CONSTRUIRE L'AVENIR ENSEMBLE
 

24/11/2010

à quand l'interdiction de CONTESTER

Il est désormais interdit de boycotter

Tribune de Libération.fr

la Chancellerie a eu cette idée extraordinaire selon laquelle tout appel au boycott des produits d’un pays n’était qu’une «provocation publique à la discrimination envers une nation»...


On a les victoires qu’on peut : Michèle Alliot-Marie a, il y a quelques mois, par une simple circulaire, commis un attentat juridique d’une rare violence contre l’un des moyens les plus anciens et les plus efficaces de la contestation des Etats par les sociétés civiles, à savoir le boycott. Le 12 février, la Chancellerie a eu cette idée extraordinaire selon laquelle tout appel au boycott des produits d’un pays n’était qu’une «provocation publique à la discrimination envers une nation», punie d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Le ministère demande aux procureurs de la République d’assurer une répression «ferme et cohérente» de ces agissements.

Soyons justes : la paternité de cette brillante initiative revient au procureur général de Paris qui avait, dans son rapport de politique pénale 2009, suggéré que «les faits de boycott ou de provocation au boycott peuvent s’analyser, selon les espèces, soit en une provocation à la discrimination, soit en une discrimination ayant pour effet d’entraver l’exercice d’une activité économique». On peut rappeler les actions de ce type dans l’histoire : boycott du Royaume-Uni en 1930 initié par Gandhi contre la colonisation, boycott de l’Afrique du Sud dans les années 70 par les militants antiapartheid, boycott, à la même époque, par la communauté homosexuelle américaine d’une marque de bière qui refusait d’embaucher les gays ou, plus récemment, boycott des produits chinois par les soutiens de la cause tibétaine et des produits israéliens par les militants palestiniens… Pour l’ex-garde des Sceaux, il ne s’agit pas là d’entreprises de protestation et d’émancipation, souhaitables en démocratie, mais d’associations de malfaiteurs en vue d’attenter à la bonne marche du commerce, donc du monde.

La notion de discrimination ne peut s’entendre que d’une différence de traitement n’obéissant à aucun but légitime. Une action collective qui viserait à ne pas consommer de produits d’une entreprise parce qu’elle licencie ou délocalise sa production, ou d’un Etat parce qu’il maltraite ses minorités ne peut être qualifiée de discriminatoire, sauf à ôter aux consommateurs leur seul pouvoir, celui de ne pas de consommer n’importe quoi et n’importe comment. Que l’on se rassure : les Etats qui décideraient d’imposer un embargo à un pays étranger n’encourront pas les foudres de la loi pénale…

L’instrumentalisation d’un texte qui visait à combattre le racisme, le nationalisme et le sexisme est inadmissible, surtout lorsqu’elle vise à faire taire l’engagement citoyen. La circulaire en question, qui a su convaincre au moins un tribunal, constitue donc, pour la société civile, une régression d’une ampleur peu commune. Cette provocation s’est pour l’instant heurtée à un mur de silence. La pénalisation de la contestation est toujours une mauvaise nouvelle pour la démocratie. L’absence de contestation de la pénalisation, lorsque celle-ci ne répond à aucun autre objectif que celui de museler les peuples, n’en est pas une meilleure.

23/11/2010

un film militant

Ils en parlent dans la presse

"Severn, un road-movie engagé", Métro

"Severn, glaçant et magnifique, souffle la colère et l'espoir fou", France Soir

"Un sacré réquisitoire", 20 minutes

"Un portrait environnemental inquiétant propre à éveiller les consciences", A nous Paris

"Un film tendre et optimiste qui prend son temps et qui donne à réfléchir", Europe 1

"Un documentaire extrêmement fort", Canal +





http://www.severn-lefilm.com/

22/11/2010

les Verts des Olonnes écrivent au maire

Le Château d’Olonne, le 17 novembre 2010

Monsieur le Maire

Le groupe Europe Écologie/Les verts des Olonnes se réjouit de la mesure fiscale voté par le conseil municipal du Château d’Olonne exonérant de l’impôt sur le foncier non bâti, pour 5 ans, les terres exploitées en production biologique.

Cette mesure est à nos yeux une première avancée. Cependant elle devrait être accompagnée d’un projet d’accord entre la commune et les exploitants Bio, garantissant l’acquisition d’une partie de leur production au profit de la restauration publique.

Une telle décision démontrerait une véritable volonté politique de favoriser le développement des terres agricoles en culture biologique, de garantir une alimentation de qualité à nos enfants et personnes âgées et protègerait par la même notre littoral de la prolifération des algues vertes.

Souhaitant que nos propositions attirent votre attention et fassent l’objet de futures propositions lors de vos prochains conseils municipaux, nous restons à votre disposition pour en débattre.

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l’expression de nos sentiments distingués.

Pour Europe Écologie/Les verts des Olonnes

Laurent AKRICHE

Le Comité de Vigilance des Olonnes nous invite

21/11/2010

SORTIE NATURE dimanche 28 novembre
pour découvrir les secrets de la nature malgré ce temps maussade
un clic sur le lien qui se trouve dans la rubrique Agir ensemble
"apnolonne"
à droite dans la page

vidéo affaire Karachi extraits

http://www.mediapart.fr/journal/international/181110/sarkozy-poursuivi-par-laffaire-de-karachi

quand la romancière de Polars s'énervait

Nous y sommes, par Fred Vargas


Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l’incurie de l’humanité, nous y sommes.

Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l’homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu’elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d’insouciance.

Nous avons chanté, dansé. Quand je dis « nous », entendons un quart de l’humanité tandis que le reste était à la peine.

Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l’eau, nos fumées dans l’air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines,

Nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, N

Nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones,

franchement on peut dire qu’on s’est bien amusés.

On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf- Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l’atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.

Franchement on s’est marrés.

Franchement on a bien profité.

Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu’il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.

Certes.

Mais nous y sommes.

A la Troisième Révolution.

Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu’on ne l’a pas choisie.

« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.

Oui. On n’a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis.

C’est la mère Nature qui l’a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.

La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. de pétrole, de gaz, d’uranium, d’air, d’eau.

Son ultimatum est clair et sans pitié :

Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l’exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d’ailleurs peu portées sur la danse).

Sauvez-moi, ou crevez avec moi.

Evidemment, dit comme ça, on comprend qu’on n’a pas le choix, on s’exécute illico et, même, si on a le temps, on s’excuse, affolés et honteux.

D’aucuns, un brin rêveurs, tentent d’obtenir un délai, de s’amuser encore avec la croissance.

Peine perdue.

Il y a du boulot, plus que l’humanité n’en eut jamais.

Nettoyer le ciel, laver l’eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l’avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est,

–attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille-

récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n’en a plus, on a tout pris dans les mines, on s’est quand même bien marrés).

S’efforcer. Réfléchir, même.

Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.

Avec le voisin, avec l’Europe, avec le monde.

Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.

Pas d’échappatoire, allons-y.

Encore qu’il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l’ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n’empêche en rien de danser le soir venu, ce n’est pas incompatible.

A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l’homme, sa plus aboutie peut-être.

A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution. A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.

Fred Vargas

20/11/2010

Link to Consommateur, si tu savais...de l'UFC QUE CHOISIR

http://www.alain-bazot.fr/

Consommateurs




Loi Nome : imbroglio pro Proglio !


centralenucleaire

Décidément, la loi Nome (nouvelle organisation du marché de l’électricité) fait parler d’elle. Sur la forme : alors que la discussion devait débuter mercredi, elle a été retirée de l’ordre du jour sans qu’une date de discussion ne soit annoncée… Sur le fond, c’est pire. La rumeur court que les députés se préparent à un vote conforme. Autant le dire : l’adoption de ce texte dans sa forme actuelle est une véritable catastrophe annoncée pour les consommateurs ; elle entraînera une explosion atomique des tarifs réglementés de l’électricité.

Retour rapide : on nous avait annoncé une loi visant à sauvegarder les tarifs réglementés pour les particuliers, continuer à leur faire bénéficier du coût de production compétitif du parc nucléaire historique, tout en se mettant en conformité avec Bruxelles en permettant à la concurrence de se développer. L’ennui c’est que le texte a été détourné de ses objectifs initiaux par une série d’amendements cousus mains pour EDF. Le prix fixé par le texte pour l’électricité nucléaire vendue par EDF à ses concurrents est trop élevé, bien supérieur aux coûts de production.

Comme les tarifs réglementés facturés aux particuliers seront désormais fonction du prix de vente de l’électricité nucléaire d’EDF à ses concurrents, ce texte, s’il est adopté en l’état, va mécaniquement les faire exploser. L’augmentation de la facture d’électricité pourra atteindre jusqu’à 11 % dès la mise en place de la loi, et jusqu’à 28 % d’ici 2015 ! Je rappelle, pour le plaisir, que nous avons déjà essuyé une hausse de 3 % il y a seulement trois mois, et qu’une nouvelle hausse est annoncée pour janvier grâce à l’augmentation (prévue par la loi Nome !) de la contribution au service public de l’électricité.

On ne peut que constater dans ce naufrage annoncé qu’un énième coup de poignard dans le dos des usagers. Je demande donc instamment aux députés d’intégrer dans la loi le principe d’une augmentation raisonnable, et de garantir aux consommateurs des tarifs réglementés reflétant fidèlement les coûts de production. Il me semble en effet que l’enjeu du texte actuellement débattu au Parlement n’est pas de garantir à EDF des bénéfices confortables pour les années à ven

Commentaire

je vous conseille vivement d'assister à cette soirée;
le docteur Juchereau est passionnant et facile à comprendre, sa pratique professionnelle lui permettant d'illustrer son propos...

lorsque j'étais encore en activité, à la Roche sur Yon, nous l'invitions régulièrement dans le cadre des actions de formation
que nous organisions à l'intention des directeurs et animateurs qui interviennent à longueur d'année
auprès des enfants et des jeunes....il était unanimement apprécié .



Alain Guyot


ancien directeur départemental de la Jeunesse et des Sports

(Service public qui n'a pas résisté à la RGPP,
Sarko considérant qu'il vaut mieux karchériser les jeunes
que d'essayer de comprendre et de traiter leurs problèmes....)

SOIREE D'ECHANGE mardi 30 novembre


20 heures ,
salle des Ribandeaux à Talmont ( avenue des sports)

les jeux dangereux : le "jeu" du foulard, du cosmos..de la cannette...de jolis noms pour des pratiques qui ont entraîné la mort de jeunes enfants..pourquoi ?


avec

l'instance régionale d'éducation et de promotion de la santé ; IREPS.

et le docteur Juchereau Pédiatre

09/11/2010

RETRAITES : novembre 2010 rebondir

Envoi de Vincent

L'article 11 de la constitution a été révisé en 2008.

Il offre le moyen de contraindre le Président de la République à proposer un référendum sur les Retraites.
à condition que ce référendum soit proposé par 1/5 éme des parlementaires
eux-mêmes soutenus par 1/10 des électeurs ( nous !)

c'est plus cool de cliquer sur le mulot que de défiler sous la pluie...
voici donc
plus haut sur notre site le lien pour signer cet appel
car ce dernier a été bloqué......
à nos claviers
martine

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Camus disait : "Rien n'est vrai qui force à exclure "