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12/09/2011

les déchets et les incompétents suite

lu sur le blog environnement


Montagne de déchets de Limeil-Brevannes : l'hydrogène sulfuré s'en mêle

L’évacuation des déchets a enfin commencé à Limeil-Brevannes (94). Mais après quelques difficultés de traitement des eaux de ruissellement, une odeur de soufre - témoin de l’émanation de H2S - a commencé à se répandre dans la commune par les réseaux d’eaux usées.


Le 5 septembre, Nathalie Kosciusko-Morizet s'est déplacée à Limeil-Brévannes pour donner le coup d'envoi de l'évacuation totale des déchets stockés sur le site de la société LGD. L'occasion pour la ministre de l'écologie et du développement durable d'annoncer de nouvelles mesures pour mieux encadrer la gestion des déchets. Objectif : "renforcer la législation et son contrôle''.

Lixiviat : un traitement problématique

En attendant sur le terrain, les engins de chantier s'activent pour déblayer les déchets vers le site de transit dédié au regroupement et broyage de déchets de chantier de démolition de Claye-Souilly (77) géré par Veolia Propreté.

Depuis 2009, 150.000 m3 déchets se sont en effet amoncelés et constituent une montagne de 20 mètres de haut. Et la décharge ne contient pas que des déchets inertes, bien au contraire. Face aux départs de feu réguliers, des canons à eau ont même été installés. Les eaux de ruissellement sur les déchets, chargées en matière organiques et minérales, font l'objet d'un traitement avant rejet dans le réseau d'eaux pluviales de la commune. Mais un dysfonctionnement ponctuel du système a provoqué le déversement d'une grande quantité de polluants dans le réseau. Résultat : des émanations soufrées sont perceptibles dans la commune, révélatrices du dégagement d'hydrogène sulfuré (H2S) : le même gaz très toxique issu de la décomposition des algues vertes en Bretagne désormais bien connu pour avoir entraîné la mort d'un cheval et plus récemment, d'un groupe de sangliers.

Contrôle continu de la concentration d'hydrogène sulfurée

Pour l'heure les seuils restent officiellement bien en dessous de ceux susceptibles d'engendrer les premiers signes cliniques de surexposition (10 ppm). Mais l'Ademe a été chargée de suivre en continu les évolutions de concentration du gaz polluant. Problème toutefois, ces odeurs angoissent encore un peu plus la population locale déjà très éprouvée par les nuisances de la décharge illégale.

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