. Bruno Retailleau accusé d'un don irrégulier dans le compte de campagne de 2012 de Nicolas Sarkozy
Le site
Mediapart.fr a révélé mercredi 10 juillet un don illégal qu'aurait fait
le sénateur Bruno Retailleau pour financer la campagne présidentielle de
2012 de Nicolas Sarkozy.
Un don “irrégulier” mais “sans gravité”
Les nombreuses anomalies
soulevées par la commission montrent un excédant de 365 000 euros non
comptabilisé dans les comptes de campagne de l’ancien Président de la
République. Et parmi ces “irrégularités”, la commission des comptes de campagne pointe celle d’un «parlementaire»
ayant fait un don de 2000 euros. Ce don n’aurait posé aucun souci s’il
n’avait pas été prélevé depuis un compte réservé aux indemnités de frais
de mandat (IRFM) que touchent tous les parlementaires (2).
Malgré la discrétion de la commission des comptes qui ne cite aucun nom, ( Médiapart). Réputé pour fouiner là où ça dérange, ce dernier a, comme il le dit si bien lui-même, «retrouvé l’élu fautif». Le parlementaire pointé du doigt n’est autre que le sénateur vendéen Bruno Retailleau.
Malgré la discrétion de la commission des comptes qui ne cite aucun nom, ( Médiapart). Réputé pour fouiner là où ça dérange, ce dernier a, comme il le dit si bien lui-même, «retrouvé l’élu fautif». Le parlementaire pointé du doigt n’est autre que le sénateur vendéen Bruno Retailleau.
Cette affaire que le site d’Edwy Plenel définit comme “une nouvelle preuve de l’usage abusif que font certains sénateurs et députés de leur indemnité de frais de mandat”, est toutefois temporisé par le rapport même de la commission qui, concernant ce don de 2000 euros, a précisé que .“compte tenu du montant du don visé par rapport au montant global des dons recensés, (5 817 956 euros sur les 22,5 millions d’euros dépensés lors de la campagne, ndlr), l’irrégularité constatée n’est pas d’une gravité telle qu’elle doive entraîner le rejet du compte”.
Une “erreur matérielle”
Sollicité à deux reprises, Bruno
Retailleau n’a pas donné suite à notre demande. Le sénateur vendéen a
toutefois trouvé le temps de répondre au média qui le pointait du doigt.
Et a indiqué à Mediapart.fr qu’il s’agisait d’une “erreur matérielle” et qu’il s’était “trompé de chéquier”.
Dans le camp UMP, le député Alain Lebœuf corrobore l’excuse de l’erreur plaidée au journaliste de Mediapart.fr. “Cette erreur aurait pu arriver à n’importe lequel d’entre nous, déclare-t-il. On se balade tous avec nos deux chéquiers, personnel et celui d’élu, dans nos valises”.
le journal du Pays Yonnais .fr
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