Nom masculin – du verbe emballer, étymologiquement : mettre en balles, c’est-à-dire préparer et grouper des marchandises pour leur transport et stockage.
Objet ou matériau destiné à envelopper un produit aux différentes étapes de sa distribution, jusqu’à son utilisation par le consommateur final.
Autrefois couramment réutilisable, notamment par le biais de systèmes de consigne, l’emballage primaire (celui destiné au consommateur final) est aujourd’hui quasiment toujours jetable.
La fonction première de l’emballage est de protéger le produit durant son transport et son stockage. En tant que support de communication, l’emballage permet de transmettre au client des informations sur le produit, mais surtout de le lui faire acheter : design et messages accrocheurs, suremballage visant à assurer une visibilité optimale dans les rayons, etc.
Pas toujours justifiées, les multiples fonctions attribuées à l’emballage semblent le rendre indispensable. Il s’agit surtout de ne pas manquer d’arguments pour soutenir un secteur économique fleuron de l’industrie française, qui pèse environ 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
Les milliards de tonnes de matières premières gaspillées, les millions de tonnes de déchets d’emballages produits chaque année, dont moins de la moitié seront recyclés, importent peu…
- L’emballage vu par Martin Vidberg pour le Cniid
Le rôle de l’emballage est étroitement lié au choix du mode de distribution des produits – alimentaires notamment. Si l’emballage est roi dans les rayons des hypermarchés, les circuits courts lui font une place plus conforme à ses fonctions d’origine. Les liens étant plus directs entre producteur et consommateurs, l’information utilise d’autres canaux.
Grâce à de soi-disant prouesses de recherche et développement (consistant par exemple à réduire la taille ou le grammage des cartonnages de suremballage), l’emballage d’aujourd’hui se proclame désormais « éco-conçu ». Supprimer le suremballage en question ? Chaque chose en son temps…
L’emballage du futur, nous promet-on, sera « intelligent » : il pourra surveiller la qualité de l’aliment, indiquer sa température. Et concevoir un emballage réutilisable ? Bien trop compliqué apparemment…