CONSTRUIRE L'AVENIR ENSEMBLE
 

09/03/2010

et si les écolos avaient finalement raison de crier au loup !

Aucun élu ne peut se dédouaner

Après le deuil, viennent les questions et le jeu du mistigri pour trouver "les" coupables.


Nous ne serons pas dupes.
Ne reportons pas la faute sur les habitants pour leur soit disant "insouciance " boucs émissaires .. c'est .un peu facile !

Bien sur le conseil Général nie toute implication dans ce drame...mais nous aurons du mal à l'entendre , car chacun sait son extrême implication sur tout le territoire de la Vendée, et voit que finalement rien ne se fait nulle part ou presque , sans son "aval" .

Alors , nous pensons que les élus portent une lourde responsabilité. Leur rôle est difficile mais ne se sont-ils pas battus bec et ongles pour l'avoir et l'assumer ..?..

Ils ont été informés des risques naturels, lors de réunions en préfecture . Ils ont la culture suffisante pour comprendre les avis d'alerte de météo-france.

Qu'est ce qui n'a pas fonctionné ?

Aucun échelon dans la hiérarchie, de la Collectivité locale à l'État n'a réalisé le danger ni joué son rôle de garant de la vie d'autrui.

Combien de catastrophes faudra -t-il pour avoir, en toute clarté ,et en toute connaissance , une gestion de notre territoire en adéquation avec les risques naturels connus et répertoriés .

Qui informera le citoyen de tels risques ?

06/03/2010

PÉTITION

PÉTITION
Non à la Porcherie au Poiroux
un petit clic

au

http://cochonnerie.poiroux.free.fr/

rubrique signer la pétition

03/03/2010

nanou professeur de Physique chimie nous écrit...

Et si l'Histoire nous apprenait la sagesse

Depuis la préhistoire, l'homme a vécu avec la nature et grâce à la nature...tout d'abord en l'utilisant de façon "artisanale"par la cueillette de fruits, la chasse.. puis plus tard, en la " domptant" avec l' agriculture et l'élevage... Ne voulant plus être dépendant des aléas naturels, climatiques entre autre, l'homme a finalement décidé de copier la nature; exemple ,
- l'indigo qui teinte les jean a été synthétisé en laboratoire au lieu d'être cultivé à partir de l'indigotier
-les arômes de fruits sont devenus synthétiques au lieu d'être extraits des fruits.... Cette copie de la nature, appelée la synthèse d'espèces naturelles, a de nombreux avantages: l'espèce synthétisée peut être obtenue rapidement en grande quantité, très économique , moins coûteuse en transport, en main d'œuvre...
Aussi "bon" que le naturel du point de vue saveur..? pas vraiment .

L'arôme de vanille est à l'état naturel constitué de plusieurs molécules, synthétiques il n'est plus composé que d'une seule , la vanilline dont la saveur est bien moins subtile que la vanille naturelle mais 100 fois moins chère...

L'homme a d'abord exploité la nature , puis l'a copiée en apprenti sorcier


mais revenons à notre Histoire

L'essor de la chimie au XVIII siècle a permis cette révolution de la synthèse d'espèces naturelles synthétiques....et a permis l'émergence d'une nouvelle chimie encore plus "porteuse": la synthèse d'espèces chimiques artificielles!
Voilà la science à son apogée!


Depuis quelques dizaines d'années, des espèces chimiques nouvelles sont inventées ; les engrais, les médicaments, , les matières plastiques..
MAIS Il apparaît à court terme que la nature ne peut digérer des déchets qui ne sont pas d'origine naturelle.

Quand on sait qu'il faut en moyenne 400 années pour qu'un bout de plastique disparaisse et qu'on observe nos littoraux couverts de déchets plastiques ..et tous nos emballages ..
.Les recycler , comment ? certains devant être brûlés dégageant des gaz polluants. Les engrais artificiels, en grande quantité épuisent les terres, les stérilisent et ..à chaque pluie l'excédent des produits chimiques est emmené jusqu'à la mer ou s'infiltre dans les nappes phréatiques..


Il est plus que temps de se poser les bonnes questions et de réagir avec bon sens
nanou

01/03/2010

TEMPETE 28 Février 2010

Au Château d'olonne la mer a dévasté la route de la corniche!
Si la tempête a épargné les habitations au Châeau d'Olonne, le rivage a été fortement endomagé. Les pistes cyclables récemment aménagées du Tanchet au Puits d'enfer sont sérieusement endomagées.
Ici dans le virage qui avait récemment supporté les travaux d'amélioration du réseau d'assainissement

 
  
le drame de l'Aiguillon   et de la Faute sur  mer

La tempête était annoncée par  Météo France. , des pointes prévues  à 150 km/h... alerte rouge sur le département et surtout le littoral avec une  montée des eaux annoncée   jusqu'à un mètre à cause  du  très fort coefficient de la marée....

Quelles étaient les consignes officielles ? pour les zones exposées au vent; rester chez soi !
pour les zones" inondables" ? dont on parle peu par  souci   mercantile ... (?)...aucune consigne ! .
Sur un site internet,   iI existe une simulation qui donne les zones " inondables  " suite à la montée progressive  des océans...le sud de la Vendée, l'Ile Vertime, les zones de marais sont  concernées.

On ne peut pas dire que ces données soient vraiment  inconnues de nos pouvoirs publics.  Tout est encore une fois de plus une affaire de prévention raisonnée .

La compassion et la tristesse ne doivent pas  empêcher de poser les vraies questions .
Ces accidents  climatiques  entraînant la mort de citoyens sont de plus en plus fréquesur la planête ...certains y voient l'action du réchauffement . d'autres de la fatalité.  Ici , les enquêtes diront peut-être pourquoi tant de personnes y ont laisser leur vie. Il y aura peut-être une prise de conscience sur notre façon  de gérer notre environnement.'
 
 Martine GUYOT

24/02/2010

CONFERENCE ALGUES VERTES

L’absence d’Experts indépendants peut-elle expliquer les affaires graves de pollutions environnementales en France ?
L’amiante, le nucléaire, le sang contaminé, l’uranium., le nuage de Tchernobyl…..de funestes expériences, pour certaines, qui n’ont pas changé d’un iota le discours des politiques : les experts vous sont « offerts« par les industriels, et leur parole ne peut être mise en doute.

La preuve ?. Quand le Professeur LESNE,Docteur- chercheur» impénitent du CNRS a découvert la bizarrerie des accidents en Bretagne et surtout les conclusions cachées y afférentes un doute l’a saisi. Lui l’expert incontesté de la pollution aérienne, se met en « recherche » .
Les investigations qu’il mène, les témoignages recueillis avec sa commission « non-officielle » lui apportent la confirmation que tous les accidents survenus étaient bien dus aux algues vertes

Ces Algues , favorisées par les nitrates issus des élevages industriels intensifs de Bretagne, produisent en fermentant un gaz hautement toxique : l’hydrogène sulfuré . A faible dose, des effets nocifs importants sont déjà constatés sur l’organisme : crise d’asthme, trouble de la vision, des voies respiratoires et de l’odorat .
A forte dose , une perte rapide de connaissance suivie d’un coma parfois convulsif avec troubles respiratoire et cardiaque .Sur la plage de St Michel en Grève , des quantités dix fois supérieures à la norme « acceptable » ont provoqué la mort de deux chiens, d’un cheval, plusieurs comas de riverains, et une crise cardiaque mortelle chez un transporteur d’algues à Binic .

les pouvoirs publics annoncent qu’une diminution par trois des apports de nitrates est nécessaire pour tarir la pollution à sa source . Le seul grave problème : un monde agricole piégé qui considère que cette mesure hypothèque son avenir.

Ce vendredi soir, la salle était comble, plus de 140 personnes de tous horizons et aussi des milieux professionnels concernés : ostréiculteurs, agriculteurs bio, éleveurs industriels, citoyens, associations diverses, élus. La constatation est là : l’Etat n’est plus en mesure d’assurer la sécurité de ses citoyens, et ce sont les associations ou des experts bénévoles qui font ce travail..
Il fut aussi un temps où la presse jouait ce rôle avec des journalistes d’investigation….

Après le conférence, des débats ont lieu parmi les spect-acteurs »
En aparté, le responsable de la FDSEA reconnaît du bout des lèvres : « que les méthodes employées depuis des décennies font leurs premières victimes parmi les agriculteurs . .. Il nous faudra du temps pour changer… ».
A la confédération paysanne, le projet est la mise en place rapide d’exploitations à taille humaine , locales , respectueuses de la terre et de l’animal… productrices d’emplois.

Il ne sera pas possible d’étendre l'’élevage intensif plus longtemps. La Bretagne n’a pas su ou pu l’éviter. La Vendée le saura –t-elle s’inquiétait déjà une présidente d’association environnementale , membre du collectif « non à la porcherie du Poiroux »
.martine guyot -Alternative Citoyenne au château d’olonne
Le Dr LESNE

23/02/2010

le plan d'attaque du gouvernement contre les algues vertes.

Bruno Le Maire a présenté le 5 février 2010 à Rennes le plan d'attaque du gouvernement contre les algues vertes. Un plan qui marque selon lui un "tournant" pour l'agriculture. même si "on ne peut pas revenir sur 15 ou 20 ans d'agriculture d'un claquement de doigt", a estimé  le ministre de l'Agriculture

Le plan de 134 millions d'euros sur 5 ans préconise des "changements de pratiques et de méthodes" agricoles, mais il faut aussi "prendre en compte les contraintes des agriculteurs", a expliqué M. Le Maire, qui s'exprimait en compagnie de Chantal Jouanno, la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie. "Si le plan ne donne pas de résultats, on passera à un dispositif obligatoire et réglementaire", a prévenu M. Le Maire. 
Mme Jouanno a elle aussi qualifié le plan de "tournant", tout en reconnaissant qu'il faudra "au minimum 10 à 15 ans" pour régler complètement le problème de la prolifération des algues vertes. 


L'action du gouvernement est principalement axée sur le traitement et la collecte des algues sur les plages, avec notamment la création de trois plateformes de compostage des algues d'ici 2011 dans les Côtes d'Armor, le département le plus touché par le phénomène. Mais le gouvernement mise aussi sur "la reconquête des zones naturelles" et la "dénitrification" des campagnes, c'est à dire la réduction des apports d'azote (engrais) par les agriculteurs

Mécontentement des associations   Denis Baulier, du collectif "Urgence marées vertes", a  exprimé son mécontentement. "Les agriculteurs ne vont pas prendre en charge le ramassage et le traitement des algues. Les agriculteurs pollueurs s'en sortent très bien", . " Jean-François Piquot (porte-parole de l'association environnementale Eaux et Rivières de Bretagne) a déploré que "le curatif (le ramassage des algues sur les plages) ira très vite mais en revanche tout ce qui est préventif est remis à plus tard, y compris le respect des directives européennes"

10/02/2010

Professeur Claude LESNE invité du collectif

Monsieur le Professeur Claude LESNE invité du collectif vendredi 19 février à 20h15-Salle municipale de GROSBREUIL - conférence ouverte à tous


Lu dans Ouest France du samedi 31 octobre 2009
"Claude Lesné, Le chercheur rennais spécialiste des polluants aériens, veut alerter le public sur la toxicité des algues vertes.

Le chercheur au CNRS est un spécialiste des polluants aériens . Il a beaucoup travaillé sur l'amiante. « En 1981, on savait suffisamment de choses pour décider de cesser la production d'amiante dans l'industrie. Il a fallu attendre vingt ans. »

En 2008 des associations environnementales lui demandent ce qu'il sait sur les algues vertes.

« Les algues vertes en décomposition dégagent de l'hydrogène sulfuré, un gaz dont la toxicité est connue depuis 1700 ! s'insurge le médecin. A cette époque, les égoutiers présentaient les mêmes symptômes que les ramasseurs d'algues vertes aujourd'hui : yeux qui piquent, impression de brouillard et plus grave, risque de perte de connaissance. Un diagnostic de ces signes cliniques suffit pour savoir qu'il s'agit d'une intoxication due à l'hydrogène sulfuré. Si on demande des analyses complémentaires, c'est uniquement pour des raisons politiques. »

Des doses mortelles de 1 000 ppm (particules par millions) ont été relevées sur des tas d'algues en décomposition. « Pour établir le degré de dangerosité des algues sur nos plages, il faudrait des mesures systématiques des taux d'hydrogène sulfuré, réclame le chercheur. Le groupe de travail régional (2) sur les algues vertes l'a proposé, ainsi qu'une véritable campagne d'information sur la toxicité des algues vertes. Mais la commission interministérielle s'est montrée réticente à nos propositions. » Le chercheur a donc choisi d'aller au devant des citoyens"

Vendredi 5 mars 2010


Vendredi 5 mars 2010

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