CONSTRUIRE L'AVENIR ENSEMBLE
 

19/08/2009

Un CONSEIL MUNICIPAL IRREALISTE !

HIER au SOIR...au CHATEAU D'OLONNE: Un CONSEIL MUNICIPAL IRREALISTE !


La FEVE, et ses banderoles, des citoyens anonymes, les élus d'opposition, les VERTS, le PS, le PC, la Confédération Paysanne, des associations de défenses de la nature abusées par les projet de 2006, tous ont voulu dire, ce mardi 18 août leur inquiétude face à l'empoisonnement des terres agricoles avec le nouveau compost issu du TMB.


L’opposition a tenté de faire prendre conscience aux élus de la majorité que toute une partie du dossier, présenté par TRIVALIS et le Conseil Général, occultait sciemment les risques de pollution des terres agricoles de Vendée.


Ces mêmes risques décrits depuis des mois , sur notre blog, sur d'autres sites , par des sommités médicales et scientifiques , du CNRS, du CNAM,. des Organisations Paysannes, raisonnée et biologique.


L'ADEME ne subventionnera pas ces projets par prudence car le compost final est jugé "par trop médiocre et donc la plupart du temps bon à être incinéré ou enfoui » Ce qui ajoute des frais supplémentaires. Sont-ils déjà prévus ? Devrons nous encore payer ?

En Vendée tout est possible : les élus de la majorité unis derrière l'un de leur adjoint vantant ses propres combats d’arrière garde ,en matière d'environnement, ont éludé la question posée :


"en votre âme et conscience prendrez vous le risque avec les informations maintenant connues de tous, d'épandre ce compost pollué au pied des cultures ? Ils ont répondu OUI au TMB. Le doigt sur la couture du pantalon. Aucune argumentation sur le compost ainsi obtenu. Rien sur un principe de précaution minimum .La leçon d’obéissance avait bien été apprise.


Il ne nous reste plus qu’à essayer de convaincre encore, à l’exemple de pays plus évolués qui ont du abandonner le TMB chez eux. Grâce aux spécialistes de la nutrition qui pourront témoigner du danger pour notre santé d’un tel produit, grâce aussi à certains médias d’investigation.


Aucun d’entre nous ne perd de vue les éventuelles conséquences et les suites que cela pourrait entraîner.

Martine guyot

18/08/2009

Après la vache folle, le pré fou ?

Contribution au débat sur le projet de centre de Traitement Mécano-Biologique à Château d’Olonne

Note remise à Monsieur le commissaire-enquêteur le lundi 17 août 2009 en mairie de Château d’Olonne

Enquête publique relative à la création d’un centre de tri mécano-biologique sur le site du Taffeneau

Les objectifs de recyclage du Grenelle de l’environnement poussent les collectivités à mieux collecter et trier les ordures ménagères, les quantités de déchets partant en incinération ou en stockage devront diminuer sensiblement.

Ces améliorations passeront par l’amélioration des collectes sélectives déjà mises en place comme celles du papier, du métal ou encore des emballages. Pour récupérer d'autres volumes de déchets encore présents dans les poubelles, certaines collectivités ont déjà choisi de créer de nouvelles collectes sélectives notamment pour les déchets organiques. D'autres cherchent à récupérer les déchets encore valorisables sur la fraction d'ordures ménagères résiduelles et se tournent pour cela vers les centres de traitement mécano-biologiques (TMB)

Le Traitement Mécano-Biologique (TMB) est un procédé de tri par criblage qui permet de séparer les déchets organiques des fractions non-organiques, mais sans pour autant éliminer suffisamment de particules fines et de polluants pour obtenir un bon compost.

Ce procédé a été étudié par le bureau d'études économiques BIPE, qui est une entreprise indépendante et privée d’études économiques et sectorielles, de prospective et de conseil en stratégie. Cette étude a été cofinancée par la FNADE-Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et de l’ Environnement - et par l’ADEME -Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie- qui est un établissement public placé sous la tutelle des ministres chargés de la recherche, de l'écologie et de l'énergie

Cette étude présentée au congrès de la FNADE du 10 juin 2009 porte sur 65 sites de TMB existant en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, en Catalogne et en France.

Dans le cas français, le rapport note que l'encadrement réglementaire des unités existantes est incomplet et l'exigence de qualité du compost produit est faible.

En outre, des organismes de certification s'opposent à l'utilisation de ce "compost" en agriculture biologique.

De son côté, l’ADEM a décidé de ne plus accorder de subventions aux nouveaux projets d'installations de TMB . En supprimant les aides jusque-la accordées aux collectivités (communes, communautés de communes….) qui souhaitaient s'en doter, l'ADEME a ainsi pris parti pour ne plus susciter un engouement excessif pour cette filière

Cependant, dans un entretien accordé à « Environnement magazine » révélé dans le journal Ouest France du samedi 1° août 2009, un responsable régional de l'ADEME des Pays de Loire précise « En ce qui concerne la Vendée les TMB produiront un compost réglementaire et, du fait que des agriculteurs locaux se sont engagés à l'accepter, on peut dire que le débouché local est assuré. » Il a ajouté que l’ADEME demande « seulement » un compost « qui respecte la réglementation …….« Si des agriculteurs locaux l'acceptent dans leurs champs, nous n'avons rien à dire. »

Autrement dit, la légitimité des installations de TMB reposerait en Vendée sur les « engagements « des agriculteurs locaux à accepter l’épandage sur les terres exploitées du composte produit par le TNB.

Il faut noter la prudence avec laquelle l’ADEME présente cet argument

« Si des agriculteurs locaux l'acceptent (le composte) dans leurs champs, nous n'avons rien à dire. » Il y a en effet des raisons de se méfier de la porté de « l’engagement » des agriculteurs :

Cet engagement résulterait de la Convention Cadre du 10 juillet 2009 signée par le Conseil Général ; la Chambre d’Agriculture & Trivalis . Cette convention précise que des conseillers agricoles se chargent de trouver les agriculteurs repreneurs du compost en privilégiant la recherche d’exploitations à proximité de l’usine.

Aujourd’hui, cette convention ne garantit pas que des agriculteurs repreneurs de ce compost existent ou s’engageront sur une longue durée. Cela tient en particulier au droit actuel du fermage qui ne précise pas le statut de l’épandage. Le rôle des propriétaires des terres agricoles louées aux fermiers exploitants n’est même pas évoqué dans la convention.

Le droit d’épandage s’est développé en Bretagne, secteur de production porcine, après la directive Européenne Nitrate. Désormais ce droit d’épandage peut être loué ou faire l’objet de troc, indépendamment de l’exploitation du foncier. Cependant, le service d’épandage étant attaché à la terre, sa valeur vient augmenter la productivité en valeur de la terre. Les acheteurs de terre enchérissent pour bénéficier du service d’épandage ou le louer aux éleveurs, conformément à la théorie classique de la rente bien connue des économistes :

  • Dans les zones globalement en déficit, les agriculteurs sont prêts à payer pour se procurer des fertilisants organiques auprès des éleveurs, alors que dans les zones globalement en excédent, les éleveurs ayant des excédents d’effluents louent la possibilité d’épandre aux agriculteurs ayant des capacités d’accueil.

En Bretagne, ce statut a évolué au fur et à mesure de l’extension des zones en excédent, qui recouvrent aujourd’hui la quasi-totalité du territoire. L’utilisation du fumier par les agriculteurs constitue un exemple révélateur. Il y a quelques années, le transport et l’épandage, ainsi que la fourniture de paille à l’éleveur, étaient à la charge de l’agriculteur qui cherchait à sécuriser son approvisionnement en fumier. Les éleveurs ont dû progressivement assurer le transport et l’épandage des amendements, puis payer la paille aux agriculteurs.

Un rapport rédigé pour la réunion du 28 mars 2009 du Conseil Stratégique de l’Agriculture et de l’Agro-industrie Durables (CSAAD), organisme placé auprès du Ministre de l’Agriculture et de la Pêche, révèle des orientations nationales contraires à celles de cette convention Vendéenne.

Comme chacun sait, dès lors que l’exploitant agricole a signé un bail, il est libre sur l’utilisation du fonds, notamment pour le choix des cultures sous réserve d’exploiter « en bon père de famille », sans compromettre l’utilisation future des terrains et sans possibilité de « changement de destination » du fonds. Si le propriétaire constate une dégradation du fonds à l’issue du bail, qui pourrait être liée par exemple à l’épandage de compost, il peut demander une expertise puis une indemnisation à la charge du fermier.

Alors que la convention de Vendée repose sur la vente du compost à des agriculteurs volontaires, les réflexions en cours dans les services ministériels prévoient plutôt de rémunérer les exploitants agricoles pour leur rôle de fournisseurs de services environnementaux (l’épandage de compost même normé est un service environnemental):

  • de manière directe, comme dans le cas des mesures agro-environnementales ou de contrats avec des acheteurs locaux de services environnementaux lorsque ces services ont des bénéficiaires clairement identifiables et solvables (exemple TRIVALIS)
  • - de manière indirecte dans le cas du fermage, par l’intermédiaire d’un contrat avec le propriétaire foncier bénéficiaire du paiement dans le cadre de l’obligation de compensation.

Dans cette seconde situation, le contrat doit garantir sur une longue durée la fourniture du service environnemental (par exemple l’épandage du compost normé) et le partage de la rémunération qui en résulte entre le propriétaire et le fermier. L’établissement d’un tel contrat pourrait être favorisé par l’État.

Ces réflexions conduisent actuellement les services de l’Etat à étudier la mise en place d’une réglementation permettant de définir sur une longue durée les modalités de fourniture et de rémunération des services environnementaux, ainsi que l’articulation exploitant/propriétaire dans le cas du fermage. Ces projets semblent ignorés (sciemment ?) des trois partenaires de Vendée signataires de la convention du 10 juillet 2009

Ces réflexions illustrent ainsi la fragilité de la convention qui ne saurait légitimer la création immédiate d’un centre de tri mécano-biologique sur le site du Taffeneau au Château d’Olonne. Elles illustrent aussi la fragilité des déclarations publiques relatives aux coûts de fonctionnement du dispositif de TNB.

Par mesure de précaution, il conviendrait d’attendre la mise en place de tout le cadre juridique relatif au fonctionnement de ce type d’installation :

o non seulement l’encadrement technique durable qui demeure aujourd’hui obscure,

o mais aussi les garanties juridiques relatives à la pérennité du débouché par épandage.

Dans cette attente il convient d’engager sans retard toutes les mesures susceptibles de réduire le volume des déchets collectés.

Pascal GRACIA

21/07/2009

ENQUETE PUBLIQUE SUR LE TMB

ENQUETE PUBLIQUE SUR LE PROJET D'USINE Traitement Mécano Biologique au Taffeneau

L'enquête publique est ouverte à la Mairie depuis ce matin 21 juillet et jusqu'au 21 août
IL FAUT Y ALLER
pour consigner vos observations sur le registre ou écrire
au commissaire enquêteur

Petit compte rendu de la rencontre ce matin 21 juillet 2009 avec le Commissaire enquêteur

Diverses associations de défenses de l'environnement , des élus, du Château Christiane Beales -Guersent, Alain Guyot , Président d'Alternative Citoyenne, et Jean Claude Rossignol Président de la CACO,

M.Arrivé président de la FEVE, Christine Coquenlorge, présidente de l'association de Grosbreuil " non à l'incinérateur", Vincent Roquecave de la DCA des Olonnes, Pascal Gracia de l'association de la Pironnière en toute liberté, serge Billig d'Alternative Citoyenne , Bernard MASSUYEAU le père fondateur des Verts de Vendée..Martine Guyot membre de l'APNO.et des citoyens concernés par ce projet , en tout une vingtaine de personnes.

* Alain Guyot, alternative citoyenne élu de l'opposition , s'est étonné de l'hyper discrétion de Trivalis , souhaitant "informer" les élus en vase clos, sans débat possible , comme un lobbies, et dénonce cette dérive anti démocratique. Il a demandé au Commissaire enquêteur une réunion publique et contradictoire sur le sujet;

* Jean Claude Rossignol dénonce le défaut de consultation du conseil municipal sur le lancement de cette enquête et le calendrier de consultation pendant les vacances qui privilégie l'absentéisme. Il a fait donc une demande de report sur 15 jours .

* Le président de la FEVE, critique le choix du projet tri mécano biologique alors que lorsqu'on épluche les études comparatives du cabinet Merlin et les graphiques qui en sont issus , il y a une distorsion dans l'interprétation (conférence de Jean Christophe Rouvet à Grosbreuil) et que d'autres solutions pragmatiques raisonnées écologiques, moins chères et moins polluantes existent ailleurs.

* martine Guyot de l'APNO s'étonne de l'absence d'avis du corps médical quant à la "qualité" du compost pollué par les résidus de pesticides, phataltes, produits chimiques phytosanitaires, peintures, médicaments usagés, couches, serviettes hygiéniques, préservatifs et restes de produits de soins - tout cela mélangé en osmose avec des déchets verts !!! .La protection de notre environnement reste le garant de notre santé à tous. Polluer encore plus les terres agricoles de cette manière c'est prendre le risque, à brève échéance d'une affaire de santé publique à venir.

Qui a parlé du principe de précaution avec ces usines ?

* d'autres questions sur le coût d'une telle installation si la norme européenne devait changer...et donc du gaspillage occasionné.
* l'abandon de telles usines au compost toxique en Suisse , Allemagne, ..
* et bien d'autres encore..

Posez vos questions et envoyez les par écrit à la mairie du Château d'Olonne à l'attention du Commissaire Enquêteur: Monsieur Guegeais
53 rue Séraphin Buton 85180 Le Château d'Olonne

lien utile pour comprendre:
www.feve-vendee.org

Martine Guyot

26/06/2009

Fusion des communes

Les verts communiquent:
Quand l'intérêt personnel prévaut sur l'intérêt général.

Alors que durant les dernières campagnes municipales, les 3 communes s'étaient engagées à consulter par référendum leurs concitoyens, pour ou contre la fusion des 3 communes;

alors qu'une étude indépendante avait été commandée au cabinet KPMG pour nous éclairer sur les différentes options,

voici qu'à la lumière de la présentation de ce rapport, 2 des 3 maires jouent sur les mots:

"Plus question d'un référendum mais d'une consultation pour savoir si nous souhaitons un référendum."

La place de maire est-elle si bonne que tous les moyens sont bons pour retarder la fusion ?

L'espoir de reconquérir la mairie est-il si fort pour refuser la fusion ?

Les verts des Olonnes s'engagent sans aucune arrière pensée dans la démarche de fusion de nos 3 communes, première étape avant la communauté d'aglomération et demandent qu'un référendum direct soit organisé.

Dans le cas où la consultation préalable devienne un passage obligé, nous demandons que la question posée soit la même dans les 3 communes: "Etes-vous pour ou contre le fait d'engager votre commune dans l'organisation d'un référendum en vue d'une fusion des Sables d'Olonnes, du Château d'Olonne et d'Olonne sur mer, première étape à la réalisition d'une communauté d'aglomération."

Laurent AKRICHE

Les Verts des Olonnes

21/06/2009

Compte rendu sur la conférence REDEVANCE INCITATIVE A Grosbreuil- initiée par L’association « non à l’incinérateur » vendredi 12 juin 2009

La quantité d’ordures ménagères augmente progressivement en moyenne de 19% par an et le coût de traitement de 15% à 20 % - .350 kg / an / habitant

Comment faire maigrir intelligemment sa poubelle,
Respecter notre environnement
Ne pas se trouver surtaxé et / ou empoisonné par l’élimination de nos déchets « gris » (tout ce qui n’est pas recyclable) ?

Pour limiter cette évolution :
· Le tri plus affiné : compostage partout ou cela est possible avec explications détaillées !
· Centres de déchetteries plus accessibles et diversifiées : verres, fibro ciment, huiles, peintures, bois, fer, équipements électriques et électroniques, plastiques, tissus,etc…..
· Plate forme de compostage collectif, recueil des déchets verts par quartier…..
· Plate forme de recyclage des objets

Il est évident que les pouvoir publics ont un travail en amont très lourd : la mise en place de la collecte des déchets devenant une des priorité du grenelle de l’environnement

Cette taxe incitative existe déjà dans certains cantons (Montaigu- Rocheservières), (Sèvres- Maine, Goulaine)

Le coût se base selon les lieux
· soit sur le nombre de personnes au foyer,
· soit sur la pesée réelle, avec des modulations pouvant intervenir sur le nombre de passages, une part fixe et une part variable (minimum 3 passages / an maximum 52) et donc augmenter la facture.
· Soit encore sur d’autres critères sociaux..

Les containers attribués aux familles sont dotés d’une puce électronique personnalisée et indestructible.
Le recensement, la gestion pointue des déchets est créateur d’emploi de techniciens d’après le conférencier monsieur LE COQ, président de la CCO Sèvres Maine GouLaine.


Nous allons donc dans un futur proche payer pour ce que nous rejetons. Nous sommes responsabilisés par ce type de redevance car cela nous oblige à trier plus sérieusement, tout en sachant qu’il faudra aussi que les grands distributeurs arrêtent de nous sur emballer les produits achetés…

Dans les communes où cette taxe a été mise en place on constate :
(Rocheservires/Montaigu)
· une diminution significative du poids des ordures grises : 126 kg par habitant depuis l’instauration de cette taxe.
· Fraudes pratiquement impossibles (amende élevée) : dépôts sauvages, brûlages, dépôt sur lieu de travail…..

Mais partout où cette taxe a déjà été mise en place, elle l’a été en concertation avec la population.
Non sans difficultés reconnaît le conférencier qui annonce les résultats validés au plan européen
· Réduction des volumes d’ordure de 30%à 50%
· Augmentation des déchets triés de 30% à 80%
· Accroissement du compostage individuel et collectif
· Plus grandes fréquentations des déchèteries et recycleries

Mais il faut reconnaître son savoir faire dans sa CCO et peut-être s’en inspirer afin d’éviter des erreurs de gestion de nos déchets qui finiraient par nous empoisonner.

martine girou

20/06/2009

Le tri mécano biologique (dit T.M.B)

Le tri mécano biologique (dit T.M.B) sur les Olonnes

Le Conseil Général aurait envisagé la construction de cinq de ces usines en Vendée
L’usine de tri-mécano-biologique prévue sur le site du Taffeneau au Château d’olonne se propose de recycler nos ordures ménagères grises (non triées).

La conférence à Grosbreuil de Jean Christophe ROUVET, Hydro- géologue, et docteur en Sciences Agronomiques a permis de visionner une usine TMB en Bretagne
http://www.paysmareuillais.com/Centre%20d%20enfouissement%20technique.htm
http://vendee.lpo.fr/communiques/210408.pdf)

Ces ordures grises seraient dissociées grâce à différentes opérations de tri : de 150 mm à 10mm, avec séparation notamment des métaux ferreux (récupération 2%)

Il nous est apparu plusieurs facteurs inquiétants
· le coût de 3 de ces 3 usines en Vendée : 53 millions d’euros environ
· le très mauvais résultat du compost obtenu (métaux lourds- après passage en usine absorbable par les plantes…résidus de peinture, de pesticides etc.)
· le gaspillage des déchets verts mélangés à des déchets gris pollués pour accélérer leur fermentation.
· Une fermentation obtenue par arrosage : quantité aberrante d’eau gaspillée
· Une ventilation induisant un surcoût énergétique
· Un transport à travers la Vendée de bennes à ordures vers les 3 usines (CO2) !
· Le danger pour le site du Taffeneau, situé en amont des sources de cours d’eau, d’une pollution par les toxiques (Tanchet).

Il est intéressant d’apprendre que le TMB vient d’être interdit en Suisse, abandonné progressivement en Allemagne, au Québec et qu’une directive européenne s’apprête aussi à interdire l’épandage issu de ces usines en Europe…mais en Vendée , bien sûr ce serait réalisable. Pour combien de temps ? Que deviendront ces mirifiques usines au prix qu’elles nous auront coûté ? Et si on devait finalement enterrer le « produit » jugé dangereux à l’épandage !!!

Le projet présenté par le conférencier, directement en concurrence avec le TBM, préconise plutôt :

Pour la commune
· composteur individuel (appelé le compost citoyen)
· Une plate forme de compostage communal et collectif
· Une déchèterie normalisée, existant déjà sur certaines communes
Pour le canton
· Pesée embarquée (redevance incitative) (voir plus loin)
· Une Eco-déchéterie,
· Un Eco-recyclage
Des petits centres de stockages de résidus , couverts – pour non dilution à la pluie, et ce sur 3 hectares aux sols argileux - techniquement réalisables pour les déchets dont on ne sait que faire : les CSDU !

Cette solution préconise donc la prise en charge éco-citoyenne locale, et offre un coût d’exploitation bien inférieur au précédent pour une qualité de compost bien supérieure.

Ce choix de gestion des déchets gris privilégie l’avenir de nos enfants. Et quel intérêt à faire passer ces ordures grises mélangées à des déchets verts si au bout du bout, organiques certes certes !!! , mais pollués, ces déchets finissent par être obligatoirement enfouis (directive européenne pour interdire cet épandage en instance !!) sauf si des promesses inconsidérées ont été données à TRIVALIS ?

martine girou

16/06/2009

Conférence de presse du 11 juin 2009

Alain GUYOT Conseiller municipal d’opposition & Président de l’association Alternative Citoyenne au Château d’Olonne a reçu la presse le 11 juin dernier pour préciser la position de notre association sur des questions d'actualité:
Il a rappelé que notre association a pour but de rassembler au delà des clivages partisans, toutes les forces progressistes autour d’un projet de gestion communale porteur des valeurs de la gauche humaniste, sociale et écologiste.
Pour la construction de ce projet, les adhérents réunis en assemblée générale constitutive le 23 juin 2008 ont affirmé leur volonté d'agir pour:
· lutter contre toutes les formes d’exclusion et de discrimination, en développant des actions solidaires en direction des plus démunis, et en renforçant les liens intergénérationnels ;

· informer les habitants et favoriser leur expression, les associer à la gestion de leur commune, les encourager à se regrouper en associations ayant vocation à être consultées sur tous sujets les concernant ;
· promouvoir une politique éducative et culturelle de nature à lutter contre l’échec scolaire, à réduire les inégalités, et à favoriser l’insertion sociale et l’épanouissement collectif et personnel ;
· veiller à ce que tous les projets d’aménagement et de construction publics et privés soient développés dans une logique de développement durable, de respect de l’environnement, et de préservation des espaces naturels ;
· engager toutes les actions nécessaires pour la défense de la démocratie communale, la défense des services publics et de la laïcité.
Dans son exposé, il a rappelé en ces termes:

1) Sa situation dans le groupe d’opposition « Cap Vrai / Gauche Ouverte » …..

"Lors de la formation de notre liste de gauche au 1° tour des élections municipales, l’hypothèse d’une fusion des deux listes d’opposition a été clairement envisagée
par Laurent Taraud. Les candidats de la liste de gauche du premier tour ont loyalement accepté cette fusion au 2° tour.
Les élus « Gauche Ouverte » se devaient donc de siéger logiquement au sein d’un groupe d’opposition conduit par JC. Rossignol, puisque sa liste avait fait un meilleur score que la nôtre

J’honore en conséquence l’engagement qui avait été pris par notre tête de liste, Laurent. Taraud.


2) La création de l’association Alternative Citoyenne est reconnue par les trois partis de gauche : PS, Verts, PRG

"Encore récemment les trois partis de gauche PS, Verts et PRG ont réaffirmé leur soutien à l’association « Alternative Citoyenne » crée depuis un an et que je préside.

Notre association est la seule reconnue de ces trois partis.
La lettre que nous a adressée notamment le PRG de Vendée clarifie clairement le positionnement des trois élus municipaux issus de l’ancienne liste « Gauche Ouverte »

3) Positionnement de l’association « Alternative Citoyenne » au sein du groupe municipal d’opposition

"Je rappelle que je ne fais qu’honorer l’engagement pris avant les élections par Laurent Taraud;

Sur la majorité des points inscrits à l’ordre du jour des Conseils municipaux, mon vote résulte des discussions préparatoires avec les élus de « Cap Vrai » Le plus souvent nos réflexions convergent aussi bien sur les critiques de la gestion municipale que sur les propositions que nous formulons.
Ce qui ne m’empêche pas, sur certains sujets particuliers, d’affirmer loyalement ma sensibilité d’élu de Gauche comme par exemple mon refus du barrage sur l’Auzance ; mon refus de la privatisation de l’espace public de la plage de Tanchet…

Le groupe d’opposition « Cap Vrai / Gauche Ouverte » composé des six membres restés fidèles à leur engagement pris lors de la fusion des listes au 2° tour des élections municipales, agit en réalité comme une coalition, en harmonie et en toute loyauté à l’égard des électeurs qui leur ont accordé leur confiance au 2° tour des élections municipales"


4) Ses relations avec la majorité municipale

"Elles sont très difficiles, sur la forme comme sur le fond.

Oscillant entre agressivité et ironie, la majorité municipale n’accorde aucune considération à nos propositions.
La gestion municipale se révèle approximative ; certaines délibérations n’ont d’autres raisons d’être que de « réparer » des erreurs ou de corriger des oublis ; comme par exemple :

· le PLU voté dans la hâte à la veille des élections municipales ;
· la chaudière de la salle de sports d’une capacité insuffisante qu’il faut remplacer dés l’ouverture de l’équipement ;
· la salle de la Gargamoëlle dont on ignore toujours la véritable vocation et son coût réel…etc.)
En réalité la majorité municipale n’a de stratégie dans aucun des domaines où elle est sensée exercer des compétences ; elle n’affiche pas ses intentions, ses projets pour ne pas s’exposer à la critique :

· -Pas de programmation écrite et détaillée des travaux de voierie et de projet d’aménagement du plan de la circulation à court et moyen terme ;
· -Pas de politique affirmée en matière de logement véritablement social, d’accompagnement scolaire, de prise en compte des besoins des jeunes-
· Pas de politique de développement culturel : la programmation de séances de cinéma et de concerts de jazz ne peut tenir lieu de politique de développement des pratiques culturelles
· Absence d’initiative en matière de développement durable et d’économies d’énergie…

Pour nous, administrer une commune

· -C’est participer à son animation (en soutenant par exemple les initiatives associatives et en encourageant l’émergence d’actions solidaires)
· -C’est avoir de l’ambition pour elle (donc innover, promouvoir des projets originaux…)
· -C’est être visionnaire (se projeter dans l’avenir, avoir une vision prospective, prévoir les évolutions sociales, économiques, urbanistiques…)

Mais la majorité actuelle ne fait que gérer la commune au coup par coup, au jour le jour..

5)Le positionnement de notre association concernant l’éventualité d’une « fusion » des 3 communes des Olonnes

"Parce que nous voulons nous projeter dans l’avenir et que nous avons une vision prospective de l’intérêt des populations et de leur environnement, nous sommes conscients que la fusion des trois communes devient nécessaire à court terme.

Elle permettra enfin la mise en cohérence des décisions des communes actuelles.

Toutefois nous disons clairement que cette fusion ne résoudra pas tous les problèmes.
Elle doit être l’occasion d’améliorer la qualité des services publics locaux : nous veillerons au renforcement des moyens d’action des services communaux qui, de plus en plus sont livrés au secteur privé lucratif. Nous veillerons à l’adéquation des moyens matériels et humains pour le fonctionnement des services de proximité indispensables à la cohésion sociale.

Nous souhaitons que la fusion des trois communes soit suivie, le plus tôt possible, de la création d’une communauté d’agglomération pour assurer le développement économique d’un territoire plus vaste, et pour instaurer une véritable solidarité à l’égard des populations qui résident dans les communes du rétro littoral"

Aux côtés de Alain GUYOT participaient à la conférence de presse:
· Laurent AKRICHE - Les Verts - Vice Président
· Pascal GRACIA- Parti Socialiste -Conseiller Technique-
· Martine GIROU - Parti Socialiste - Secrétaire
· Evelyne FLOURY-TINGAUD –Trésorière

01/04/2009

PRB réclame 750 000 € à Mr de Villiers, président du département de Vendée

L'entreprise PRB de La Mothe-Achard (Vendée), réclame 750 000 euros au Vendée Globe organisé par de Villiers. Soit le coût estimé des dommages subis par le sponsor et son skiper.


C'est l'entreprise PRB, mais aussi le skipper Vincent Riou, qui assignent devant le tribunal de Quimper, la Sem Vendée Globe, le directeur de course, mais également Jean Le Cam et son sponsor, Vendée Matériaux.

Qui va payer ? Les contribuables vendéens bien sûr. Cette vilaine affaire éclate au moment où des centaines de travailleurs pâtissent des difficultés de l'industrie nautique. Les retombées économiques des gros budgets du tapage médiatique qui accompagnait les coureurs sont plutôt sinistres.

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