La journée contre le harcèlement scolaire a lieu aujourd'hui. C'est une initiative "utile, mais surtout très importante, estime la psychanalyste Claude Halmos, parce qu'elle met en lumière un problème souvent caché, sa grande fréquence et sa gravité".
"Un enfant qui est harcelé, c'est un enfant qui se lève le matin en sachant qu'il va être la proie d'un ou plusieurs jeunes toute la journée. On va le torturer psychologiquement, explique Claude Halmos. Le but, c'est de casser l'image qu'il a de lui, qu'il se sente une chose infâme. Et les enfants harcelés ne parlent pas comme les femmes violées ne parlent pas, parce qu'ils ont honte et finissent par croire qu'ils sont nuls. Ils peuvent aller jusqu'au suicide. Beaucoup sont atteints de phobie scolaire. Et les séquelles sont nombreuses".
"Un enfant qui est harcelé, c'est un enfant qui se lève le matin en sachant qu'il va être la proie d'un ou plusieurs jeunes toute la journée. On va le torturer psychologiquement, explique Claude Halmos. Le but, c'est de casser l'image qu'il a de lui, qu'il se sente une chose infâme. Et les enfants harcelés ne parlent pas comme les femmes violées ne parlent pas, parce qu'ils ont honte et finissent par croire qu'ils sont nuls. Ils peuvent aller jusqu'au suicide. Beaucoup sont atteints de phobie scolaire. Et les séquelles sont nombreuses".
Attention aux réseaux sociaux
Les harceleurs sont aussi en danger. Ils n'ont pas eu ce repère éducatif : "essayer
de se mettre à la place de la personne à qui tu fais du mal et de
ressentir ce qu'il peut ressentir. À force de harceler, ils prennent du
plaisir et donc on ne sait pas ce qu'ils vont devenir".
Selon Claude Halmos, "quand un enfant est harcelé à l'école, c'est difficile pour les enseignants de ne pas le voir. Quant aux parents, il faut qu'ils soient attentifs au comportement de leur enfant, à ce qui se passe aux réseaux sociaux, qui ne créent pas le phénomène, mais l'amplifie".
Selon Claude Halmos, "quand un enfant est harcelé à l'école, c'est difficile pour les enseignants de ne pas le voir. Quant aux parents, il faut qu'ils soient attentifs au comportement de leur enfant, à ce qui se passe aux réseaux sociaux, qui ne créent pas le phénomène, mais l'amplifie".
