CONSTRUIRE L'AVENIR ENSEMBLE
 

22/11/2012

Link to Consommateur, si tu savais...
Au vu des péripéties du budget de la Sécu (députés et sénateurs ont encore échoué, hier, à trouver un accord sur le texte), l’avenir du très médiatisé amendement « Nutella » semble compromis ! Dommage, car cette mesure adoptée par les sénateurs constituait enfin un pas dans le bon sens. Il s’agissait de quadrupler la taxe sur l’huile de palme, un ingrédient bourré d’acides gras saturés que l’on retrouve dans de nombreux aliments (et notamment le Nutella) : chips, margarines, barres chocolatées, céréales du petit déjeuner, gâteaux industriels… La mesure se voulait un appel aux fabricants à remplacer l’huile de palme par des ingrédients moins nocifs.
Mais les sénateurs auraient pu/dû aller plus loin en élargissant leur approche à d’autres nutriments. L’huile de palme est loin d’être la seule à poser problème. L’UFC-Que Choisir demande la création d’un signal prix clair pour les consommateurs visant à encourager la consommation d’aliments équilibrés, et à dissuader l’achat des produits trop gras, sucrés ou salés. Il n’est pas cohérent de conserver un taux réduit de TVA pour des produits qui ne sont en aucun cas de première nécessité, et qui constituent une des causes de l’épidémie d’obésité dans notre pays. Il faut rétablir une TVA à taux plein s’agissant de ces produits. Une idée qui, en cette période de vaches maigres, permettra aussi aux finances publiques de refaire du… gras !chips

21/11/2012

Actu-environnement et Notre Dame desLandes

 

Notre-Dame des Landes : contestation massive sur fond d'imbroglio juridique

La légitimité juridique autant que la pertinence économique du serpent de mer qu'est le projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes restent à démontrer, tant les zones d'ombre demeurent, selon les opposants à l'aéroport, qui s'appuient sur une série de recours argumentés.
 
 la suite en un clic

 
http://aenv.fr/?NW17078
 cet excellent article  de  Marie Herbet sur EurActive.fr

  en un clic

http://www.euractiv.fr/energie-environnement/biodechets-la-france-rame-a-contrecourant-17164.html


 "vos ordures valent de l'or "
Mais qu'est ce qui coince chez nous ... le choix du pognon   au   mépris du citoyen  ?
Piles, batteries, matériel informatique, métaux lourds, substances toxiques ou cancérogènes… La Commission européenne a déjà eu l’occasion de légiférer pour améliorer la récupération de ces produits qui obéissent aujourd’hui à des circuits bien précis. Bruxelles porte désormais son regard vers des déchets plus triviaux, mais non moins importants. Pelures de pommes, marc de café, sachets de thé, coquilles d’œuf, restes de pain, croûtes de fromage… Les poubelles des Européens regorgent de matières putrescibles qui pourraient être l’or vert de demain. Entre 118 et 138 milliards de tonnes de biodéchets sont produits chaque année dans l’UE. Et ils devraient augmenter de 10 % d’ici 2020, estime la Commission. Le débat fait rage entre Paris et Berlin Or, trop de pays continuent de se priver des vertus potentielles de ces détritus. Dans certains pays de l’Est, la quasi-totalité est mise en décharge, contre 27 % en France. Depuis 2005, l’Allemagne a carrément décidé d’interdire cette pratique consistant à stocker directement les déchets muncipaux sans les traiter. En se décomposant, ces derniers dégagent du CO2 et des gaz à effet de serre. Ne rien faire pour l’en empêcher, se priver d’en extraire du biogaz ou de les transformer en compost fertile vont donc à rebours des objectifs environnementaux que l’UE s’est fixés. Sur le principe, tout le monde est d’accord. Il n’en va pas de même pour la méthode. En coulisse, le débat fait rage entre Paris et Berlin sur le degré de contrainte à imposer. En France, les élus locaux cherchent à maîtriser les coûts engendrés par la gestion des déchets (100 euros par habitant environ), dans un contexte d’alourdissement constant de la fiscalité sur les déchets, confirmé par le projet de loi de finances 2013. 109 collectivités (comprenant 17 syndicats de traitement, selon un recensement effectué par le réseau Compost Plus) se sont lancées dans la mise en place du tri séparé des déchets de cuisine, réputé plus coûteux, contre 72 % des collectivités en Allemagne… En 2015, il deviendra même une obligation légale outre-Rhin. La France préfère quant à elle cibler les flux les plus importants de détritus biodégradables (restauration collective, commerce…). Depuis cette année, ces établissements sont tenus trier les biodéchets s’ils en produisent plus de 120 tonnes par an. Un seuil qui passera à 10 tonnes par an en 2016. Le contraste entre les deux pays ne s’arrête pas là. Une fois récoltés, les déchets mélangés des Français subissent un « traitement mécano-biologique » dans des usines dédiées, afin d’être transformés en compost. Une pratique interdite en Allemagne, qui fabrique du compost issu de biodéchets triés à la source, afin d’obtenir un produit de meilleure qualité pour fertiliser les terres. Obligation de résultat mais liberté de choix Typiquement, l’Allemagne va plutôt recourir à la méthanisation des détritus biodégradables, afin de dégager du biogaz et faire grimper sa production d’énergies renouvelables. Elle est également la championne du TMB, technique initialement développée outre-Rhin, mais qu’elle réserve à d’autres usages, tels que la fabrication de combustibles pour le chauffage urbain par exemple, ou l’application d’un traitement spécial éviter que les éléments mis en décharge ne polluent les sols. Et la balance européenne semble pencher en faveur du modèle allemand. Déjà en 1999, la Commission disait vouloir « encourager la collecte séparée des déchets biodégradables » dans une directive visant à diminuer les mises en décharge des ordures. Sans qu’il n’y ait d’obligation légale d’envergure européenne, l’idée fait son chemin et des discussions actuellement menées dans les cercles scientifiques relancent le débat. D’ici la fin de l’année, des experts européens installés à Séville et travaillant pour le compte de la Commission rendront leur avis sur la qualité des composts. Les premiers signaux laissent penser que la France s’aventure sur un terrain glissant. Dans leurs travaux liminaires, les scientifiques avaient considéré que les déchets ménagers mélangés ne pouvaient pas constituer la base d’un compost commercialisable. Avant de se raviser dans un rapport d’étape remis au mois d’août. « Cette proposition rejoint donc la position défendue par la France, qui est d’estimer que les composts doivent être jugés sur leur qualité intrinsèque, et non sur les moyens mis en œuvre pour obtenir cette qualité », fait-on savoir au ministère du Développement durable. « Ils veulent éviter de produire un document très conflictuel, sinon la Commission européenne ne fera rien », remarque Thomas Colin, de l’association Compost Plus. Il y a deux ans, la Commission avait déjà reculé en abandonnant l’introduction d’une directive propre aux biodéchets. Les experts ne posent pas « d’exclusion technique, reprend M. Colin, mais ils exigent un niveau de qualité extrêmement fort. » Une norme européenne écrasante ? En clair, une limitation très stricte des métaux (taux de cuivre, zinc, plomb etc) est envisagée, ainsi que des résidus parasites, comme le verre ou le plastique, ramenés à 0, 5 %. Autant dire que le défi est retors pour la cinquantaine d’usines françaises concernées, qui se fondent sur une norme nationale moins contraignante. En avril dernier, une étude menée par l’Ineris mettait en lumière les différences entre la qualité attendue par l’UE et les seuils atteints par les échantillons prélevés sur les sites français. La méthode d’évaluation est « contestée », relève Valérie Plainemaison, représentante à Bruxelles de la Fédération nationale des activités de la dépollution et de l’environnement, car tous les pays européens ne procèdent pas de la même façon à la détection de ces matières. « Et quand le compost est utilisé pour stabiliser un terrain en voie d’aridification ou pour de la sylviculture, je ne vois pas le problème si le taux d’inerte est supérieur à 0, 5 %. » En adoptant la première loi sur le Grenelle de l’Environnement, la France promettait d’améliorer la qualité de ses composts tout en portant la part de recyclage d’ordures ménagères à 45 % en 2015. « La norme a été définie pour que les installations TMB puissent y répondre. Aujourd’hui, la France est embêtée de voir une norme européenne écraser le travail fait », résume Stéphane Arditi, expert en politique des déchets pour le bureau européen de l’environnement. Des motivations « technico-commerciales » viennent selon lui se greffer au débat, via les actions de lobbying « des deux grandes entreprises, Sita et Veolia, qui ont proposé le TMB aux collectivités ». La France en porte-à-faux Si l’entremise de Bruxelles se confirme et que la Commission propose un règlement aux conditions strictes l’an prochain, l’équilibre économique du TMB pourrait avoir du plomb dans l’aile. Si le compost produit n’est pas aux normes, comment le mettre sur le marché ? Les industriels devront revoir leurs méthodes afin d’améliorer la séparation des déchets, ce qui engendrera des coûts additionnels. « Je pense qu’il y a eu une erreur fondamentale au moment de la définition des normes, relève Stéphane Arditi. Depuis le début, les pays du Nord ont visé une qualité de compost qui induisait une collecte sélective. La France s’est mise elle-même en porte-à-faux avec les pays les plus avancés. C’est un vieux réflexe franco-français, où l’on commence d’abord à regarder son nombril avant de voir ce qui se fait chez les voisins. » L’Ademe, qui a subventionné quelques sites de traitement mécano-biologique, fait preuve d’une grande prudence. « Nous sommes très réservés par rapport à cette technique, dont on a le sentiment qu’elle permet pas mal de choses, mais qu’elle ne permet pas tout, observe Philippe Thauvin, qui suit le dossier au sein de l’agence. « Les rares usines qui fabriquent du compost de qualité, comme à Launay-Lantic, sont celles où les collectivités se sont impliquées dans la mise en place des installations en allant demander des justificatifs techniques aux industriels. » Comme dans tout contexte concurrentiel, d’autres ont préféré attribuer le marché au plus offrant, « au détriment de la qualité ». Débat sur les coûts Une situation source de désarroi pour les collectivités. « Elles se sont rabattues sur le TMB, car on ne peut plus faire de mise en décharge, on ne peut plus faire d’incinération, donc au bout d’un moment, il faut bien faire quelque chose », réagit Nicolas Fruteau de Laclos, chef de projets pour le cabinet de conseil Poyry à Nantes. Même s’il comporte des failles, le traitement mécano-biologique est la « technologie la plus à même de collecter un maximum de matière organique, 2 à 3 fois plus qu’une collecte sélective de biodéchets », à laquelle les autorités françaises imputent un surcoût d’environ 30 % (achat de camions compartimentés, tournée supplémentaire éventuelle, communication auprès de la population…) Un manque de rentabilité qui peut s’aggraver si les quantités récoltées de biodéchets sont trop faibles par rapport aux capacités industrielles des centres de valorisation, à l’image du site de Lille. Mais là encore, le débat prend un tour complexe dès lors que l’on fait cas d’exemples de terrain. En Lombardie, une expérience menée entre 2004 et 2010 montre que les collectivités affichant un taux de collecte séparée des biodéchets de 70 % ont des coûts de gestion inférieurs à celles qui ne se sont pas beaucoup investies dans ce type de tri. En clair, si la collecte est plus coûteuse, le traitement qui s’ensuit l’est moins. Et la région concernée n’a rien d’anodin : « Avec l’Italie du Nord, relève Stéphane Arditi, on contourne l’excuse culturelle au nom de laquelle les Méditerranéens seraient moins disciplinés que les gens du Nord. » Marie Herbet

Source : http://www.euractiv.fr/energie-environnement/biodechets-la-france-rame-a-contrecourant-17164.html
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Piles, batteries, matériel informatique, métaux lourds, substances toxiques ou cancérogènes… La Commission européenne a déjà eu l’occasion de légiférer pour améliorer la récupération de ces produits qui obéissent aujourd’hui à des circuits bien précis. Bruxelles porte désormais son regard vers des déchets plus triviaux, mais non moins importants. Pelures de pommes, marc de café, sachets de thé, coquilles d’œuf, restes de pain, croûtes de fromage… Les poubelles des Européens regorgent de matières putrescibles qui pourraient être l’or vert de demain. Entre 118 et 138 milliards de tonnes de biodéchets sont produits chaque année dans l’UE. Et ils devraient augmenter de 10 % d’ici 2020, estime la Commission. Le débat fait rage entre Paris et Berlin Or, trop de pays continuent de se priver des vertus potentielles de ces détritus. Dans certains pays de l’Est, la quasi-totalité est mise en décharge, contre 27 % en France. Depuis 2005, l’Allemagne a carrément décidé d’interdire cette pratique consistant à stocker directement les déchets muncipaux sans les traiter. En se décomposant, ces derniers dégagent du CO2 et des gaz à effet de serre. Ne rien faire pour l’en empêcher, se priver d’en extraire du biogaz ou de les transformer en compost fertile vont donc à rebours des objectifs environnementaux que l’UE s’est fixés. Sur le principe, tout le monde est d’accord. Il n’en va pas de même pour la méthode. En coulisse, le débat fait rage entre Paris et Berlin sur le degré de contrainte à imposer. En France, les élus locaux cherchent à maîtriser les coûts engendrés par la gestion des déchets (100 euros par habitant environ), dans un contexte d’alourdissement constant de la fiscalité sur les déchets, confirmé par le projet de loi de finances 2013. 109 collectivités (comprenant 17 syndicats de traitement, selon un recensement effectué par le réseau Compost Plus) se sont lancées dans la mise en place du tri séparé des déchets de cuisine, réputé plus coûteux, contre 72 % des collectivités en Allemagne… En 2015, il deviendra même une obligation légale outre-Rhin. La France préfère quant à elle cibler les flux les plus importants de détritus biodégradables (restauration collective, commerce…). Depuis cette année, ces établissements sont tenus trier les biodéchets s’ils en produisent plus de 120 tonnes par an. Un seuil qui passera à 10 tonnes par an en 2016. Le contraste entre les deux pays ne s’arrête pas là. Une fois récoltés, les déchets mélangés des Français subissent un « traitement mécano-biologique » dans des usines dédiées, afin d’être transformés en compost. Une pratique interdite en Allemagne, qui fabrique du compost issu de biodéchets triés à la source, afin d’obtenir un produit de meilleure qualité pour fertiliser les terres. Obligation de résultat mais liberté de choix Typiquement, l’Allemagne va plutôt recourir à la méthanisation des détritus biodégradables, afin de dégager du biogaz et faire grimper sa production d’énergies renouvelables. Elle est également la championne du TMB, technique initialement développée outre-Rhin, mais qu’elle réserve à d’autres usages, tels que la fabrication de combustibles pour le chauffage urbain par exemple, ou l’application d’un traitement spécial éviter que les éléments mis en décharge ne polluent les sols. Et la balance européenne semble pencher en faveur du modèle allemand. Déjà en 1999, la Commission disait vouloir « encourager la collecte séparée des déchets biodégradables » dans une directive visant à diminuer les mises en décharge des ordures. Sans qu’il n’y ait d’obligation légale d’envergure européenne, l’idée fait son chemin et des discussions actuellement menées dans les cercles scientifiques relancent le débat. D’ici la fin de l’année, des experts européens installés à Séville et travaillant pour le compte de la Commission rendront leur avis sur la qualité des composts. Les premiers signaux laissent penser que la France s’aventure sur un terrain glissant. Dans leurs travaux liminaires, les scientifiques avaient considéré que les déchets ménagers mélangés ne pouvaient pas constituer la base d’un compost commercialisable. Avant de se raviser dans un rapport d’étape remis au mois d’août. « Cette proposition rejoint donc la position défendue par la France, qui est d’estimer que les composts doivent être jugés sur leur qualité intrinsèque, et non sur les moyens mis en œuvre pour obtenir cette qualité », fait-on savoir au ministère du Développement durable. « Ils veulent éviter de produire un document très conflictuel, sinon la Commission européenne ne fera rien », remarque Thomas Colin, de l’association Compost Plus. Il y a deux ans, la Commission avait déjà reculé en abandonnant l’introduction d’une directive propre aux biodéchets. Les experts ne posent pas « d’exclusion technique, reprend M. Colin, mais ils exigent un niveau de qualité extrêmement fort. » Une norme européenne écrasante ? En clair, une limitation très stricte des métaux (taux de cuivre, zinc, plomb etc) est envisagée, ainsi que des résidus parasites, comme le verre ou le plastique, ramenés à 0, 5 %. Autant dire que le défi est retors pour la cinquantaine d’usines françaises concernées, qui se fondent sur une norme nationale moins contraignante. En avril dernier, une étude menée par l’Ineris mettait en lumière les différences entre la qualité attendue par l’UE et les seuils atteints par les échantillons prélevés sur les sites français. La méthode d’évaluation est « contestée », relève Valérie Plainemaison, représentante à Bruxelles de la Fédération nationale des activités de la dépollution et de l’environnement, car tous les pays européens ne procèdent pas de la même façon à la détection de ces matières. « Et quand le compost est utilisé pour stabiliser un terrain en voie d’aridification ou pour de la sylviculture, je ne vois pas le problème si le taux d’inerte est supérieur à 0, 5 %. » En adoptant la première loi sur le Grenelle de l’Environnement, la France promettait d’améliorer la qualité de ses composts tout en portant la part de recyclage d’ordures ménagères à 45 % en 2015. « La norme a été définie pour que les installations TMB puissent y répondre. Aujourd’hui, la France est embêtée de voir une norme européenne écraser le travail fait », résume Stéphane Arditi, expert en politique des déchets pour le bureau européen de l’environnement. Des motivations « technico-commerciales » viennent selon lui se greffer au débat, via les actions de lobbying « des deux grandes entreprises, Sita et Veolia, qui ont proposé le TMB aux collectivités ». La France en porte-à-faux Si l’entremise de Bruxelles se confirme et que la Commission propose un règlement aux conditions strictes l’an prochain, l’équilibre économique du TMB pourrait avoir du plomb dans l’aile. Si le compost produit n’est pas aux normes, comment le mettre sur le marché ? Les industriels devront revoir leurs méthodes afin d’améliorer la séparation des déchets, ce qui engendrera des coûts additionnels. « Je pense qu’il y a eu une erreur fondamentale au moment de la définition des normes, relève Stéphane Arditi. Depuis le début, les pays du Nord ont visé une qualité de compost qui induisait une collecte sélective. La France s’est mise elle-même en porte-à-faux avec les pays les plus avancés. C’est un vieux réflexe franco-français, où l’on commence d’abord à regarder son nombril avant de voir ce qui se fait chez les voisins. » L’Ademe, qui a subventionné quelques sites de traitement mécano-biologique, fait preuve d’une grande prudence. « Nous sommes très réservés par rapport à cette technique, dont on a le sentiment qu’elle permet pas mal de choses, mais qu’elle ne permet pas tout, observe Philippe Thauvin, qui suit le dossier au sein de l’agence. « Les rares usines qui fabriquent du compost de qualité, comme à Launay-Lantic, sont celles où les collectivités se sont impliquées dans la mise en place des installations en allant demander des justificatifs techniques aux industriels. » Comme dans tout contexte concurrentiel, d’autres ont préféré attribuer le marché au plus offrant, « au détriment de la qualité ». Débat sur les coûts Une situation source de désarroi pour les collectivités. « Elles se sont rabattues sur le TMB, car on ne peut plus faire de mise en décharge, on ne peut plus faire d’incinération, donc au bout d’un moment, il faut bien faire quelque chose », réagit Nicolas Fruteau de Laclos, chef de projets pour le cabinet de conseil Poyry à Nantes. Même s’il comporte des failles, le traitement mécano-biologique est la « technologie la plus à même de collecter un maximum de matière organique, 2 à 3 fois plus qu’une collecte sélective de biodéchets », à laquelle les autorités françaises imputent un surcoût d’environ 30 % (achat de camions compartimentés, tournée supplémentaire éventuelle, communication auprès de la population…) Un manque de rentabilité qui peut s’aggraver si les quantités récoltées de biodéchets sont trop faibles par rapport aux capacités industrielles des centres de valorisation, à l’image du site de Lille. Mais là encore, le débat prend un tour complexe dès lors que l’on fait cas d’exemples de terrain. En Lombardie, une expérience menée entre 2004 et 2010 montre que les collectivités affichant un taux de collecte séparée des biodéchets de 70 % ont des coûts de gestion inférieurs à celles qui ne se sont pas beaucoup investies dans ce type de tri. En clair, si la collecte est plus coûteuse, le traitement qui s’ensuit l’est moins. Et la région concernée n’a rien d’anodin : « Avec l’Italie du Nord, relève Stéphane Arditi, on contourne l’excuse culturelle au nom de laquelle les Méditerranéens seraient moins disciplinés que les gens du Nord. » Marie Herbet

Source : http://www.euractiv.fr/energie-environnement/biodechets-la-france-rame-a-contrecourant-17164.html
Copyright © EurActiv.fr

manif anti TMB à FR3 PARIS




La FEVE communique :

Certains sont enthousiastes de la manifestation de samedi, d’autres sont déçus de l’affluence et surtout d’avoir été parqués en cage comme des rongeurs.

Très déçus également pour vous tous qui n'avez pas été reçus par la Ministre.

Sachez que nous le lui avons dit et l'avons enjoint à réorganiser au plus vite une rencontre avec les associations "lésées". 


Nous avons eu des témoignages de personnes qui sont arrivées en retard et qui se sont retrouvées bloquées par les CRS pour accéder à la manif et qui n’ont pas insisté.

Sachez le.

Nous étions autour de 350 personnes, mais quelle diversité et quelle qualité !

Vous êtes nombreux à nous avoir envoyé vos photos et nous les avons regroupées sur notre site à la page suivante : http://arivem.free.fr/crbst_74.html


 en vidéo ou à lire

http://www.pluzz.fr/jt-19-20-paris-ile-de-france-2012-11-17-18h59.html

Non à la méthanisation des déchets ménagers

Quelque 300 membres de collectifs associatifs ont manifesté samedi à Paris contre le développement d'usines de "tri mécano-biologique" des déchets ménagers (ou TMB), génératrices selon eux de nuisances. .
  • AN avec AFP
  • Publié le 17/11/2012 | 16:56, mis à jour le 17/11/2012 | 18:52
© France 3 IDF


La manifestation visait notamment l'usine de TMB-méthanisation de Romainville (Seine-Saint-Denis), un projet contesté qui doit être rediscuté par les élus locaux début décembre au terme d'un moratoire de 6 mois, ainsi qu'un projet similaire à Ivry-sur-Seine à l'horizon 2023.

Les manifestants, dont beaucoup venus de province où existent déjà des usines de ce type -Angers, Montpellier...- ont été contraints au surplace, empêchés de défiler vers l'Assemblée nationale ou le boulevard Saint-Germain par des forces de l'ordre importantes. "C'est totalement disproportionné", a indiqué à l'AFP François Vasquez, porte-parole de l'association de riverains de l'usine de Montpellier. Il a déploré le manque d'intérêt du ministère de l'Environnement sur le sujet, soulignant le scandale sanitaire et environnemental que représentent ces usines, "formidables générateurs d'odeurs putrides, de gaz, et qui ne valorisent rien puisque 95% des déchets partent ensuite en décharge ou en incinérateur".

Les usines TMB séparent selon des procédés biologique et mécaniques les déchets dits "inertes" des déchets organiques transformés en biogaz et en compost par méthanisation. Le développement en France de ce type d'usine nuit, selon les opposants, au développement d'une filière de collecte des déchets organiques (restes de repas...) séparée de l'ensemble des déchets ménagers, à l'instar des bacs prévus pour le verre et le carton.
L'assocation Arivem, opposée au projet de Romainville, met en avant le "bilan calamiteux" de ce procédé au regard des expériences existant en France et en Europe, évoquant des risques d'incendie, un compost trop pollué pour être utilisé par l'agriculture ou des problèmes d'odeurs pour les riverains.

L'usine prévue à Romainville, dimensionnée pour traiter 300.000 tonnes de déchets ménagers, sera "la plus grosse en Europe", selon cette association.

20/11/2012

consommActeur spécial TIC

 
Association Léo Lagrange pour la Défense des Consommateurs - 150, rue des poissonniers, 75883 Paris cedex 18
tél. 01 53 09 00 29 fax. 01 56 55 51 82 leolagrange-conso.org

Les citoyens consommateurs au cœur du programme du travail du Cos TIC d’AFNOR
L’Association Léo Lagrange Pour la Défense des Consommateurs participe et contribue aux travaux de normalisation lorsqu’ils concernent directement le consommateur final.
Les technologies de l’information et des communications ont modifié en profondeur les usages des utilisateurs aussi bien dans le monde professionnel que dans leur vie privée.
Pour ces raisons, notre association a intégré depuis un an le Comité d’Orientation Stratégique de l’Information et des Communications Numériques (CosICN) d’Afnor.
Ce comité a adopté son plan stratégique pour l’année à venir, et le consommateur est concerné par de nombreux thèmes d’actualité au programme de travail du COS.
Parmi les thèmes d’actualité on trouve par exemple, le concept d’Internet des objets où la capacité pour les objets de communiquer entre eux sans intervention humaine, mais aussi le Cloud computing où la capacité à stocker des informations sur des supports dématérialisés de façon à ce qu’ils soient toujours accessibles quel que soit l’endroit où l’on se trouve, pour autant que l’on dispose d’une connexion internet.

Les Amis de la Terre et le Prix Pinochio

  http://www.amisdelaterre.org/

 

 

sur le site de l'ARIVEM

 

Avec Urbaser Environnement, transformez vos déchets? en déchets !

De nouvelles techniques de gestion des déchets se développent au détriment de l’environnement et des terres agricoles .

Transformer vos pots de yaourts ou vos lingettes désinfectantes en compost de qualité prêt à l’emploi pour vos jeunes pousses ? C’est ce à quoi s’engage Urbaser Environnement, spécialiste du secteur et tenant de la technique révolutionnaire du « Tri Mécano Biologique ». L’entreprise prévoit d’ailleurs de construire l’une de ces usines miracles à Romainville (Seine-Saint-Denis).

Présentées comme une alternative à l’incinération ou à la mise en décharge, les usines de traitement biologiques des déchets sont surtout une énième tentative des industriels pour transformer nos déchets en profits, en se parant d’une image verte. En 2011, Urbaser Environnement a ainsi enregistré un chiffre d’affaire de 152 millions d’euros en 2011 pour ses seules activités en France [1].

Que cache le doux nom de « Tri Mécano Biologique de nos déchets »? La promesse, pour le citoyen de jeter tous ses déchets dans une même poubelle et que, d’un simple coup de baguette magique, un tri rigoureux soit effectué. Dans le plus strict respect de l’environnement et « en toute confiance » bien évidemment.

Mais la réalité est malheureusement moins reluisante ! La technique est chère [2] et mal maîtrisée. Le compost produit par ce type d’usine est refusé par les agriculteurs et pour cause, la norme française autorise qu’1m3 de compost issu de ces usines contienne jusqu’à 5 kilos de verre ou de métaux et 2, 7 kilos de sac plastique [3]! Une norme déjà très laxiste, mais qui bien souvent n’est même pas atteinte, obligeant l’abandon du compost en décharge et in fine une nouvelle accumulation de déchets ! 

Nuisances olfactives, risques de fuite de gaz, d’incendie ou d’explosion s’ajoutent au tableau, provoquant les craintes des riverains face à l’implantation de ces nouvelles usines.

Cessons de jouer avec des industriels peu scrupuleux, dénonçons leurs projets et imposons nos alternatives citoyennes : un compost trié à la source et valorisable par un retour au sol ! 

Pour en savoir plus:

  • [1] Site internet d'Urbaser Environnement 
  • [2] Site internet de l'ADEME
  • [3] Norme Afnor NFU 44-051
  • La Baleine, le magazine des Amis de la Terre

19/11/2012

pour une alternative non violente

    

http://www.nonviolence.fr/


 Le Comité de vigilance des Olonnes organise une vente de livres d’occasion et d'affiches de cinéma


      
 Salle de l'Amitié (*)   Les Sables d'Olonne

Samedi 24 novembre 2012 de 10 h à 17 h


      (*) Entre le bâtiment de l'Abbaye Sainte - Croix
      (musée, bibliothèque, école de musique)
       et le début de la rue Printanière
      (près de l'avenue Alcide Gabaret)


                               Entrée libre



Avec l'argent récolté, nous pourrons continuer à aider financièrement les migrants que nous accompagnons.


MAN Vendée

GAUBERT Bernadette secrétaire 21 rue des Roses 85100 Les Sables d’Olonne Tel 02 51 95 20 51 manvendee@gmail.com
Responsable du groupe local : Herbreteau Jean-Claude 42 rue G. Clémenceau 85340 Olonne sur Mer Tél. 02 51 32 54 46


Groupe MAN Vendée
manvendee@gmail.com




18/11/2012

France Nature Environnement


Mobilisation contre l'aéroport de Notre Dame des Landes, lutte face au scandale du gaspillage alimentaire, propositions pour notre air : toutes nos actions et nos réactions des dernières semaines
La Semaine Européenne de Réduction des Déchets s'ouvre demain. C'est un temps fort de notre campagne contre le gaspillage alimentaire. Au programme : des gâchis-mètres pour mesurer le gaspillage de pain, un "food-truck", restaurant-mobile, aux couleurs de FNE mercredi à Paris, un webdocumentaire en 3 épisodes sur les opérations coaching-frigo et un dossier complet pour comprendre le phénomène du gaspillage alimentaire...

un seul clic! http://www.fne.asso.fr/

16/11/2012

Manif anti TMB demain 15h


 

http://arivem.free.fr/
le site qui explique toute la mauvaise histoire du TMB
vous cliquez sur l'icone qui vous intéresse et ....bonne "digestion"!

l'envers du décor


En septembre dernier, la chambre régionale des comptes à rendu public ses observations concernant la gestion des recettes de la SAEM Vendée.


Les comptes de la SAEM Vendée ont été passés au cible. Résultat... Il existe un déficit qui perdure chaque année. Toutefois, les retombées ne sont pas négligeables pour l’ensemble de l’économie du Département.

Comment se finance le Vendée Globe ?

Sur 7,5 millions de recettes, les principaux apporteurs sont des collectivités. Le Département a engagé 2,6 millions d'euros, la ville des Sables verse 970.000 € et la chambre de commerce finance 240.000 €. En contrepartie, la SAEM assure leur promotion.

Le capital privé est constitué de 29 actionnaires dont le poids lourd est la société Sodebo qui contribue à hauteur de 2,5 millions d'euros.

Le reste est financé par la vente de produits dérivés, soit 84.000 € et des partenariats avec les fournisseurs officiels à hauteur d’un million.

Un déficit qui s'accumule

La dernière épreuve a été déficitaire de 550.000 € avec des dépenses supérieures 17 fois plus élevées ! Ce déficit est enregistré depuis 2003 et est estimé à près de 700.000 €.

Au final, il n’y pas de dette mais le « matelas » de réserves se tasse progressivement.

Par conséquent, la Chambre régionale des comptes estime qu’une « réflexion sur l'équilibre financier à terme » doit être engagée. Par MandineV le 16/11/2012 à 15:3

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