Pour une Communauté d' Agglomération les Olonnes – les Achards
L’association pour une communauté d’agglomération déclarée en préfecture le 21 février 2011 a pour but de promouvoir la constitution d’une agglomération à l’échelle du canton des Olonnes et des Achards dans le but d’un développement solidaire et soutenable entre les habitants de ces communes. Notre association a été la seule à affirmer lors de la consultation engagée le 29 novembre 2009 son attachement au développement rapide d’une agglomération alors même que le débat se caricaturait et s’enlisait jour après jour dans un « pour ou contre la fusion ».
Une relecture attentive et transparente des conclusions de l’étude KPMG laissait clairement entendre que la seule issue favorable, économiquement viable et financièrement économe et durable restait la voie de la communauté d’agglomération. Nous invitons les internautes à relire et consulter la page consacrée sur notre site, à la consultation tronquée du 29 novembre 2009 pour se rendre compte que les promoteurs politiques de cette consultation accaparés par l’idée de convertir coûte que coûte le projet de fusion, ont maladroitement tenté de travestir les résultats de l’étude au point de laisser supposer que la formule de la fusion s’avérait la plus intéressante économiquement parlant, ce qui demeure la plus grande contre-vérité et les citoyens fort heureusement ne se sont pas laissés trompés.
Invoquer comme peut le faire une certaine opposition à la municipalité du Château d’Olonne, l’expérience yonnaise comme l’exemple à suivre pour justifier le passage obligé de la fusion avant l’agglomération, ne tient pas dans le contexte des Olonnes. La fusion des trois communes qui fonde aujourd’hui la ville de La Roche sur Yon est intervenue en 1964 et la communauté d’agglomération s’est constituée en 2009, soit 45 ans après….
Quant au fait de dire qu’il est nécessaire de disposer d’une commune centre d’envergure pour constituer une communauté d’agglomération c’est encore le trait d’une totale méconnaissance des réalités, puisque là encore l’expérience yonnaise pourra parler et rendre compte de la difficulté à laquelle les élus de La Roche sur Yon ont été confrontés au moment de créer la première communauté de communes du pays yonnais. Les élus de la majorité municipale yonnaise auront ainsi du multiplier les concessions pour rassurer les communes périphériques sur le fait que la ville de 50 000 habitants n’entendait pas faire valoir une quelconque hégémonie auprès des communes de la couronne dont la population variait entre 500 et 3 500 habitants.
L’après consultation aura permis au Maire d’Olonne sur Mer lors de ses vœux 2011 de se déclarer désormais favorable à l’agglomération après s’être déclaré favorable à la fusion lors de la consultation de 2009. L’art en politique consiste toujours à retomber tel le chat, sur ses pattes. Nous ne sommes pas certains que cette nouvelle inclinaison et cette nouvelle conversion pour la communauté d’agglomération des Olonnes et des Achards soient tout à fait détachées d’intérêts électoralistes.
Quant à la position du conseiller général du canton des Olonnes, elle reste conforme à la trajectoire du personnage, « il est d’accord avec tout et son contraire » « lorsqu’il dit non, il faut comprendre oui » et « s’il dit ne pas être pour, il n’est pas non plus, contre »…
Pour justifier son silence assourdissant sur les questions qui lui étaient posées en tant que candidat à l’élection cantonale, il a pu déclarer non sans un certain aplomb qu’il n’y avait pas de rapport entre la charge de conseiller général et le développement de l’intercommunalité….
Une affirmation qui a failli nous faire « étouffer » lorsqu’on sait que l’intercommunalité en Vendée n’a jamais été une intercommunalité de projet mais plus sûrement une intercommunalité « instrumentalisée » et politique offrant bien souvent au conseiller général, l’assurance d’être élu président de la communauté de communes et par voie d’incidence de conforter voire d’assurer sa réélection en tant que conseiller général par le simple fait de faire réunir les géographies du canton avec celle de la communauté de communes.
Pour le cas des Olonnes, « notre » conseiller général aurait pu être l’artisan d’une fusion des deux communautés de communes donnant pour le moins du sens au développement du territoire, il n’en a rien été…c’est dire l’intérêt qu’il accorde au développement solidaire et soutenable des communes…quand serons-nous davantage soucieux de l’utilité et garant de l’argent public ?
Pour l’association, le Président
Hugues MALLARD