Ce que prouvent les « Panama papers », c’est avant tout qu’à l’heure de
la mondialisation financière, et malgré les révélations successives et
la volonté affichée des Etats à réguler les paradis fiscaux, il demeure toujours aisé pour les banques et leurs clients de se jouer
des réglementations nationales. Ce ne sont pas les lois contre le
blanchiment qui manquent, mais le contrôle de leur application qui doit
être renforcé, partout dans le monde. Le système financier dans son
ensemble se doit de réguler le grand Meccano de l’offshore. Il a tout à y
gagner.
http://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/03/chefs-d-etat-sportifs-milliardaires-premieres-revelations-des-panama-papers-sur-le-systeme-offshore-mondial_4894816_4890278.html