CONSTRUIRE L'AVENIR ENSEMBLE
 

26/02/2009

Impôts locaux: on va trinquer

On va trinquer, mais pas dans les luxueux salons du Vendée Globe : le conseil Général a décidé d'augmenter sa part dans les impôts locaux près de 7% et non pas 5% comme indiqué dans la presse locale.

A cette hausse vont s'ajouter en 2010 les conséquences de la suppression de la Taxe professionnelle. Celle-ci implique nécessairement une compensation de recettes pour les collectivités locales au moyen d'autres prélèvements obligatoires (lesquels ?) Le premier Ministre assure que les ressources des collectivités locales seront maintenues mais ne dit pas comment. A moins qu'il envisage la la diminutions de dépenses compensées par l'Etat. Lesquelles ? Le RSA (ex RMI) ?

Le même prétend que cette suppression de ressource fiscale vise à combatre les délocalisations: cet argument surprend plus d'un spécialiste des questions fiscales: le poids de la taxe professionnelle sur le prix de revient d'une fabrication est négligeable : 250 € sur le prix de vente d'une voiture de 14 000 €

Le débat d'orientation budgétaire du conseil municipal CHATEAU D'OLONNE n'éclaire pas l'avenir fiscal. Le maire n'ose pas s'engager et ne dénonce pas ce contexte trompeur.

Hélas, il est probable que les ménages les plus fragiles vont encore subir les conséquences de cette politique fiscale.


En période de licenciements annoncés dans l'industrie nautique et de réduction du pouvoir d'achat, pendant la "course" du Vendée Globe aux arrivées "miraculeuses" des fin de semaine, célébrées au champagne et petits fours, sous chapiteaux luxueux et coûteux, les ménages les plus modestes vont encore trinquer, au risque de faire ainsi le lit des extrémistes.

18/02/2009

Contribution au débat

Communiqué de presse adressé le 18 février à Ouest-France et au Journal des Sables


"Contribution au débat sur le projet de barrage sur l'Auzance

Dans le journal Ouest France du 18 février, Le syndicat départemental Vendée eau souligne qu’il est déjà propriétaire des 250 hectares nécessaires à la réalisation du barrage, et qu’il a dépensé deux millions d'euros entre études et réserves foncières pour ce barrage pour les travaux qu’il estime à 60 millions d'euros.

Car le syndicat qui se heurte aux réticences des services de l’Etat , dénonce de « nouvelles contraintes imposées par la loi sur l'eau et liées à la directive européenne mettant en avant les conséquences environnementales d'un tel projet »

Notre association Alternative Citoyenne au Château d’Olonne réfute cette position qui prétend ignorer l’ancienneté du droit communautaire en la matière.

Elle rappelle que:

· la Directive-Cadre sur l'Eau (DCE) a été Adoptée le 23 Octobre 2000 et publiée au Journal Officiel des Communautés Européennes le 22 Décembre 2000.

Cette directive entend impulser une politique européenne de l'eau, en posant le cadre d'une gestion et d'une protection des eaux par secteurs équivalent à nos « bassins hydrographiques » à savoir le bassin Loire-Bretagne pour les région Bretagne & Pays de Loire.

Cette Directive innove en définissant un cadre européen pour la politique de l'eau, en instituant une approche globale autour d'objectifs environnementaux avec une obligation de résultats.

Elle fixe un objectif clair et ambitieux : le bon état des eaux souterraines, superficielles et côtières en Europe en 2015, date butoir pour obtenir l’objectif. Des dérogations sont admises et encadrées à condition de les justifier.
Ce bon état est défini par des paramètres écologiques, chimiques et quantitatifs et s’accompagne :

  • d’une réduction ou d’une suppression des rejets de certaines substances classées comme dangereuses
  • d’absence de dégradation complémentaire pour les eaux de surface et les eaux souterraines,
  • du respect des objectifs dans les zones protégées c’est à dire là où s’appliquent déjà des textes communautaires dans le domaine de l’eau.

Pour la France, la Directive qui a été transposée en droit français confirme la gestion par bassin hydrographique, le bassin Loire-Bretagne pour notre région, et place le milieu naturel comme l’élément central de la politique de l'eau. Elle renforce le principe d’une gestion équilibrée de la ressource selon les dispositions de la loi sur l'eau du 3 janvier 1992 et affirme le principe pollueur – payeur, le rôle des acteurs de l'eau et la participation du public.

Par ailleurs, la directive reprend à son compte l’ensemble des directives déjà existantes à cette époque ( en 2000) et intègre les thématiques de l'aménagement du territoire et de l'économie dans la politique de l'eau.


L’association Alternative Citoyenne au Château d’Olonne s’étonne que le Syndicat départemental Vendée Eau ignore à ce point les objectifs des directives européennes et se demande s’il s’agit

  • du résultat du manque d’assiduité des élus vendéens au Institutions Européennes
  • ou d’une manœuvre bassement politicienne à la veille des élections pour le renouvellement du Parlement Européen

L’association dénonce les pressions exercées par les instances et organismes départementaux sur l’opinion au moyens de communiqués de presse et injonctions adressés aux exécutif municipaux sur ce sujet.

L’association soutient la position des services de l’Etat, conforme aux orientations Européennes.

Alain GUYOT Président "

17/02/2009

Les Verts des Olonnes opposés au barrage sur l’Auzance

Communiqué de Presse des Verts des Olonnes

"Suite au rapport de la DIREN, les Verts des Olonnes rappellent leur opposition au projet de barrage sur l’Auzance et appuient la demande de la DIREN d’assurer l’approvisionnement en eau par une buse puisant dans la Loire. Les Verts affirment que des alternatives au barrage sont aujourd’hui possibles.
En effet, les Verts rappellent que la création d’un barrage n’est pas sans conséquence pour l’environnement comme semble l’oublier les défenseurs du projet. Une telle infrastructure ne manquerait pas en effet de déstabiliser durablement les écosystèmes de la rivière en amont et en aval du barrage et engendrerait une concentration des pollutions (nitrates, produits phytosanitaires, métaux lourds) dans la retenue d’eau ainsi créée. Ne créons pas en Vendée un nouveau barrage de la Bultière !
Les Verts rappellent que l’approvisionnement en eau de la Vendée est réalisé à 90% par des eaux de surface contre 40% en moyenne en France. Or la Vendée n’est pas le Sahara comme on voudrait nous le faire croire. Outre l’approvisionnement venant de la Loire, il ne serait donc pas aberrant de prévoir des captages notamment dans la nappe située sous le granit yonnais. Cette nappe est en effet estimée à 600 millions de mètres cube d’eau or seulement 3,6 millions sont aujourd’hui prélevés par an. Ces eaux souterraines présentent également l’avantage d’être moins polluées que les eaux de surface (le sol les filtrant avant leur arrivée dans la nappe).
Etant données les alternatives possibles au barrage, les Verts dénoncent les gesticulations politiciennes d’un certain nombre d’élus visant à faire aboutir en force ce projet néfaste pour l’environnement et la qualité des eaux. Une fois encore en Vendée, l’intérêt général des citoyens est bafoué au profit de batailles politiques tape à l’œil et stériles."

13/02/2009

un barrage pourquoi faire ?

Si le réchauffement de la planète menace VRAIMENT de sécheresse le nord ouest du département de la vendée, à quoi bon un barrage vide ?

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Camus disait : "Rien n'est vrai qui force à exclure "