart des électeurs inscrits – pour être élu dès le premier tour. Dans le cas contraire, tous les candidats ayant rassemblé les voix d’au moins 12,5 % des électeurs inscrits pourront se présenter au deuxième tour. Ce seuil était jusque-là fixé à 10 %.
La moitié des conseillers généraux est concernée. Les 2 023 cantons renouvelables sont répartis dans tous les départements français de métropole et d’outre-mer, Mayotte comprise. Seule fait exception la capitale, où le Conseil de Paris tient lieu à la fois de conseil général et de conseil municipal.
L’abstention est traditionnellement élevée. Elle avait atteint 35,1 % des inscrits au premier tour et 44,5 % au second tour en 2008. Pour la première fois depuis 1994, les cantonales n’auront pas lieu en même temps qu’un autre scrutin. Le découplage des élections n’a toutefois pas d’effet sur la participation.
Parité oblige, les candidats auront pour la première fois l’obligation de se présenter avec un suppléant de l’autre sexe, conformément à une loi de 2007.
Le conseil général a des compétences dans le domaine des aides sociales, de l’éducation, des transports ou du développement local.
Il s’agit des dernières élections cantonales, avant le remplacement des conseillers généraux par les conseillers territoriaux en 2014
Le mandat des conseillers généraux élus en mars ne sera donc que de trois ans, au lieu de six ans habituellement. Élus en mars 2014 dans des cantons élargis, les 3 500 conseillers territoriaux siégeront à la fois au conseil général et au conseil régional.