" les médicaments tuent la Sécurité Sociale "
de Serge Rader PharmacienMichèle Rivasi Députée
sont dénoncés dans cet article :
"La surfacturation du prix du médicament par rapport à nos voisins européens ( jusqu'à 256 fois le prix de revient )
" Nous consacrons 2% du PNB à la consommation médicale soit 50% à 100% de plus que nos voisins les plus proches: ex; en Italie le coût des médicaments en ville et à l'hôpital s'élève à 13 milliards d'euros contre 34 milliards pour la France .(2013)"
"Les prix hors taxes de nos génériques sont supérieurs de 30% et deux fois moins prescrits qu'en Angleterre, Allemagne ou aux Pays Bas ...car on préfère ....les vrais- faux nouveaux médicaments, chers , sans plus-value thérapeutique....
Une étude montre que si la France alignait ses prix sur ceux de l'Italie, elle pourrait économiser
1,5 milliards d'euros sur les 6 milliards d'euros de génériques prescrits en ville".
1,5 milliards d'euros sur les 6 milliards d'euros de génériques prescrits en ville".
"Pas de transparence non plus , dans le monde de la Santé Publique. Les intérêts privés priment sur l’intérêt général...Les firmes pharmaceutiques fixent le prix des médicaments..l’État négocie avec les industriels le prix remboursable aux assurés sociaux........prix élevés dus au coût de la recherche ? "
pas vraiment ....
"Les labos gonflent les prix... sans les lobbying+ marketing+ communication+ sponsoring des "formations médicales continues "+ la Presse médicale+ les associations....) la recherche couterait vingt fois moins chère , le progrès pharmaceutique est en panne (sauf le ciblage tumoral !).
( en 2010; 97 demandes de nouvelles autorisations ...mais 82 sans intérêt et seulement 4 réellement importantes ) "
"Les laboratoires sont donc les premiers responsables de cette inflation du prix des médicaments en France, mais aussi les autorités de régulation qui les adoubent...les médecins qui leur font confiance..et surtout les politiques qui les choient , faisant de la surconsommation et la surfacturation de médicaments un soutien implicite à une filière industrielle.
le système entier est structurellement pharma-amical"
les deux auteurs de l'article concluent : " il faut une réforme totale de la filière du médicament...avec une lutte sans relâche contre les conflits d’intérêt....
"rendre publiques les relations, experts, élus, État, formations des médecins ,....purger le marché des
médicaments sans plus-value thérapeutique........
Et de conclure :
" il convient de construire un mur parfaitement étanche entre les intérêts privés et la décision publique dans le domaine de la santé."
avec comme principes : " l'intérêt général, la transparence, et les principes qui fondent le service public pour les usagers : gratuité, et égalité d’accès..."
l'intégralité de l'article en un clic ; http://www.liberation.fr/societe/2014/08/04/trop-chers-trop-prescrits-les-medicaments-tuent-la-securite-sociale_1075465
martine