Cette initiative, qui a retenu toute mon attention, appelle toutefois quelques observations, certains de vos arguments quelque peu "approximatifs" méritant que l'on s'y arrête quelques instants.
En préalable je crois nécessaire que vous expliquiez ce qui fonde votre légitimité à vous adresser à nous, le simple fait d'apprendre l'existence de votre association ne renseignant guère à son sujet : d'où parlez-vous? Comment et quand votre association a-t-elle été créée? Pourquoi n’en a-t-on jamais entendu parler ? Pouvez-vous nous éclairer et confondre ceux qui pensent qu'elle ne serait rien d'autre qu'une courroie de transmission?
Réécrivant rapidement l'histoire, vous nous rappelez l'épisode de l'incinérateur en nous expliquant que le président du conseil général avait pris les choses en main et fait en sorte d'annuler ce choix coûteux et dangereux. Mais qui donc avait fait ce choix, si ce n'est Trivalis et le Conseil Général lui-même? Alors qui a sauvé la Vendée ? L’action du président ou, comme vous le sous-entendez, l’opposition très forte de la population ?
Vous écrivez ensuite que ce plan départemental aurait été élaboré démocratiquement, puisqu'il aurait été approuvé par 40 associations de défense de l'environnement.
Quoi qu’il en soit, les informations qui leur sont parvenues depuis 2006 ayant beaucoup évolué, il est établi que les associations les plus importantes et les plus représentatives en matière d’environnement et de développement durable ont toutes condamné ce procédé à l’occasion de l’enquête publique.
Une seule question: avez-vous vraiment lu cette convention?
Savez-vous en outre si les agriculteurs devront payer ou seront payés pour utiliser ou « écouler » ce compost ? Le doute subsiste…
Etes vous certain enfin que les agriculteurs qui bénéficient de baux d’exploitation pourront épandre ce compost sans l’accord de leurs propriétaires ? rien n’est moins sûr !
Les agriculteurs ont déjà été échaudés une première fois en épandant un compost (première génération) qui contenait des matières plastiques, des piles, des seringues..etc; Et devinez qui mit un terme à ce scandale : le fabriquant lui-même (Trivalis) et ses ingénieurs qualifiés ? Non point ! Le Conseil Général de la Vendée ? Que nenni ! Les instances de contrôle qui devraient contrôler? Vous n’y êtes pas !
Ce scandale prit fin par arrêté préfectoral, sur plaintes d’associations responsables.
Alain GUYOT Conseiller municipal du Château d’Olonne ; Président d’Alternative Citoyenne